extraits du journal local REGARD EN MARCHE
Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES .
SEPTEMBRE 2008
EDITO
Le collège
Nos enfants, petits et grands, reprennent le chemin de l’école, pour certains celui du collège.
Le collège est un établissement de niveau secondaire qui accueille tous les élèves à l’issue du primaire, sans examen de passage. Il permet de les scolariser dans un cadre unique, quatre années sont obligatoires de la 6ème à la 3ème.
En 6ème, l’objectif est de consolider les acquis de l’école primaire et d’initier les élèves aux méthodes de travail au collège. Une attention particulière leur est portée quant à l’accueil et à l’aide au travail personnel : un test est proposé afin de voir dans quelle matière il y aurait un manque et ainsi d’aider l’élève à mieux suivre les cours.
Chaque année, une journée portes ouvertes fait découvrir aux enfants les locaux, les travaux réalisés par les élèves et leurs professeurs. En effet, tous les acteurs de l’établissement mettent la main à la pâte afin d’offrir au public un aperçu des activités. La visite guidée par les enseignants permet aux parents et futurs élèves de découvrir les salles d’enseignement et les spécificités des disciplines technologiques et scientifiques.
Les jeunes de CM2 venus visiter leur futur établissement peuvent se rendre compte qu’ils auront un professeur pour chaque matière enseignée. En fait, les enseignements sont structurés en disciplines : français, mathématiques, histoire, géographie, SVT (Sciences de la vie et de la terre), éducation civique, technologie, arts plastiques, éducation musicale, EPS (éducation physique et sportive), langues vivantes et physique-chimie à partir de la 5ème.
Pour clore ces quatre années, leur premier examen les attend : le Brevet des collèges, profondément modifié. Les élèves ont toujours trois épreuves écrites en histoire-géographie, mathématiques et français, mais ils doivent également avoir validé un certain niveau en informatique et en langue vivante au cours de leur année de troisième.
Béatrice Bouquet
TEMOIGNAGES
Premier jour…
Laissons la parole aux acteurs de la rentrée : une maman et deux petites filles qui nous livrent leurs impressions.
Ce matin, l’atmosphère est assez tendue : pour la première fois, Louanne fait sa rentrée. J’ai dans le cœur un pincement que je n’attendais pas, je suis pourtant heureuse de la voir prendre le chemin de l’école, son père et moi lui avons annoncé cette étape depuis quelques jours. Elle semble sereine.
L’accueil de la maîtresse est chaleureux, dans la classe, les parents entourent leurs « bout de chou » et hésitent à s’en aller, il y a des pleurs dans les yeux. Voir partir son enfant dans un milieu étranger à celui de la maison est difficile de part et d’autre.
Après quelques instants, la maîtresse s’assied et invite les petits à en faire autant. Elle ouvre un livre et doucement raconte une histoire. Les enfants se laissent prendre par le conte et peu à peu je sors de la classe.
C’est fait, le premier pas d’une longue série de rentrées est franchi. Et ce midi, comme bien des mamans, je vais demander à Louanne : « Alors, dis-moi, qu’est-ce que tu as fait de beau ce matin ? » J’attends ses réactions…
Sandrine
Mon entrée en CP
Le premier jour, la maîtresse m’a donné des cahiers pour faire des exercices et un livre pour apprendre à lire. J’étais contente, mes copains et mes copines étaient avec moi, comme l’année avant. C’est sérieux, on ne joue plus comme des bébés, en CP, on apprend à lire, à écrire et à compter.
Enfin, je peux lire des histoires dans les livres comme ma sœur, comme une grande !
Léa
Mon entrée en sixième a été angoissante, je n’ai pas dormi pendant plusieurs nuits, j’avais peur d’entrer au collège. C’était l’inconnu : j’aurai de nouveaux profs et de nouvelles matières, un rythme plus important, fini le cocon de la primaire !
Mais tout s’est bien passé, j’ai retrouvé mes amis, en plus, on nous a fait rentrer un jour avant les autres niveaux pour bien nous expliquer. Donc pas de soucis à se faire !
Joséphine
JOIES ET PEINES
BAPTEMES
Le 15 juin : Léa BEAUMONT, Léa CARPENTIER, Léo CONDETTE, Eliott DELHOMEZ, Swann-Marie DIAS-MARTINS, Inès DUFOURMANTEL
Le 29 juin : Arthur NEYRET
Le 13 juillet : Margaux LEFEBVRE, Louna ROCHE, Maéline HEMBERT, Hugo SPECQ, Antoine PICOUT
Le 20 juillet : Elian BOURNISIEN
Le 27 juillet : Alexis MOREELS, Louanne ANDRAUD, Louna LEFEBVRE, Jeanne TARKOWSKI
MARIAGES
ARDRES : 7 juin : Jean-François VANGREVELINGHE et Adeline BAUDRY – 14 juin : Guillaume FINOT et Sandrine VERMEIL – 28 juin : Jonathan PAUCHARD et Aurélie DECOUDU – 5 juillet : David BOURDIN et Nelly MATHON – 12 juillet : Jérôme CARON et Laetitia PIQUET – 19 juillet : Nicolas ANOT et Fanny REBIER – 26 juillet : Christophe BOGAERT et Emeline CARON
BOIS EN ARDRES : 19 juillet : Sébastien BOGAERT et Dorothée DENIS
LOUCHES : 26 juillet : Paul-Claude EWIAK et Thérèse LECOUSTRE
NORDAUSQUES : 28 juin : Reynald RECOURT et Pauline MARIE
DECES
ARDRES : 21 juin : M. Didier DELFORGE, 48 ans – 16 juillet : Mme Anne-Marie MONCHY, 54 ans – 24 juillet : Mme Adela CADET, 87 ans
BREMES : 7 juin : M. Julien CLABAUX, 69 ans – 9 juin : Mme Odette VERNALDE, 82 ans – 27 juin : Mme Caulette LEFEBVRE, 74 ans – 16 juillet : M. René THIRARD, 80 ans
LANDRETHUN : 4 juillet : Mme Léonie LELEU – 18 juillet : Mr LACROIX
LOUCHES : 16 juin : Mme Elise ADRIANSEN, 88 ans
NIELLES : 3 juin : Mme Béatrice SEUX, 55 ans
NORDAUSQUES : 18 juillet : Mme Gabrielle DUCROCQ, 90 ans – 25 juillet : Mme Thérèse LEMETTRE
AU FIL DU TEMPS
Les jardiniers de l’Eglise
Chaque fois qu’il recevait des amis, il ne manquait pas de les inviter à faire le tour de son potager. Fruits et légumes s’y développaient à merveille et cet éden laissait deviner la passion du jardinier pour ses plantes. S’il aimait parler d’elles avec ses visiteurs, il partageait aussi avec eux le fruit de ses récoltes et leur bonheur devenait aussi le sien.
La période estivale se termine. Les enfants reprennent le chemin de l’école, leurs parents ont repris le travail, la vie des communautés va se remettre en route. De nombreux jardiniers sont appelés à partager leur foi, à devenir des allumeurs de lumières. A nous de faire fructifier les énergies qui sont en nous pour les mettre au service de l’Eglise et les transmettre à ceux qui cherchent… Redonner ce que nous avons reçu… une folie ? une gageure ? Jean XXIII disait : « l’Eglise est un jardin qu’il nous faut sans cesse cultiver et non un musée d’antiquités »… alors, pourquoi pas !!!
Christiane Liné
Carte blanche à LANDRETHUN
Des petits et grands « enchantés »
Parents, grands-parents, amis, ils avaient tous été conviés à la comédie musicale donnée en ce 28 mai dernier, dans la salle des fêtes de la Communauté de Communes à Tournehem. Ils ont plongé pour quelques heures dans un monde imaginaire, retrouvé un peu de la magie de l’enfance. Les magiciens n’étaient autres que les enfants du CE1 au CM2 de l’école des Lilas de Landrethun. C’était une première pour ces artistes en herbe qui, tout au long du spectacle, ont été soutenus par les musiciens de l’école de musique de la CCRAVH. Nathan, au nom de toute sa classe, raconte leur aventure…
« Pendant trois mercredis, nous avons répété les chants de la comédie musicale avec la musique d’Ardres. A l’école, nous avons appris à faire vivre l’histoire de la « maison enchantée » et les textes avec nos profs Mesdames Jones, Legrand et Facompai. Nous avons eu quelques répétitions à la salle des sports. Le 28 mai dernier, c’était la dernière étape et le grand jour pour nous tous
Dès 14 h, nous avons répété avec les classes primaires de Tournehem. A 18 h 30, revêtus de nos costumes de scène, la magie a commencé…
Un grand-père raconte une histoire à ses petits-enfants
Il était une fois un petit garçon nommé Pierre. Il se faisait sans cesse gronder par ses parents parce qu’il avait toujours faim. Pour le punir, ils l’envoyaient dans sa chambre. Une nuit, quatre fées sont apparues pour aider Pierre et trouver comment le guérir de sa faim. Elles le transforment en petit homme. C’est à ce moment-là que Pierre arrive dans un monde étrange où les jouets parlent, des cow-boys et des indiens se font la guerre, une poupée Barbie qui a plein d’idées, une souris qui a son campement dans la cuisine. Il y a aussi trois beaux légumes : une carotte, un poireau et une pomme de terre qui chantent et dansent, un roi et son valet agacés par le vacarme que font les légumes.
Au dernier acte, tous ces personnages deviennent amis et font une grande fête sur un air de tcha-tcha. Tous fêtent Pierre qui va quitter ce monde loufoque et retrouver la vraie vie.
Cela a été une joie pour toute la classe d’avoir donné cette représentation avec l’orchestre et les élèves de l’école de musique et d’entendre les chauds applaudissements des spectateurs. Nous disons un grand merci à ceux qui nous ont aidé à monter notre comédie musicale. »
Nathan et toute la classe
Photos Dzalba-Lyndis : Comédie Tournehem
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Le bruit de l’argent autour de l’autel
Ceux qui vont à l’église et ceux qui n’y vont pas sont pourtant très sensibles aux questions d’argent lié aux cérémonies du culte.
Je voudrais que chacun soit au clair avec cette question et puisse, en connaissance de cause, indiquer à celui qui ferait erreur la vraie destination des fonds qu’une paroisse est amenée à collecter.
1. Les offrandes de messe
Chaque jour les prêtres célèbrent la messe (à l’église le dimanche, à la chapelle en semaine, et même éventuellement dans un oratoire privé). Cette offrande de messe, qui revient toujours au célébrant, est fixée depuis cinq ou six ans à 15 euros. Un prêtre, même s’il est amené à célébrer plusieurs messes dans la journée (c’est le cas le dimanche) ne peut jamais recevoir plus d’une offrande de messe par jour.
Et pourtant aux messes du dimanche, de nombreuses intentions sont lues au Memento des défunts : dans ce cas, ou bien les intentions et les offrandes correspondantes sont reportées un jour de semaine, ou bien, les messes qui n’auraient pas pu être célébrées explicitement pour le défunt, sont adressées à l’évêché d’Arras, une fois par trimestre. Comme bien des paroisses sont dépourvues de messes à célébrer, on leur confie ces messes excédentaires. Ces offrandes de messe représentent environ la moitié des revenus d’un prêtre en paroisse. Que toutes ces familles qui pensent à faire célébrer l’eucharistie pour les défunts soient vivement remerciées.
2. La première quête revient à la paroisse : est-il nécessaire de détailler les frais engagés pour que les offices, les investissements de la pastorale soient couverts : les assurances, le gaz, l’électricité, les frais considérables de photocopie, les fleurs.
La deuxième quête est envoyée à l’évêché : elle est censée assurer le fonctionnement des mouvements apostoliques.
Parfois, il s’agit d’une quête « impérée » demandée par le diocèse pour telle ou telle destination précise. Exemple les facultés catholiques, les œuvres du Pape et les besoins de l’Eglise universelle, les Missions africaines… Une quinzaine de quêtes sont ainsi collectées dans l’ensemble des paroisses du diocèse ou de l’Eglise universelle.
3. Reste ce qui est réclamé pour les enterrements et les mariages (et que l’on désignait autrefois sous le terme de casuel) : la somme est identique dans les deux cas : 150 euros dont 15 euros sont prélevés pour la célébration d’une messe. Tout le reste part à l’évêché, soit 135 euros.
Il en va de même des offrandes qui ne vont pas « dans la poche du curé », mais qui alimentent, j’ignore dans quelle proportion, une caisse qui sert à payer les permanents de pastorale : il s’agit des laïcs engagés par le diocèse pour faire le ministère que les prêtres ne sont plus en mesure d’assurer, faute d’effectifs ! (exemple la pastorale des jeunes) cet argent s’ajoute au denier de l’église : votre curé reçoit de cette caisse la somme de 150 euros par mois.
L’évêché ne ramasse pas tout : une partie non négligeable part dans une caisse de doyenné.
En terminant, je veux vous assurer que la comptabilité paroissiale ou diocésaine peut donner une impression d’opacité, mais il s’agit simplement de complexité.
Merci pour tous les chrétiens qui permettent à leur Eglise de vivre.
Votre curé, l’abbé Bernet
La Parole sera en fête le 21 septembre
Une nouvelle rencontre pour toutes les générations va avoir lieu le 21 septembre prochain à Ardres. En même temps, ce sera la messe de rentrée des catéchismes.
L’équipe d’animation paroissiale nous a déjà invités à Nordausques, à l’institution Notre Dame de Grâce puis à Bois en Ardres, et à chaque fois, de nombreuses personnes ont participé à ces rencontres. L’esprit de fête est bien présent et le partage de l’Evangile se fait d’une manière plus simple, renouvelée.
Le 21 septembre, la parabole des ouvriers de la dernière heure met en lumière la justice telle que la conçoit Jésus et non pas selon notre vision humaine…
Tous les paroissiens sont invités à ce rassemblement d’Eglise : enfants, jeunes et adultes se mélangeront pour échanger, réfléchir à ce passage d’Evangile. L’équipe d’animation et Monsieur l’abbé Bernet vous attendent.
F. Cordonnier
ECHOS DE L’ARDRESIS
Les mardis gourmands
Terrine de foie, pain campagnard, chouquettes, rillettes d’autruche, fromage aux algues, escargots, produits laitiers… Les estivants et les habitants du secteur se sentent bien accueillis en Ardrésis autour de bons produits du terroir local !
En effet, pour la troisième année, l’Office du tourisme propose sur le parvis de la Chapelle des Carmes, tous les mardis du 15 juillet au 19 août, une dégustation de charcuterie, pâtisseries, boissons produits directement à la ferme ou disposant d’un label de qualité pour la fabrication.
Un repas en famille, un évènement à fêter, une soirée typique entre amis, pensez à faire le tour des petits producteurs et des épiceries fines, et faites vos achats en Ardrésis…
Des recettes, les bonnes adresses, les petits trucs culinaires vous sont proposés… Retrouvez sur le site internet toutes ces adresses ou le guide disponible à l’office de Tourisme, gratuitement.
Véronique Franque
4 et 5 octobre : l’Art en Ardrésis
Le salon régional de l’artisanat d’Art ouvrira ses portes pour la quatrième année à Bois en Ardres. La salle des Sports sera habillée de créations uniques réalisées par des artisans et artistes du nord de Paris.
Plus de vingt disciplines seront représentées : mosaïque, vitrail, peinture sur bois, créations de bijoux, patchwork… et un thème viendra le coup d’éclat de la manifestation autour du bois, des végétaux et des fleurs. Des démonstrations de tournage sur bois, d’art floral, de créations manuelles vous enchanteront. C’est l’occasion d’une sortie en famille, des ateliers sont prévus pour les petits… Emmenez aussi vos amis, c’est un plaisir pour les yeux et l’occasion de faire l’acquisition de petits cadeaux ou d’une pièce unique qui embellira votre maison.
Alors, rendez-vous à Bois en Ardres le 4 octobre de 14 h 30 à 18 h 30 et le 5 octobre de 10 h à 18 h 30, l’entrée est gratuite.
Véronique Franque
Photo Salon artisanat 2007 028
LA PAGE DES ENFANTS
En kimono sur les tatamis
De plus en plus d’enfants pratiquent un sport le mercredi ou parfois le soir en rentrant de l’école. C’est nécessaire de pouvoir se dépenser physiquement après avoir passé plusieurs heures assis, attentifs… Ils sont nombreux ces sports qui vont du football au basket, en passant par le cyclisme, le rugby, le tennis, le volley, le yoga, la danse, le judo…
J’ai l’occasion d’assister aux cours de judo à Landrethun les Ardres, club créé par Sabine Delahaye. Je me réjouis de voir ces petits, avec leur kimono, combattre à leur façon ou plus exactement, en obéissant aux règles données par leur professeur de sport, entraîneur diplômé ceinture noire : José Lee.
Ils avaient une ceinture blanche et en fin d’année, après avoir passé un petit examen, les petits se sont vus remettre la ceinture rayée jaune.
Afin de conclure la saison en beauté, le Judo-club a organisé une randonnée pédestre, accompagnée de poneys, pour les licenciés du club. L’après-midi s’est achevé par un goûter.
Rappelons le code moral du judo : la politesse : c’est le respect d’autrui. Le courage : c’est faire ce qui est juste. La sincérité : c’est s’exprimer sans déguiser sa pensée. L’honneur : c’est de parler de soi-même sans orgueil. Le respect : sans respect, aucune confiance ne peut naître. Le Contrôle de soi : c’est savoir se taire lorsque monte la colère. L’amitié : c’est le plus pur des sentiments humains.
Béatrice Bouquet
Photo judo
TRIBUNE LIBRE
Les jeunes, monde homogène ou monde complexe ?
Ils sont, d’une part, marqués par les différents milieux où ils vivent, leur situation, la situation des parents, etc…
Mais pour nous, en Eglise, où sont-ils ? Nous les voyons peu. Les jeunes ont faim de relations chaleureuses sympathiques. Ils ont besoin qu’on leur fasse confiance : sommes-nous à leur écoute ?, savons-nous les voir, les comprendre ?
Qu’ils adhèrent ou non au Christ, cela regarde leur liberté, mais l’important est que le Christ leur soit annoncé, alors sur quel point l’Eglise doit-elle mettre l’accent pour que le Christ apparaisse comme celui qui répond aux questions qu’ils ont dans le cœur ?
Peut-être que, chacun d’entre nous, devrions y réfléchir seul ou en équipe et mettre en commun nos découvertes pour aller plus loin avec eux et les emmener avec nous.
Marie-Claire Scotté
Le bénévole et le Yaqua
Le bénévole (activus benevolus) est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les associations, où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler son budget.
Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé par le bénévole et qui lui prend beaucoup de temps. Mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.
L’ennemi héréditaire du bénévole est le « yaqua » (nom populaire dont les origines n’ont pu être à ce jour déterminées). Le yaqua est aussi un mammifère bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots « il n’y a qu’à » ce qui explique son nom.
Le yaqua, bien abrité dans la cité anonyme, attend. Il attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez celui-ci une maladie très grave : le « découragement ».
Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche, et attrait de plus en plus vif qu’exercent un bon fauteuil et la télévision sur le sujet atteint.
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître et il n’est pas impossible que dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent plus à se reproduire.
Les yaquas, avec leur petit cerveau et leur grande langue, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui. Ils se rappelleront avec nostalgie le passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.
Voir d'anciens extraits:
2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre
2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre
2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,
2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,
2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,
2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre
2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre
2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués
2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre
2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre
2016: février, mars, mai, novembre,
2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
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