extraits du journal local REGARD EN MARCHE
Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES .
JUIN 2008
EDITO
Chers amis lecteurs,
Dans le dernier numéro de votre magazine Regard en Marche, nous vous annoncions la sortie d’une nouvelle formule. Aujourd’hui c’est chose faite. Vous avez entre les mains le nouveau journal. Toute l’équipe de rédaction espère que vous le trouvez beau. Il n’est jamais facile de changer nos habitudes. Cependant, nous avons osé quelques nouveautés.
Notre souci premier, après maintes réflexions, a été de donner un nouveau souffle à notre journal. Il nous fallait pour cela rejoindre le plus grand nombre, ceux dont l’Eglise est loin. Bien que nos lieux de culte ne soient pas aussi remplis que par le passé, notre société est de plus en plus en quête de sens. Aussi de nouvelles rubriques apparaissent pour approfondir notre foi, avec des réponses que nous essaierons les plus simples possible.
Chers amis, nous espérons que vous trouverez toujours autant de plaisir et de joie à nous retrouver chaque mois pour essayer de bâtir, ensemble, un monde fait de solidarité, de bonheur, d’amour et de fraternité.
Bonne lecture à tous.
Marie Paule Ledez
Présidente de l’Association Regard en Marche
AU FIL DU TEMPS
Un autre regard
Il y a de la rigueur dans l’air et les mauvaises nouvelles vont vite. Le prix du baril de pétrole s’affole, le coût de la vie est à la hausse tandis que le moral de tout un chacun est à la baisse. Il nous faut revoir nos habitudes de consommateur et faire face à la menace ou tout simplement surmonter le défi. Les uns maugréent contre ce qu’il aurait fallu faire et qui n’a pas été fait. D’autres se remettent au jardinage, font du co-voiturage ou inventent mille autres façons de faire des économies.
Alors, pourquoi ce matin-là, les collines qui enserrent mon village me sont apparues aussi belles ? Les feuilles des arbres avaient pris un joli vert qui sera encore différent demain. Le colza du champ d’à côté a de belles fleurs jaunes. Il y avait aussi ce pigeon ramier qui passait et repassait devant ma fenêtre, une brindille au bec, préparant sans doute le nid de ses oisillons ? Le merveilleux serait-il à notre porte ? Malgré les évènements que nous rencontrons sur notre route, la nature, chargée d’espérance, reprend vie année après année. Rien ne se fige à jamais… et comme le dit cet adage plein de sagesse : « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !!! »
Christiane Liné
JOIES ET PEINES
BAPTEMES
Le 13 avril : Yoran FRELECHOUX-TRONSCORFF, Maxime LEROY, Etienne MOISSANT, Floriade FORTIN-MONTSINGA, Florian OBERT, Mathis PLOUVIN
Le 27 avril : Thomas FONTAINE, Roza REGNAUT, Clément ROBE
MARIAGE
ARDRES le 12 avril : Benoît ROUSSEL et Amélie FLITZ.
DECES
ARDRES : Le 9 avril : Mr Jack BRAUN – le 30 avril : Mme Marie-Thérèse THIRARD, 82 ans
BREMES : Le 14 AVRIL : Mme Christiane COLLIN, 83 ans – le 28 avril : Mr Claude MAQUET, 71 ans
NIELLES : Le 29 avril : Mr Claude REBIER
AGENDA PAROISSIAL
Préparation au baptême
Les dates pour les baptêmes sont fixées : 13 et 27 juillet, 10 août, 14 et 28 septembre.
Les préparations au baptême auront lieu les lundi 2 juin, 7 juillet et 1er septembre à 20 h 15 à la Salle Notre Dame à ARDRES.
Carte blanche à LOUCHES
C’était le bon temps
J’habitais un village de l’ardrésis. Un village avec une place, quelques rues, quelques chapelles propices aux neuvaines en tous genres, un village composé de quelques hameaux rassemblant des gens ayant les mêmes motivations et bien souvent les mêmes occupations. C’était le bon temps ! Il faisait bon vivre dans ce village, un village-rue. Il n’était pas rare de voir trois générations habitant la même maison. Tout le monde avait un travail et, attenant à la plupart des maisons, il y avait un lopin de terre, le courtil, qu’on cultivait et une basse-cour.
C’était le bon temps ! on ne vivait pas toujours chichement, mais on ne manquait de rien… à Louches, on avait l’essentiel et l’on vivait dignement dans le respect des traditions locales.
C’est dans ce village que je vécus mon enfance parmi les gens de peine et de métier. J’habitais une maison avec pignon craie et murs en torchis, orientée comme il se doit pour résister aux assauts des vents dominants.
Dans la rue principale de mon village, la Leulène, une route que les Romains empruntaient déjà, il y avait un menuisier, le ronronnement de ses machines me charmait. Il y avait aussi un boucher charcutier, un boulanger. Il y avait encore un forgeron aux muscles d’acier qui façonnait le fer à grands fracas et une ferme, que dis-je ? près de trente fermes embauchant des dizaines d’ouvriers et, au moment des récoltes, des saisonniers accouraient d’Espagne et du Portugal, on croit rêver ! Il y avait même un tailleur ! Et maintenant ? Il n’y a plus de boulanger, ni de tailleur, ni de charcutier. Il n’y a plus que huit fermes employant au total deux ouvriers agricoles, mais on dénombre trois entreprises de maçonnerie. Et une déchetterie, témoignage d’une époque de consommation.
Mais, pourquoi ce bouleversement ?
Un jour, un tracteur fit son entrée au village, il suscita bien des convoitises, puis il en vint un autre et puis encore un. On n’entendait plus qu’eux, les chevaux cessèrent de hennir, les ouvriers agricoles devinrent ouvriers d’usine dans les villes voisines et ils durent se rendre à leur travail en auto.
Quelques-uns partirent habiter la ville où ils eurent parfois un petit jardin. La campagne se vidait, la ville beaucoup plus attractive grossissait. La mécanisation, le machinisme étaient à l’origine de ce phénomène et puis voilà, depuis quelque temps la superficie des terres agricoles diminue. Là où poussaient céréales et betteraves poussent des maisons. Des maisons qui n’ont ni pignon en craie, ni murs en torchis. De belles maisons, de toutes formes et de toutes couleurs, construites avec des matériaux d’aujourd’hui. Des hameaux nouveaux se créent, les quartiers s’agrandissent et fusionnent le long de la Leulène, la quasi-totalité des propriétés sont mitoyennes, il reste encore quelques espaces verts, mais pour combien de temps ?
En effet notre village enfle, qu’il ne fasse pas comme la grenouille de la fable de La Fontaine ! et les villes se vident. Ceux qui étaient partis reviennent, les enfants de ceux qui étaient devenus citadins malgré eux, font construire leur maison chez nous. Nous étions 700 à Louches en 1990, et voilà qu’à grands pas l’on se dirige vers les 1000 habitants.
Pourquoi cet engouement ? Est-ce parce que les louchois sont accueillants ? Cela se sait depuis l’exode de la dernière guerre, de nombreux calaisiens démunis et en danger au moment des bombardements, furent accueillis spontanément dans les familles de notre commune. On sait aussi qu’en 1658, Louis XIV dormit à la ferme du Rouge Camp, on n’y servait pas encore la soupe louchoise qui fait la renommée de la randonnée organisée à la saint Jean par l’association « La vie, les fleurs »
Est-ce par nostalgie ? Est-ce parce que l’esprit de propriété se développe ? Est-ce parce que les terrains sont moins chers ? Il y a sans doute un peu de tout cela mais surtout les gens veulent vivre autrement. Cette arrivée massive engendre de nouveaux besoins, il faut des centres aérés, des garderies. Autrefois, dans les familles, pas besoin de centres aérés, les jeunes avaient de multiples occasions de rendre service, de s’occuper : préparation des feux, cueillettes des fruits, soins à la basse-cour, glanements, emplettes dans les commerces locaux, aide aux personnes âgées.
Il y avait toujours quelqu’un à la maison au retour de l’école, peu de mamans travaillaient, et puis, au coin de l’âtre, dans son fauteuil, il y avait l’aïeul qui transmettait son savoir.
Ce temps est révolu, c’était un autre temps… celui qui vient sera comme nous le ferons.
Qu’il est beau notre village !
Pour le contempler, prenez du temps. Montez jusqu’à la chapelle saint Louis, plantée depuis des siècles sur le mont de Guémy. Là, regardez vers le nord, vous verrez certes les bateaux navigant sur la Mer du Nord et toute la plaine des Flandres, mais vous verrez aussi le hameau du Hagemberg avec ses maisons blanchies perchées sur un mont et notre village blotti au pied de la colline, dominé par le clocher de l’église, qui vient de se faire un lifting.
En flânant parmi les rues et les chemins, vous découvrirez les traces du passage des hommes : puits, chapelles, brasseries, borne romaine, tour de Crézecques, château, pigeonniers. Si vous savez regarder, avec un peu d’imagination, elles vous parleront, elles vous conteront une histoire des hommes, une histoire que tous ensemble nous écrirons, jour après jour avec nos petites histoires.
J.Cl. R, C. R, M. D, A. R.
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Voici le temps de la fête…
Ce jeudi 1er mai 2008, Fête de l’Ascension mais aussi fête pour les enfants de deuxième année de caté.
Fête car 26 enfants ont fait leur Première communion en l’église d’Ardres.
13 garçons et 13 filles recueillis, accompagnés tout au long de l’année par leurs catéchistes répondant à leurs interrogations, leurs « pourquoi ».
Oh oui ! ils attendaient ce moment de pouvoir recevoir le « corps du Christ » pour la première fois de leur vie, ce moment si important, pouvoir être en contact personnel avec le Christ en créant une relation intime. Faire sa première communion c’est prendre conscience aussi que Jésus est tout proche d’eux.
Ces 26 enfants étaient recueillis et heureux d’avoir fait un « pas de plus » dans leur vie de chrétien...
Béatrice Lefebvre
Temps fort de Profession de Foi
Près de 90 jeunes, répartis sur deux lieux ARDRES et NORDAUSQUES, se sont retrouvés les lundi 7 et mardi 8 avril pour le temps fort de profession de foi.
Le thème était « Sur les pas de Saint Pierre » : l’approfondissement de la relation entre Pierre et Jésus était le fil conducteur de ces deux journées.
Dans un premier temps chaque jeune a établi sa carte de relations (famille, amis, copains…) et a réfléchi à ce que pouvait signifier « être un ami selon la bible » puis un jeu de l’oie a été proposé pour découvrir les textes d’Evangiles relatant les moments forts entre Pierre et Jésus où se mêlaient la confiance et les incompréhensions, les doutes. Le lendemain, un moment a été consacré à la vie du chrétien à travers des témoignages de jeunes dans les mouvements ou à l’aumônerie et ensuite les jeunes ont réfléchi sur leurs relations avec Jésus, les éventuelles difficultés à croire en Jésus vivant au milieu de nous.
L’organisation prévoyait des moments en grand groupe et des échanges en petites équipes animées par des catéchistes et des jeunes lycéennes. Les jeunes avaient amené leur pique nique afin de favoriser la communication et la convivialité.
Le point d’orgue de ces deux jours a été la célébration du mardi soir c'est-à-dire véritablement la Profession de Foi : Les jeunes avaient également préparé des prières d’action de grâce qu’ils ont lus devant leurs parents et ils ont, bien entendu, proclamé le « JE CROIS EN DIEU ». Le baptême a été rappelé par les 4 éléments : l’eau, la croix, le vêtement blanc et la lumière.
Ce temps fort et cette Profession de Foi seront repris le dimanche de la messe solennelle, c'est-à-dire, le 25 mai ou le 8 juin.
Les catéchistes espèrent que cette Profession de Foi sera un élan, un tremplin pour continuer à cheminer dans la Foi et, pourquoi pas, vers le sacrement de confirmation.
Mme Pavy
Parole en fête à Bois en Ardres
Rendez-vous était pris en ce dimanche 26 avril à la Salle en Etoile pour 10 heures…
Enfants, jeunes et adultes de tous âges ont participé à cette troisième rencontre.
Dès l’arrivée, le café ou un jus de fruits nous a accueilli de façon sympathique ; déjà les conversations vont bon train, des groupes se forment naturellement, puis chacun entre dans la salle où nous attendent Philippe et Annick.
La conversation s’engage :
- Bonjour mes gins, bonjour Annick…
- Bonjour Philippe !
- T’es n’a pont l’air d’être dans t n’assiette, ch’matin !
- Acoute, chi : min garchon, y vient d’m’apprinde qui veut partir faire des études à chinquante kilomètres de l’mason !
- Ben alors ! ch’est pu un pitit, asteur ! cha lui fait quel âge ?
- 18 ans ! mais té comprins, pour mi, ch’est toudis min pitit !
- Il a peut-être eune tite copine et qu’té sais pont !
- Des copines, y n’in fréquente, mais ch’est des copines, ch’est tout !
- Si té veut ! Mais qui s’in va, je n’vois pont l’différence !
- Té comprins rien à rien ! Mi j’vais l’perde ! j’vas pus l’vire ! Tous ches kilomètres inter nous deux !
- Mais, si té l’vois pus, ch’est pont pour cha qu’té va l’oublier ! ch’est pareil pour li ! Y t’verra pus, mais y pinsera à ti quand même ! Il arviendra bien pour faire s’lessive !
- Ouais ! Mais cha fout les boules ! Y peut faire des mauvaises rencontres ! Cha n’est plein les journaux d’ces affaires-là !
- Acoute cor un coup ! Si té l’encourage pont, laisse-le aller quand même, Il aura du r’gret tout s’vie et ti peut être même aveuc ! Il pourra même te l’arprocher plus tard !
- Ouais ! Mais si y s’casse la gueule ?
- Cha li f’ra eune expérience ! Les r’grets qui font l’plus mal, ch’est ceux que l’on s’fait à soi-même ! Quand les gins y t’donnent du remords, té trouve toujours eune excuse pour te prouver qui n’ont pas raison, mais les reproches quand ils viennent de ti, té peux pus trouver d’excuse, et ceux-là y font mal !
- Ch’est vrai ! t’a p’t’ête raison, mais cha m’fait d’la peine quand même !
- Acoute c’que j’vas t’dire ! Mi, quand j’ai comincé à travailler, y a déjà gramin, tous les soirs, j’allos rinde visite à m’grand-tante à l’sortie du boulot. L’hiver elle faijot une boisson à base de citron, elle étot tiède, elle s’réquauffait sus l’coin du fu, mais ch’était bon ! Souvin, quand y fait frod, j’y pinse et j’ai cor sus m’langue et dans m’bouque sin goût et dans mes narines, j’arsins cor l’odeur… M’tante, elle est partie, mais y m’arrive cor à la sortie du boulot d’arpinser à m’tante, je n’lai pas cor oubliée !
- J’sais ben ! Mais min gamin, y va m’manquer !
- Hou la ! T’a vraimin l’moral dans tes chaussettes !
- Que veux-tu ! C’est la chair d’ma chair ! Vous ôtes, les hommes, vous n’pouvez pas comprinde !
- Quoi qu’on n’comprind pont ! Ch’est vrai, on n’a pas mis au monde ches éfants, mais on a quand même des sentiments, on n’les fait pas vir, mais on n’éprouve quand même !
- J’avos pont pinsé à cha !
- Acoute eune fois ! Quand té fais un gâteau, aveuc eune recette de t’grand-mère, té sors l’papier qu’t’a récupéré ou que t’grand-mère, elle t’a écrite, et quand té l’fait, té pinse à elle, te l’perd surtout pas, ch’est trop précieux !
- Ouais ! Ch’est comme l’molin à café de l’aut’ grand-mère qu’jai mis sus min buffet, je l’astique toutes les semaines !
- Mi j’pinse à m’grand-mère quand é j’vois quiqun qu’i s’brûle : j’intinds cor m’grand-mère dire : y a pas pus vaillant qu’un fainéant qui s’brûle ! »
- Moi ch’est quand min garchon qui m’demande à minger, ma grand-mère elle dijot : ch’est eune bonne maladie » et min grand-père y répliquot : « Minge du gros pain, min fiu, cha nourrit. »
- Bin, té voit, y sont pus là, mais té pinse quand même à eux !
- Pour min garchon, j’vas li donner l’stylo plume ed sin père, y pinsera pus souvent à nous.
- Là ! Voilà ! T’as tout compris !
Cette saynète est une entrée en matière à propos de l’Evangile du jour qui nous parle de la présence visible et de celle du Ressuscité seulement accessible à tous les croyants.
Les différents ateliers ont travaillé sur ce thème, sur l’Esprit Saint présent dans notre vie. Puis nous nous retrouvons tous. Les plus petits reviennent en chantant : « Chantez, dansez, Christ est vivant ! » Puis quelques jeunes ont résumé les réflexions, les découvertes faites dans les ateliers. « J’aime bien la lecture à quatre voix, dit Romain, on écoute vraiment, on est attentif à ce qui se dit… »
La synthèse de Monsieur l’abbé Bernet a rappelé que nous ne sommes pas orphelins, Jésus est là parmi nous, il ne nous quitte plus. Son Esprit nous aide dans les difficultés, au milieu des attaques et de l’ironie à l’encontre de nos convictions chrétiennes. Il nous invite à le prier quand nous sommes tentés de baisser les bras. Grâce à l’action de l’Esprit défenseur, nous tiendrons bon dans notre fidélité au Christ.
L’eucharistie vient clore ce rassemblement. Parole en fête est maintenant bien entré dans nos habitudes : chaque fois, les paroissiens viennent plus nombreux, signe que ce rendez-vous plaît par le ton différent, par le changement dans la façon d’annoncer l’Evangile.
Alors, nous attendons avec une certaine impatience la prochaine fois.
Philippe Labre et Françoise Cordonnier
TRIBUNE LIBRE
C’est la semaine de l’amitié, prends-toi du temps pour vivre.
Deux amis étaient perdus dans un désert aride sous un soleil brûlant en n’ayant qu’une très faible quantité d’eau. Au bout d’un moment, la chaleur est telle, qu’ils en viennent à se disputer les dernières gouttes.
L’un des deux donna une gifle à l’autre. Ce dernier, endolori, mais sans rien dire, écrivit dans le sable : « Aujourd’hui, mon ami m’a frappé »
Etonné, son ami ne rétorqua rien, il s’excusa et tous deux continuèrent leur chemin. Le lendemain, ils arrivèrent à une oasis. Aussitôt arrivés, ils allèrent se baigner dans un point d’eau. Mais celui qui avait écrit sur le sable perdit connaissance et se noya. Son ami plongea et le ramena sur la terre ferme. Après avoir repris son souffle, celui-ci prit une pierre et y grava ces mots : « Aujourd’hui, mon ami m’a sauvé la vie. »
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : « Quand je t’ai blessé, tu as écrit sur le sable, et maintenant sur la pierre. Pourquoi ? »
Il lui répondit alors : « Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer, mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour vous, nous devons le graver sur la pierre où aucun vent ne peut l’effacer.
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et tes joies dans la pierre.
D’après un conte philosophique,
Béatrice Bouquet
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