extraits du journal local REGARD EN MARCHE
Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES .
JUILLET - AOUT 2008
EDITO
La Prière, est-elle encore d’actualité ?
A cette question, on a envie de répondre non. Et plus d’un jeune n’hésiterait pas à lancer : « La prière c’est complètement ringard ! » On rappelle beaucoup ces temps-ci les évènements de mai 68. Pendant cette période il n’était pas bien porté de se tourner vers Dieu, la prière était considérée comme humiliante pour l’homme, comme aliénante, assujettissante : c’était une attitude infantile. Un homme, un vrai, ne s’abaisse pas devant quelque divinité que ce soit…
Aujourd’hui, il existe moins d’opposition, moins de mépris, mais les obstacles sont nombreux. Ne nous voilons pas la face : à moins d’une grâce particulière, il est difficile de prier : même les moines le reconnaissent ! Le temps de la prière est souvent un temps d’épreuve : Jésus je ne te vois pas mais je crois que tu es vivant et que tu nous accompagnes dans notre prière… Oui, oui, mais en attendant on ne voit rien, on ne ressent pas grande émotion. La prière c’est un voyage au bout de la nuit ; Saint Jean de la Croix, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, Mère Térésa savent bien que prier est difficile.
Les obstacles sont nombreux ? Demandez aux enfants qui ont prié pour la guérison de leur mamie et pleuré leur mort : comment leur faire comprendre que Dieu n’est pas un service de dépannage, que la mort fait partie des lois de la vie et que personne n’y échappe. Il n’est pas rare que des prières non exaucées soient à l’origine d’un abandon de la vie spirituelle et d’une incroyance durable.
Toutes les religions ont ceci en commun : les croyants se tournent vers leur Dieu pour lui adresser leur action de grâce et leurs demandes. ‘’Demandez et vous recevrez’’ nous a dit Jésus. ‘’Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon Nom, il vous l’accordera’’ Mais ne demandons pas n’importe quoi. Purifions nos demandes, demandons ce qui est vraiment bon pour nous.
Abbé Jean BERNET
TEMOIGNAGE
Mission humanitaire en Biélorussie
Saisissant l’occasion d’un voyage en Biélorussie, organisé par le Secours populaire du Nord-Pas-de-Calais, nous avons décidé d’aller faire un petit « coucou » comme 21 familles d’accueil, à Dzmitry qui était venu passer un mois chez nous, et dont le lieu de vie est pollué par la folie des hommes : Tchernobyl. Trois heures d’avion : Paris - Minks (la capitale).
Accueillis à l’aéroport par des policières ! Plantureuses !... mais de véritables cerbères.
Quatre heures de bus : Minsk – Moghilev, ville se situant à environ 200 km de la frontière russe et de la frontière ukrainienne. C’est de ce secteur, que nous viennent les jeunes ayant un grand besoin d’air pur et surtout de l’air venant de la mer.
A la descente de l’autocar, les jeunes avec leur famille attendent leur « famille d’accueil ». De jeunes étudiantes en langue française servent d’interprètes. C’est l’heure des grandes retrouvailles. C’est une très grande joie pour eux, malgré le dénuement certain, de pouvoir rendre l’accueil que leurs enfants reçoivent….
Dzmitry est présent avec sa sœur, sa mère et une personne qui les a conduits. Mais il nous faut les chercher, car ils se trouvent en retrait dans le hall de l’hôtel… Nous faisons donc connaissance de la famille de Dzmitry, et c’est avec beaucoup de gêne que sa mère nous apprend qu’elle est dans l’impossibilité de nous recevoir. Cela reflète une grande misère, mais aussi un grand besoin d’amitié.
Après leur départ nous nous interrogeons et nous décidons d’aller chez eux, pas très longtemps, pour ne pas les gêner et de leur apporter ce qu’il y a de plus important : des victuailles et de l’amitié.
Dès le lendemain, nous alertons toute personne pouvant nous aider dans la programmation de notre déplacement : responsable de l’organisation du voyage, interprète. Un membre de la sécurité de l’hôtel nous trouve le taxi, en négociant le coût, et nous accompagne gratis pour nous servir d’interprète. Il nous fallait savoir où habitait Dzmitry : 80 km de route, plus 70 km de piste à l’intérieur de la zone hautement contaminée, où pas un oiseau, pas un seul animal ne vit. Les services officiels estiment, qu’il y aurait encore un millier de personnes. Les villages sont vides, les maisons à l’abandon. Là où habite Dzmitry la famille est seule dans le village.
C’est avec joie, mais de la gêne que nous sommes reçus. Nous y laissons nos présents, gage d’amitié et décidons la maman de laisser venir ses deux enfants chez nous, au mois de juillet, à l’immense joie de Victoria.
Sur la route du retour, l’homme, qui nous servait d’interprète, nous dit: « en pénétrant dans cette maison, et en y voyant cette misère, ce n’est pas une pierre mais une poutre que j’ai reçue dans l’estomac ! »
Ange Marie et Gérard Ferrant
Photo : à gauche, Ange Marie et Gérard à Moghilev
AU FIL DU TEMPS
Départ en Vacances
Je m’appelle Pierre et j’ai cinq ans. J’ai aussi une petite sœur. Chez nous, chaque départ en vacances est un véritable parcours du combattant.
Maman a fait les valises, rangé la maison, préparé le pique-nique pour manger en route. Papa a d’abord vérifié que tout était O.K. pour la voiture, a réussi a y faire entrer tous les bagages et a installé les vélos à l’arrière. Il a aussi tracé l’itinéraire pour arriver à notre lieu de villégiature.
Après un faux départ (on avait oublié le doudou de la petite sœur), on est en route pour faire les 800 km qui nous séparent de notre gîte. Demain, nous pourrons profiter de la mer, faire de grandes balades dans les dunes et retrouver les copains de l’an dernier.
Mais voilà, il y a beaucoup de circulation, de nombreux bouchons. Pourquoi tous ces gens prennent-ils leurs vacances en même temps ? C’est là que papa a commencé à s’énerver… Il a raté une sortie de l’autoroute. Maman a dit que son itinéraire était mal fait et ils se sont disputés : tu n’avais qu’à le faire toi-même lui a-t-il répondu !
Alors, j’ai pris ma grosse voix et je leur ai dit : ça suffit tous les deux, vous avez bientôt fini de vous chamailler !!! »
Ils se sont regardés et se sont fait un beau sourire. J’étais content et fier de moi.
Heureusement que nous sommes là pour remettre les parents dans le droit chemin…
Christiane Liné
TRIBUNE LIBRE
« Si Dieu est partout, pourquoi on prie dans les églises ? »
(Question de Lucas, 7 ans)
Dieu n’a pas vraiment d’adresse sur terre… Pas besoin de faire des kilomètres pour aller lui parler. Où que tu sois, il entend quand tu lui parles. Il suffit de faire le calme et de tourner tout ton cœur vers lui. Que tu sois dans ta chambre ou en pleine nature, il t’écoutera.
Pourtant, quand les chrétiens veulent prier, ils se retrouvent le plus souvent dans une église. Que ce soit une petite chapelle de campagne ou une cathédrale, ce qui frappe en premier quand on entre dans une église, c’est le silence, comme une bouffée de paix. Etre au calme, admirer la lumière dans les vitraux, cela permet d’écouter avec son cœur. La paix et la beauté sont des chemins vers Dieu. Et puis, c’est important d’avoir un lieu où se rassembler pour se tourner vers Dieu tous ensemble. Un peu comme une maison de famille où l’on aime partager ce qui nous rend heureux. C’est pour cela que les chrétiens se rendent à l’église… ce qui ne les empêche pas de prier aussi partout où ils vont.
Béatrice Bouquet
JOIES ET PEINES
BAPTEMES
Le 3 mai : Danaël DECLERCK, Lola DEHONDT, Louis COUSIN, Sacha BAYARD, Célia LASSALLE.
Le 24 mai : Eliott BOGAERT, Erwann DUCROCQ
MARIAGE
LOUCHES
Le 31 mai : Nicolas DEFFRENNES et Virginie DESCHAMPS
DECES
ARDRES : Le 16 mai : Mme Alfréda MOUILLOIR, 80 ans
BOIS EN ARDRES : Le 19 mai : Mr Rémy DUSAUTOIR, 73 ans – le 28 mai : Mr Charles DUNE, 88 ans
BREMES : Le 14 mai : Mr Noël LANNEZ, 77 ans
LOUCHES : Le 2 avril : Mr Moïse BECLIN, 78 ans – le 6 mai : Mr André QUENU, 81 ans – le 15 mai : Mr Philippe PATEY, 50 ans.
NIELLES : le 29 avril : Mr Maurice REBIER
Décès à la MAISON DE RETRAITE D’ARDRES : le 5 mai : Mr Michel VERILLE, 78 ans
Carte blanche à RODELINGHEM
La venue de Nastia à Rodelinghem
Un jour en parcourant La Voix du Nord, j’ai découvert cet article qui était un appel aux familles désirant accueillir un enfant de la région de Tchernobyl. Après réflexion commune, mon mari et moi avons décidé de nous inscrire au secours populaire pour aider ces enfants.
C’est ainsi que depuis deux ans, une jeune fille nommée Anastassia nous apporte du bonheur pendant un mois durant. Et oui, le bonheur que nous croyons lui donner s’est vite retrouvé en bonheur partagé. Quand nous avons découvert cette petite blonde, c’était un peu comme une nouvelle naissance nous faisant découvrir un nouveau visage, de nouveaux traits de caractère, une langue que nous ne comprenions pas. La vie ne réserve pas la même chance à chaque enfant. L’histoire de Nastia (son prénom français) est elle aussi atypique. Pour beaucoup d’entre eux le sol de Biélorussie présente une forte contamination radioactive et s’ajoutent des problèmes familiaux.
C’est avec un regard émerveillé qu’elle a découvert la vie française, nos paysages, la mer où elle est restée bouche bée.
Une formidable expérience où notre famille s’est agrandie d’un quatrième enfant par intérim.
Anne-Sophie et Patrick.
Photo : Dzalba
Association « Village en Fête »
L’association « village en fête » présidée par Mr Gilbert Gariniaux a vu le jour le 28 août 2001. Elle se compose de 12 membres du bureau et d’une vingtaine de membres actifs. Deux fois par an elle édite un journal « le Coudrou libre » qui connaît un franc succès auprès des villageois et qui commence à se faire connaître bien au-delà des frontières de Rodelinghem.
Chaque année est organisée « la randonnée des coudrous » qui fait transiter environ 800 marcheurs dans notre commune et aux alentours.
N’oublions pas de mentionner le Téléthon, auquel d’ailleurs participe la « chorale St Michel » et le spectacle patoisant qui lui aussi s’est fait une bien belle réputation. Les bénéfices réalisés à l’occasion de ces évènements servent à financer des actions diverses auprès des jeunes du village et du club des aînés tels des voyages, des repas gracieusement offerts, etc….
Je pense que par ces quelques lignes je vous ai permis de découvrir notre association et nous vous attendons nombreux lors de nos prochaines manifestations.
Qui a dit que l’on s’ennuyait à Rodelinghem ???
Marie-Noëlle
Premières Communions.
Le onze mai, jour de la Pentecôte notre petite église garnie de jolies fleurs a accueilli cinq premiers communiants et leur famille. Julie, Claire, Elisa, Léonie et Axel, bien préparés par Anne-Sophie, leur catéchiste, ont reçu Jésus dans leur cœur pour la première fois. Ils ont lu, chanté et même mimé le chant final intitulé « la Cathédrale ». La chorale, avec son dynamisme habituel, a rendu la cérémonie plus vivante.
Un merci particulier à Marie qui a interprété un morceau de son répertoire à la flûte traversière et à Eva qui a bien réglé le tempo avec son tambourin.
L’assemblée a pu apprécier le confort des nouvelles chaises récemment achetées par la paroisse avec le concours de la municipalité.
Espérons que le souffle de l’Esprit guidera ces enfants tout au long de leur vie.
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Sois marqué de l’Esprit Saint…
Beaucoup d’anciens ont reçu le sacrement de confirmation après leur première communion. Depuis quelques décennies, il n’en va plus de même, des adolescents ou même des adultes font le choix d’être confirmé quand ils sont prêts à s’engager plus avant dans leur mission de chrétien.
Samedi 10 mai en l’église Notre Dame de Grâce d’Ardres, trente cinq jeunes adultes ont reçu le sacrement de la Confirmation des mains de Monseigneur Jaeger. Une église comble a accueilli les confirmands accompagnés de leurs parents et parrain ou marraine de confirmation. Ils étaient venus des quatre coins du diocèse et une douzaine de prêtres entourait notre évêque.
Le choix de la veille de la Pentecôte n’est pas un hasard : comme les Apôtres, les confirmands sont envoyés porter l’Evangile dans leur milieu habituel, paroisse, travail, famille…
Le chant « Avec la force de l’Esprit » marquait la liturgie du sacrement et, après avoir rappelé aux parrains et marraines leur rôle auprès de leur filleul, Mgr Jaeger a posé l’onction du Saint Chrême sur chaque confirmand en lui disant : « Sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu ». Puis, il s’est adressé à chacun d’entre eux quelques instants.
La liturgie eucharistique a clôturé cette célébration recueillie. Les ardrésiens sont venus nombreux pour accompagner et prier avec tous ces jeunes adultes, en souhaitant que ce sacrement soit reçu par des jeunes de notre paroisse pour redynamiser notre Calaisis.
Françoise Cordonnier
Profession de foi
La Profession de foi a eu lieu le jour de la fête des mères, cette année encore à Ardres.
Quarante jeunes entourés de leur famille ont empli l’église Notre Dame de Grâce ce dimanche 25 mai, au point que de nombreuses personnes n’ont pas trouvé place dans la nef.
A l’issue de quatre années de catéchisme, les enfants se sont retrouvés pour une messe solennelle qui suivait le renouvellement des promesses de baptême qui s’est tenu le mardi 8 avril, au soir du temps fort de préparation de leur Profession de foi. Les catéchistes les ont accompagnés en ce jour, comme ils l’ont fait tout au long de l’année, espérant que tous ces adolescents poursuivent leur recherche spirituelle et souhaitent que leurs parents les aident à approfondir leur vie chrétienne en s’engageant vers le sacrement de confirmation…
A l’issue de la cérémonie, présidée par Monsieur l’abbé Bernet, et avant de retrouver leurs familles, tous ces jeunes ont sacrifié à la traditionnelle photo de groupe…
Bénédiction des enfants
Cette année encore, le jour de la fête de l’Assomption de la Vierge aura lieu la bénédiction des enfants à la chapelle saint Quentin.
C’est une coutume très ancienne que Monsieur l’abbé Bernet veut conserver vivace dans notre paroisse. Il aime bénir les petits enfants en souvenir de leur baptême. Aussi, il espère que beaucoup de paroissiens accompagnés de bébés et de jeunes enfants seront présents le 15 août à 10 h 30 devant la chapelle rue de saint Quentin à Ardres, pour renouveler cette tradition locale.
Hommage à Notre Dame
Comme dit la chanson, « je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… » C’était le temps d’avant, le temps passé, il y avait foule pour venir rendre hommage à Notre Dame de Grâce à Ardres.
D’après la brochure de Monsieur Ringot, aucun document ancien ne permet de situer la date précise à laquelle remonte le culte de Notre-Dame de Grâce à Ardres. C’est vers 1542 que la Vierge est amenée à Ardres lors des guerres contre les Espagnols. De nombreux pèlerins viennent depuis cette date rendre hommage à Marie. La procession se faisait à Ardres le jour de l’Assomption à une époque bien antérieure au vœu de Louis XIII en 1638. D’anciennes fondations, de 1582, mentionnent que Philippe de Bourgogne, curé de cette église, demande le Salve Regina au retour de la procession. En 1691 c’est en cette fête, que Monsieur Leblond, vicaire de la paroisse, mourut victime de son dévouement aux pèlerins de Notre-Dame. En effet, il est resté au confessionnal depuis cinq heures du matin jusqu’après midi, est sorti avec une extrême douleur de tête, est tombé dans une si grande faiblesse qu’elle lui a ôté la connaissance jusqu’au dernier soupir de sa vie, qui fut le lendemain, à onze heures le soir.
Plus tard, les marins sont venus à Ardres et les archives de l’église, avant comme après la Révolution, attestent un grand concours de Courguinois et de Courguinoises.
Pendant la Première Guerre, la procession et la neuvaine virent encore un nombre inaccoutumé de pèlerins du calaisis et de l’ardrésis. En 1916, à la grande procession participèrent des groupes spécialement importants de Nielles et Autingues, Landrethun, Ecottes, Rodelinghem, Louches, Bois en Ardres, Brêmes et Balinghem. En 1918, la neuvaine du 10 au 18 août amena encore une affluence considérable qui vit l’arrivée par trains spéciaux de plus de trois mille pèlerins.
Tous ces récits ont été consignés par Monsieur Ringot en 1954, je n’ai fait que les retranscrire dans ces lignes. Par contre, j’ai des souvenirs très précis de grandes processions qui se sont déroulées dans notre petite ville d’Ardres. Je me souviens plus particulièrement des processions qui commençaient à l’église et descendaient vers la route de Guînes, soit par la rue du maréchal Foch ou par la rue de Selnesse, ensuite remontaient vers le carrefour par le boulevard Constantin Senlecq puis remontaient l’avenue de Rouville où se tenait la foire aux manèges et les forains, pour rendre hommage à Marie, arrêtaient tous leurs manèges. Elles se poursuivaient par la rue des Lombards, la rue Parent-Réal, et se terminaient sur la Grand Place où était célébrée la messe, l’église ne pouvant contenir tous les pèlerins. Notre-Dame était portée à dos d’homme comme aujourd’hui encore ; les porteurs étaient plus nombreux, les jeunes en particulier, qui, comme moi étaient chrétiens, se faisaient une joie, un honneur de porter Marie.
Puisse au cours des années qui vont venir, revenir à une affluence raisonnable, pour vénérer celle qui fut la protectrice maternelle de notre ville en de nombreuses occasions.
Philippe Labre
Photos : Notre Dame, Neuvaine1990, neuvaine1991
ECHOS DE L’ARDRESIS
Spectacle musical par la troupe du collège Notre Dame de Grâce
Une longue histoire . . .
L’aventure commence en 1998 avec l’idée d’un spectacle « Les années collège » lancée par trois professeurs : Mesdames Muriel WUYDIN, Patricia BECAM et Francine LEROY. Les candidats se bousculent, c’est à qui montera sur scène pour exposer son talent. Il faut donc créer une troupe. Une quarantaine de collégiens se répartissent les rôles. Les échos retentissent, les élèves sont sous les feux des projecteurs.
Depuis cette première expérience, nos jeunes souhaitent poursuivre et les spectacles s’enchaînent. En 2000, c’est « Retour vers le 20èmesiècle » où la chorale joue un rôle actif. Puis en 2001, quelques élèves relancent une troupe avec le grand soutien de Madame SMATTI, professeur de musique remplaçante qui leur a fait confiance. Ils montrent leur première comédie musicale : « Notre Dame de Paris ». C’est à partir de cette période que le mot « Troupe » prend toute sa dimension.
Ce sont en effet des chanteurs, danseurs et comédiens qui évoluent sur scène. Ils montent comme des adultes leur projet, réalisant décors, costumes, chorégraphie, sonorisation…
Autre grand moment : « Roméo et Juliette ». La troupe relève des défis bien audacieux : difficultés vocales, scéniques. Les jeunes mènent avec leur professeur de musique, Francine LEROY, le projet de bout en bout. Belle récompense, les critiques élogieuses.
Mais la chorale est aussi une aventure humaine …
Les anciens décident de partager ce qu’ils ont reçu : ils veulent transmettre aux plus jeunes.
La chorale s’agrandit. En effet, les collégiens, même après la troisième, continuent d’y participer. Ensemble, ils préparent « Les Années Zazou » riches en émotion ; puis, « Les années collèges II », qui conjuguent des styles musicaux très variés : jazz, musette, comédies musicales, opérette, variété française.
Aujourd’hui, 17 mai 2008 le spectacle « Viens, je t’emmène … » est l’aboutissement d’un travail mené par le professeur de musique, Madame Francine LEROY, fidèle au poste, et deux anciens élèves devenus animateurs, Elise LEGRAND et Jean-Baptiste CORBEAU qui se partagent la direction du spectacle. Mme Leroy a tenu à saluer le courage, la persévérance et la qualité du travail de chaque jeune.
Plus de 350 personnes, parents et amis de notre école ont pu apprécier un spectacle de grande qualité où se sont succédés des extraits de la comédie musicale Starmania , les rues de Paris et des thèmes comme la mer, l’espoir , la liberté, l’écologie… « La chorale » a su conquérir le public par une interprétation et une mise en scène sans faille.
Mme Pavy
Lourdes 2008
En cette année jubilaire fêtant le 150° anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette, le tirage au sort des délégués représentant notre paroisse Notre Dame en Ardrésis dans la cité mariale a désigné Thérèse Lenglet, Odette Wirquin, Christine Evrard, Léa Picquart, Mme Glaise, Dominique Willaume, Marie-Paule Lorgnier, Marie Paule Selingue, Eliane Lannoy et Bernard Dubois.
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A renvoyer ou à déposer au Secrétariat paroissial (à l’église d’Ardres)
Rue de l’Arsenal – 62610 – Ardres
(Le secrétariat est ouvert tous les matins de 10 h à 12 h du mardi au samedi)
Voir d'anciens extraits:
2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre
2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre
2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,
2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,
2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,
2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre
2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre
2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués
2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre
2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre
2016: février, mars, mai, novembre,
2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
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