extraits du journal local REGARD EN MARCHE
Journal de NOVEMBRE 2007
Lu dans En Marche le journal paroissial
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES.
EDITO
Tel est pris qui croyait prendre
Par un heureux hasard, je me suis retrouvé, ainsi que mon épouse, associés à un pèlerinage diocésain à Lourdes. Nous nous y sommes rendus avec la ferme intention de n’en « faire qu’à notre tête », de vouloir tout voir, tout visiter de ces merveilles que les Pyrénées nous laissaient entrevoir dans les quelques dépliants que nous avions cherchés sur Internet.
Nous sommes donc partis de bonne heure et de bonne humeur dans ce train qui nous entrainait vers une destination que nous croyions merveilleuse. La suite de notre séjour fut tout autre. La rencontre avec la grotte de Bernadette a changé notre vision du voyage, les pèlerins priants avec ferveur ont bouleversé nos plans de visites, le charme indéfinissable de Notre Dame a conquis nos cœurs, et nous nous sommes retrouvés à suivre pratiquement tout le parcours que nous proposait le diocèse, sans que nous nous forcions le moins du monde. La magie de Lourdes s’est manifestée une fois encore sur nous, et nous nous sommes gentiment ralliés à tous ces pèlerins qui, comme nous, n’avaient pas la moindre idée du charme de ce lieu.
Nous en sommes revenus enchantés, ragaillardis dans notre mission, faisant les honneurs de cet endroit, en incitant nos amis à faire ce déplacement au moins une fois dans la vie.
Une prière m’a vraiment fait comprendre ce que tout chrétien a à remplir comme mission. Je ne peux m’empêcher de vous l’écrire :
« Le Christ n’a pas de main, il n’a que nos mains pour faire son travail d’aujourd’hui.
Le Christ n’a pas de pied, il n’a que nos pieds pour conduire les hommes sur son chemin.
Le Christ n’a pas de lèvre, il n’a que nos lèvres pour parler de lui aux hommes.
Le Christ n’a pas d’aide, il n’a que notre aide pour mettre les hommes de son côté.
Nous sommes la seule Bible que le public lit encore. Nous sommes le dernier message de Dieu écrit en actes et en paroles. »
Philippe Labre
JOIES ET PEINES
BAPTEMES
Le 26 août : Gabriel HOCHART
Le 9 septembre : Enola DELVAL, Kylian LEDET, Raphaël MORREELS, Clara MOOREN, Chloé SAISON, Enzo SENICOURT
Le 23 septembre : Célia BRUNET, Emilie CREGNIOT, Lucas, DUMOULIN.
MARIAGES
ARDRES
1er septembre : Lionel HEUMEL et Sabrina CLOUET
8 septembre : Ulrick DECLEMY et Anne-Charlotte MARLARD
22 septembre : Alexis BOSSUT et Sophie DERELY
BOIS EN ARDRES
1er septembre : Christophe DEVULDER et Daisy DELFORGE
22 septembre : Laurent HANSCOTTE et Estelle BODHUIN
DECES date des obsèques
ARDRES : 12 septembre, Mr René LEFEBVRE, 81 ans
BALINGHEM : 30 septembre : Mme Anne Marie SOUPE, 64 ans
erreur: Les obsèques de Madame Soupé ont eu lieu le 22 septembre. Elle est
décédée le 20 septembre.
BOIS EN ARDRES : 6 septembre : Mr André DESMIDT, 65 ans
BREMES : 12 septembre, Mr Victor LASSALLE, 60 ans
LOUCHES : 13 septembre, Mr Albert DELMOTTE, 74 ans
Décès à la Maison de Retraite : Mr DEBOVE, 83 ans
Carte blanche à LANDRETHUN
La parole est donnée aux habitants
Ce sont les gens qui font l’âme d’un village et qui lui donnent sa dynamique. Pour Regard en Marche, Solange, Christiane, Emmanuel et Virginie ont accepté de parler de leur lieu de vie, depuis toujours pour certains, depuis peu pour d’autres. Ils ont en commun d’aimer leur cité.
Solange a 91 ans. Elle est dotée d’une mémoire sans faille et est intarissable quand elle parle de son village.
Je suis née en 1916 dans la maison que j’habite encore aujourd’hui au hameau du Fresne. Mes grands-parents y tenaient un estaminet qui s’appelait « le café de l’espérance ». Dans la famille, on était cafetier de génération en génération. Deux autres cafés « le petit crampon » et un débit de tabac, accueillaient les marchands de bêtes et les paysans les jours de marché, avec leurs bétaillères tirées par des chevaux. Pour eux, ma grand’mère faisait du bouillon et c’était la fête.
Mon village, je ne l’ai quitté que neuf mois pour être servante à Calais et je m’y suis ennuyée à mourir… alors je suis revenue et je suis allée travailler aux champs : à cette époque, l’agriculture avait besoin de bras et l’on ne parlait pas de chômage.
Sur cette route qui passe devant ma maison, j’ai vu, en 1940, passer des colonnes de réfugiés qui fuyaient l’armée allemande qui envahissait peu à peu la France. Trois familles venant de Bruxelles se sont arrêtées chez nous pour demander de l’eau. Elles étaient juives. Nous les avons hébergées six semaines, puis elles sont reparties vers la Belgique. Il y a quelque temps, un des réfugiés, qui avait huit ans à cette époque, m’a retrouvée. Il est venu me voir accompagné de sa femme, de ses enfants et de sa sœur. Il m’a raconté que parmi ses compagnons d’infortune, beaucoup étaient morts en camp de concentration. La guerre et ses horreurs, on ne devrait plus voir çà aujourd’hui, et pourtant…
Mon plus grand souhait est de rester jusqu’au bout dans ma maison, d’aller jouer aux cartes encore longtemps au club des aînés, de continuer à rendre visite à mes amies et de discuter autour d’une tasse de café, aller à la messe quand on vient me chercher.
Christiane…
C’est le mariage qui m’a fixée à Landrethun en 1963. J’avais vingt ans et quelques mois quand j’y suis arrivée de ma Normandie natale et d’emblée, j’ai aimé le petit bois de Sept Fontaines que l’on traverse pour arriver au cœur de la cité, son église dont on aperçoit le clocher de loin, ses cinq hameaux, Yeuse et sa chapelle, West Yeuse, le Val avec ses collines boisées, le Bois et le Fresne avec sa chapelle saint Hubert… A cette époque, els rues étaient étroites et bordées de haies d’aubépines. Chaque jardin avait son petit coin de fraises qui faisaient déjà la renommée du village. Cette année-là, l’eau courante s’invitait dans les maisons. L’église venait de faire peau neuve.
Nous avions un prêtre à demeure, l’abbé Blondiaux, deux messes le dimanche : une messe basse pour les lève-tôt et une grand’messe. A la Pentecôte, la neuvaine de Yeuse était un moment important de la vie religieuse, de même que les processions du Saint Sacrement avec ses reposoirs et sa kermesse au 14 juillet.
Dans ma rue, il y avait trois fermes. Aujourd’hui, elles ont disparu. En agriculture, le tracteur prenait petit à petit la place des chevaux, la moissonneuse batteuse celle de la moissonneuse lieuse, les machines à traire entraient petit à petit dans les étables. Peu à peu, elle se diversifie, s’intensifie et se spécialise. En 2007, on ne compte plus que cinq agriculteurs. Les cafés et l’épicerie ont disparu. Des artisans se sont installés et le tourisme se fait une place au soleil avec un terrain de camping, des gîtes et des chambres d’hôtes. De 400 habitants en 1968, on en dénombre 711 à ce jour. Nous avons une école dotée d’une cantine et d’une garderie. Elle reçoit les enfants de la première année de maternelle jusqu’au CM2. La Mairie change de look, douze associations animent la cité tout au long de l’année. C’est un village qui vit avec son temps.
Emmanuel a 38 ans, il est marié et a deux enfants
Nous habitons au Val depuis mai 2000. En 1969, mes parents, qui habitaient Calais, ont acheté un « petit bout de pâture » pour y installer une caravane qui nous a fait profiter de week-end et de vacances scolaires ensoleillées pendant quelques années.
En 1975, toujours plus amoureux de ce coin de paradis, ils ont construit les fondations de notre maison actuelle, et ont érigé un préfabriqué. Je me souviens des moments particuliers et heureux de mon enfance, où mes sœurs et moi étions impatients de venir y séjourner. En 1982, ils ont construit la maison « en dur ».
Au fil des ans, nous avons pu y voir évoluer l’environnement : au départ, la route ne permettait pas que deux voitures se croisent, il n’y avait presque pas de maisons aux alentours. Nos seuls voisins étaient Monsieur et Madame Badou, qui avaient acheté l’autre moitié du terrain en même temps que mes parents.
Lorsque j’ai emmené ma future femme passer un week-end au Val, elle aussi est tombée amoureuse du site. Elle m’a tout de suite dit que si un jour nous avions la possibilité de racheter la maison, nous le ferions. L’occasion s’est présentée en 2000, lorsque mon travail nous a obligés à déménager de Lille vers Calais. En fait d’obligation, il s’agissait d’un véritable soulagement, nous allions quitter la ville pour la campagne !
Jusqu’en 2001, nous n’avons pas vraiment découvert le village. C’est lorsque Pierre, notre premier enfant a été scolarisé, que nous avons pris part à la vie de la commune, et fait de très belles rencontres. Le premier évènement qui nous a incités à participer activement à cette vie fut la kermesse : nous avons été étonnés de l’organisation, de la beauté des costumes des enfants et de l’énergie que les gens démontraient. Dès lors, nous avons décidé de nous investir, aussi bien pour faire connaissance avec les villageois, que pour donner, nous aussi, un peu de temps aux enfants de l’école.
Nous essayons également d’être présents à toutes les manifestations que la Mairie ou els associations organisent. Nous sommes convaincus qu’aucun autre village ne peut apporter autant de plaisir et de partage que Landrethun.
Notre vie, depuis Lille, a bien changé : nos ballades en ville se sont transformées en randonnées hebdomadaires en chemin de campagne ou en forêt. Etre proches de la nature est devenu un besoin !
Virginie
Née il y a 27 ans à Landrethun et n’ayant pas connu d’autre lieu d’habitation, la question s’est posée à mon calaisien de mari et à moi-même il y a deux ans pour notre future habitation.
Mon mari travaille à Roissy comme gardien de la paix et je suis directrice d’une école de Guînes. Notre souhait était de rester dans le secteur d’Ardres, mais à Landrethun, cela était mission impossible, car il n’y avait aucun terrain de libre. La chance et le bouche-à-oreille nous ont mis sur la piste de notre terrain actuel, suite à un désistement.
Aujourd’hui, à deux mois de notre aménagement, nous sommes heureux d’avoir construit ce nid d’amour dans le centre du village. Nous sommes entourés de voisins charmants. La rue est tranquille. Le village est très entreprenant et les associations ne manquent pas. L’école a très bonne réputation avec plein de services associés (cantine, garderie). Il est sûr qu’ayant toujours vécu ici, l’ambiance du village et ce dynamisme qui en ressort, nous ont conforté dans ce choix.
Nos enfants connaîtront, nous l’espérons en tout cas, cet esprit campagnard, tout en profitant d’une bonne qualité de vie.
Propos recueillis par Christiane Liné
Photos: l’église de Landrethun ; la chapelle de Yeuse; Le Sacré Cœur
LES JEUNES AGISSENT…
Un été au Vietnam
Brune NOEL est étudiante en médecine, elle nous parle aujourd’hui de ce qu’elle a vécu au Vietnam l’été dernier…
Durant mes études de médecine, j’ai eu l’occasion de partir deux mois au Vietnam pour valider l’un de mes stages hospitaliers. L’objectif de ce stage était de découvrir une autre médecine, au sein d’un pays culturellement très différent.
J’ai pu, grâce à ce stage, visiter le pays dans son ensemble, mais c’est à Hué, au centre du Vietnam, que je me suis installée pour une durée totale de six semaines.
Hué est une petite ville très calme, tranquille, pleine de charme et très accueillante. Les déplacements se faisaient à vélo, ou en motobike au sein des rues vietnamiennes qui peuvent être comparées à une véritable jungle de véhicules à deux roues. Je logeais en compagnie de deux autres amies étudiantes en médecine dans une Guest House, le long de la rivière des parfums.
Le stage dans l’hôpital central de Hué s’est déroulé pendant six semaines. Cet hôpital est l’un des plus grands du centre Vietnam et regroupe de nombreuses spécialités. J’ai choisi le service de pédiatrie. Le département de pédiatrie se situe dans un bâtiment à part qui a été construit en 2003 par une organisation américaine.
C’est avec curiosité que je regardais le fonctionnement de ce département. Tous les jours, j’ai découvert de nouveaux cas grâce à certains médecins anglophones ou francophones. Les médecins (BAC SI en vietnamien) étaient très accueillants et ravis de me présenter des pathologies spécifiques de leur région et de leur pays. J’ai pu ainsi visiter le service des maladies infectieuses et de médecine traditionnelle.
Quelques particularités du fonctionnement hospitalier vietnamien m’ont interpellée :
- Ce sont aux familles de nourrir et de s’occuper de leur parent malade, la cuisine se fait donc dans la chambre.
- Le secret médical n’existe pas au Vietnam, tout le monde écoute le diagnostic du médecin qui passe de lit en lit.
- De plus, le manque de moyens fait qu’il y a environ 8 à 10 lits par chambre. Chaque patient a son lit, et, pour les enfants, les parents dorment sur le même lit. Ils sont donc 3 ou 4 par lit.
Lors de ce stage, j’ai eu l’occasion d’effectuer une mission de deux jours à Phù Thuan, à 15 kilomètres de Hué, dans l’école transformée en dispensaire pour ces deux jours. C’est un petit village qui n’a pas accès aux soins facilement. Le but de cette mission est de distribuer des médicaments gratuitement aux villageois qui n’ont pas d’argent ni pour aller en ville, ni pour consulter un médecin, et encore moins pour acheter des médicaments. L’hôpital de Hué organise plusieurs missions dans l’année et quasiment toutes les spécialités y sont représentées, même la chirurgie.
Le voyage s’est ainsi terminé par quinze jours de visite du Vietnam, avec passage obligé par Ho Chi Minh, le delta du Mékong, Hanoï, la Baie d’Along, Sapa, Hoi An…
Ce stage fut une expérience unique et personnelle d’approche du monde médical à l’étranger en tant qu’étudiante en médecine. Le Vietnam est un pays très riche par sa culture, son art de vivre, et sa religion bouddhiste. Il mérite d’être visité et s’y intéresser plus longuement.
Brune Noël
Photos Brune Noêl ; Ecole de Phu Thuan et Consultation pédiatrie
TEMOIGNAGE
Impressions d’un premier pèlerinage
Nous sommes arrivés à Lourdes à 18 h 40 après une journée de train, le soleil était déjà au rendez-vous. La découverte de la chambre, le service du dîner et la journée touchait à sa fin. Après le repas, nous avons voulu découvrir le site, notre hôtel était à deux pas. Les dernières lueurs du jour avaient disparu et, se renseignant, nous sommes allés nous recueillir à la grotte où une foule de pèlerins priaient en silence et voir ces gens touchés par la Grâce de Marie nous a occasionné un choc, nous a émus. Nous nous sommes joints à eux pour élever nos prières à la Dame de la grotte. Et que dire de la procession mariale du soir ? Voir revenir sur le parvis de la place cette foule empreinte de ferveur au-delà de tous peuples, de toutes races, se côtoyer pour s’unir à la même prière, le même chant entonné dans des langues différentes et les faire monter vers Marie.
Le lendemain, la messe à la grotte en association avec le diocèse de Toulouse m’a remué le cœur par tant de sincérité dans les sentiments. Quel est donc cet engouement que l’on voit transpirer dans le visage des pèlerins et des malades ? Est-ce cela la foi ? Si oui, alors j’entrevois le long chemin que j’ai encore à parcourir pour y parvenir. L’après-midi, échange sur le pardon. Que de questions encore à me poser pour pouvoir pardonner à mon prochain ! Quels sont les chemins tortueux à prendre pour arriver au pardon ? Le pardon sans tâche avec humilité, sans amertume.
Samedi, le chemin de croix dans la prairie. Les textes lus étaient beaux, nous renvoyaient à des situations actuelles et par-delà, bousculaient nos acquis.
Ma foi est-elle aussi grande que celle des pèlerins ?
Dans cette ambiance recueillie, nous côtoyons la misère humaine et nos maux si grands soient-ils nous paraissent dérisoires par rapport à tous ces malades que l’on voit et, paradoxalement, la vue des malades nous choque moins que celle d’un handicapé dans notre ville. Peut-être est-ce à cause des sourires permanents qui ornent leurs visages ; ces malades ont une gaîté que leur donne leur foi, en ce lieu magique. Personne ne peut rester insensible à tant de misère et tant de foi. Ici, la foi a mille visages, mille histoires, mille renoncements, mille recommencements.
Dimanche matin, messe internationale à la basilique saint Pie X. Basilique grandiose, moderne et un peu froide, mais vite réchauffée par les prières et la ferveur des fidèles venant de tous pays et de tous continents.
Vivre la procession mariale de l’intérieur, en cortège, est encore d’une autre dimension. Qui peut rester froid à la vue de ces milliers de prières, ces milliers de cierges allumés ? Cette communion de tous, de tous ces peuples, races et cultures différentes qui font monter la prière avec une force inouïe. Quel engouement dans ces milliers de « Notre Père », de « Je vous salue Marie » et de « louange à Notre Dame de Lourdes » où tous les pénitents, faisant la procession mariale ou la regardant, lèvent leurs cierges vers les cieux élevant ainsi leurs prières plus haut, vers Marie. Il faut vivre des instants comme ceux-là ! Cela remet en question les fondements de notre foi. Est-ce que ma foi est aussi grande que celle de ces pèlerins ?
Personne ne revient de Lourdes comme il y était venu.
Pour ma première venue à Lourdes, je tenais à me rendre à la piscine. Pourquoi me direz-vous ? Je ne saurais le dire. Cela était devenu dans mon esprit comme une obligation, un passage obligé pendant cette semaine. J’étais donc assis sur les bancs, attendant mon tour, quand est arrivé un garçon d’une bonne vingtaine d’années en fauteuil roulant, se laissant conduire par un hospitalier, et venant eux aussi se baigner dans la piscine. Les garçons étaient anxieux, se demandant ce qui pouvait leur arriver. Les handicapés étant prioritaires, ce qui est normal, les garçons sont passés avant que je ne passe derrière le rideau donnant accès aux piscines. Je revois encore le visage transformé de la personne handicapée par cette plongée dans l’eau, les yeux illuminés, le sourire aux lèvres, cherchant du regard son accompagnateur, pour se taper dans les mains, comme le font les jeunes d’aujourd’hui… ils étaient devenus rayonnants.
Lourdes a trop de notoriété, trop de renommée, chargé de trop d’histoires pour que l’on vienne ici par hasard, comme l’on irait visiter une cathédrale de passage dans une région, ou sur un coup de tête. Ce voyage à Lourdes est prévu de longue date et l’on vient avec de bonnes raisons, des intentions précises. Certains viennent pour voir, d’autres pour accompagner des pèlerins convaincus de la nécessité de faire « son pèlerinage », d’autres encore pour visiter la région, mais aucun n’en ressort comme il était venu. Arrivé en ce lieu, tout au moins pour moi, pour la première fois, c’est comme un enchantement, un philtre qui envoûte les participants. A quoi cela est-il dû ? Je ne sais pas et je laisse à chacun de trouver la réponse adéquate en son âme et conscience.
Photos : procession à Lourdes, Philippe Labre et Pierre Liné portant le cierge
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Balinghem : des équipes actives
Equipe du Rosaire : Responsable : Mme Emmanuelle Leterme
Responsable adjointe : Mme Hélène Lefebvre
Membres : Mmes J. Etchepare, J. Verriest, G. Laurent, P. Bourlois.
Réunion tous les premiers lundis de chaque mois de 14 h 30 à 16 h 30.
Toute personne est la bienvenue…
Service Evangélique des Malades. : Mmes E. Leterme et J. Verriest
Equipe Liturgique : Mmes N. Devriendt, P. Cocquet, E. Leterme, B. Vandenberghe, N. Finot
Accompagnement des familles en deuil : Mmes E. Leterme, M-F. Bourel et H. Lefebvre
Intendance de la Grotte de Balinghem (fleurs, bougie chaque jour) : Mme A. Ducrocq
Diffuseurs de Regard en Marche : Mmes A. Ducrocq et S. Fontaine.
In memoriam
Anne Marie Soupé nous a quittés. Pendant toute sa vie, elle a été très active dans notre communauté. Ses activités ont été multiples : la préparation des liturgies dominicales, le Service Evangélique des Malades, l’accompagnement des familles en deuil, la diffusion du journal paroissial… Par ailleurs, son action s’étendait à la communauté d’Emmaüs à Les Attaques.
Lors du service de ses funérailles, l’église était trop petite pour tous ceux qui ont voulu lui rendre hommage. L’équipe de Regard en Marche veut elle aussi la remercier et exprime à sa famille ses sincères condoléances.
Rappel pour la catéchèse
PROFESSIONS DE FOI
Temps fort : Lundi 7 et mardi 8 avril 2008
Profession de Foi : mardi 8 avril 2008 à 19 h à l’église d’ARDRES
Messes solennelles :
Dimanche 25 mai
10 h à BREMES pour les enfants de Balinghem, Brêmes et Rodelinghem
11 h 30 à ARDRES pour les enfants d’Ardres et du Collège Notre Dame de Grâce
Dimanche 8 juin
10 h à NORDAUSQUES pour les enfants de LANDRETHUN, LOUCHES, NIELLES et NORDAUSQUES
11 h 30 à BOIS EN ARDRES pour les enfants de BOIS EN ARDRES
Les dates pour les premières Eucharisties seront décidé en fin d'année.
Voir d'anciens extraits:
2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre
2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre
2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,
2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,
2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,
2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre
2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre
2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués
2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre
2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre
2016: février, mars, mai, novembre,
2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
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