Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Décembre 2009

EDITO

TEMOIGNAGE
Cultiver la générosité en famille
Ensemble pour aider les autres. Quel magnifique mot d’ordre pour une famille et que de joies partagées en perspective. A condition que personne ne se sente lésé… ou comment veiller à ce que l’ouverture sur l’extérieur ne menace pas l’équilibre familial.
« Quand nous avions une dizaine d’années, nous étions fiers de raconter à nos amis qu’on passait nos vacances avec des enfants du bout du monde ! Très engagés auprès de la paroisse et de diverses associations, nos parents avaient l’habitude de recevoir. Chaque été, pendant un mois, des enfants venaient d’autres pays avec une histoire très lourde, ça nous paraissait naturel de les aider. Et puis cette aventure nous soudait. Ensemble, on mettait des stratégies incroyables pour communiquer avec ces gamins qui ne parlaient pas français ! »
Quel plus beau dessein pour une famille que de se tourner ensemble vers les autres pour leur tendre la main ?
« Une famille est plus solide et dynamique quand elle développe des convictions communes, quand elle pratique des projets auxquels chaque membre participe à sa mesure. Rien de tel pour renforcer les liens. »
Sur le plan éducatif, le bilan de cette générosité à dimension familiale semble positif. Les enfants entraînés dans le sillon généreux tracé par leurs parents sont-ils différents des autres ? Dans cette famille où tout le monde met la main à la pâte pour s’engager, cela donne forcément aux enfants le sentiment qu’ils ont une responsabilité dans la vie de la cité. Ca les incite à réfléchir sur le monde et à mûrir.
A nous tous de réfléchir : allons vers les autres, il y a tellement à faire.

Propos recueillis par Béatrice Bouquet

 

L’équipe locale de rédaction vous souhaite de bonnes fêtes de Noël et de fin d’année.

AU FIL DU TEMPS

Paroles d’enfants
Quand Claire demande à ses petites-filles : « pour vous, qu’est-ce que la fête de Noël ? », les réponses fusent de toutes parts…
Les cadeaux, le foie gras, les illuminations, les belles vitrines des magasins, le sapin…
Pour les plus grands, l’évocation est plus poétique : être devant un beau feu de bois quand la pluie tombe au dehors et que le vent souffle en tempête !!!...
C’est le traineau du père Noël dans le ciel, s’écrie la plus jeune !!!
Oui, mais encore, insiste Claire… n’y aurait-il rien d’autre ?
Un silence plane, puis posément, chacun s’exprime.
- Jésus est né dans une crèche. Il est venu apporter un message de paix au monde entier.
- Il est venu pour être un homme parmi les hommes.
- Dieu a choisi de se faire tout petit, de naître pauvre et fragile.
- Il est venu pour que nous soyons meilleurs et plus paternels.
Intérieurement, Claire est soulagée. Le sens de Noël n’est pas perdu pour ses petites-filles. Avec toute la famille, elles peuvent se préparer à la joie de la Nativité, au bonheur de se retrouver et de faire la fête.
Christiane Liné

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JOIES ET PEINES

BAPTEMES
Le 11 octobre : Henri Cailliau, Shanice Choquet, Victor Courbot, Tom Duquesnoy, Camille Hamy
Le 25 octobre : Laly Defrance, Benoît Catez, Chloé Lekeume, Valentin Mooren, Laly Delaby, Ethan de Plantay
Le 31 octobre : Antoine Hottekiet

MARIAGE
ARDRES : le 24 octobre : Mickaël Bal et Ludivine Sénicourt.

DECES
ARDRES : Le 30 octobre : Mr Jean Claude Caulier, 72 ans
NORDAUSQUES : Le 13 octobre : Mme Marie Douriez, 86 ans

 

Carte blanche à AUTINGUES
Il fait bon vivre à Autingues
On pourrait croire qu’à Autingues, il ne se passe jamais rien. Village tranquille de 300 habitants, deux naissances seulement en 2009, dont une petite fille née à Autingues, ce qui est rare de nos jours où tous les bébés naissent dans une maternité…
Autingues a compté pendant de nombreuses années plus de personnes retraitées que de jeunes, mais la tendance s’inverse. En effet, des familles avec plusieurs enfants vivent déjà à Autingues depuis quelques années et d’autres viennent s’y installer.
Comme dans beaucoup de villages, le nombre d’exploitations agricoles a diminué. Il ne reste que trois fermes. Notre village change. Deux zones d’activités se développent près de la route nationale : la zone des Moulins et celle du Plat d’Or.
Restaurant, supermarché, salon de coiffure, boutique cadeaux, imprimerie, centre de bureautique, électrotherm, cabinet d’études sont implantés depuis plusieurs années. Nous avons donc récemment accueilli la Poste, Aldy, un garage Peugeot, une entreprise de chauffage sur les zones d’activités. Au Plat d’Or, il faut aussi compter la station service et les pépinières de l’Ardrésis sur la commune de Nielles.
Nous espérons que toutes ces entreprises et celles du centre du village comme le café, le camping, le gîte et la chambre d’hôtes contribuent au développement d’Autingues en préservant son charme, sa ruralité tout en offrant de nombreux services de proximité.
En cette période économique difficile, on peut souhaiter que toutes ces activités procurent des emplois dans notre secteur.

Jeannine et Françoise

LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Fête connaissance

Le 17 octobre, une douzaine d’enfants de CE1 avec leur famille, se réunissent pour vivre ensemble le premier temps fort de « Graines de Parole ».
Nous nous réunissons pour une fête, une fête pour faire connaissance. Et pour faire connaissance, nous faisons des jeux, nous tissons des liens, et nous découvrons nos prénoms et cela autour d’une table de fête.
Quand il y a une fête, on n’est pas tout seul, il y a même des cadeaux, qui sont des mots cadeaux pour une « belle vie », et au cours de ce déroulement, nous découvrons que se parler en famille fait grandir la lumière. Il y a quelqu’un que nous ne voyons pas et qui est là présent avec nous, c’est Jésus. Nous apprenons que Jésus aussi a été invité à une fête, à Cana… C’était un mariage, une noce et comme il aimait la fête, il y est allé. Nous écoutons ce qu’en dit son ami Jean. Cet Evangile nous est lu par l’abbé Bernet.
A la fin de ce rassemblement, les enfants repartent avec leur lumignon joliment décoré, et les parents ont le CD de chants qui accompagne chaque rencontre.
Et nous nous donnons rendez-vous pour le 5 décembre à 10 h à l’école Notre Dame rue Ernest Ranson pour découvrir une incroyable « Avent » aventure qui rend heureux.

Annick Rétaux Photo 2 non communiquée

 

 

Où a été prise cette photo ?
Groupe d’enfants partageant du gâteau… Hum… Mines réjouies !!!!
Age : 7 à 10 ans en moyenne
Filles et garçons, une vingtaine
Est-ce un club qui se créée ? Peut-être une nouvelle aventure dans l’Ardrésis ?
Affaire à suivre !!!!

Marie Claire de Nordausques

 

 

Pourquoi une aumônerie en maison de retraite
On ne choisit pas de venir en maison de retraite, les personnes y viennent parce qu’elles ne sont plus capables de vivre seules, de se prendre en charge. Ces personnes doivent faire le deuil de leur vie antérieure. Elles doivent s’adapter à une vie en institution avec des contraintes qu’elles n’avaient pas. Cela est générateur de stress même quand les personnes sont consentantes. Cette période d’adaptation se prolonge jusqu’à ce qu’elles retrouvent le goût à la vie.
Pour les familles, la situation est aussi difficile, elles se trouvent en situation d’échec.
Mais les établissements proposent une animation pour que ces personnes puissent conserver une vie sociale.
Le personnel soignant aidera aussi à les remettre dans un système de relations. Les autres résidents ont un rôle important.
Les bénévoles de l’aumônerie ont également un contact privilégié avec eux, leur permettant de relier leur vie actuelle à leur histoire, leurs habitudes, leur croyance, le monde extérieur : ils ont une mission, celle de l’amitié. Ils la vivront en visitant régulièrement les personnes âgées sans pour autant s’imposer. Dans ces rencontres, où l’écoute est essentielle, ils réalisent un rôle d’intermédiaire entre le monde environnant, l’Eglise locale, la famille et l’institution qui les accueille.
Mais ils ne se limitent pas à cette relation interpersonnelle, car la maison de retraite devient vite le seul lieu où ils pourront faire Eglise.
Cette mission, ils la vivent en équipe d’aumônerie et cela en accord avec la direction de l’établissement, en respectant le règlement intérieur de la maison. Les bénévoles portent un badge « Aumônerie » qui permet aux yeux de tous de les identifier et de savoir qu’ils sont là au nom de l’Eglise.
Cette équipe prépare les célébrations et temps forts pour et avec les personnes âgées, respecte la liberté, visite sans s’imposer, accueille les personnes telles quelles sont avec leur passé, leur fragilité, revoit en équipe ce qu’ils vivent avec les résidents.
Toute maison de retraite est accompagnée d’un responsable qui veille du bon fonctionnement de l’équipe, pour tout problème concernant l’accompagnement des résidents.
Si vous désirez devenir visiteur, vous pouvez vous adresser à
Mme Françoise Blot, 9, rue de Brêmes, 62890 Bonningues les Ardres. Tel : 03.21.36.27.13

ENTRETIEN DU MOIS
Une jeune adulte, Laurence, se prépare à recevoir sa première communion, elle répond aux questions d’Andrée…
Laurence, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Laurence, j’ai 41 ans, je suis mariée depuis 21 ans et nous avons quatre enfants : Julie, 18 ans, Julina, 12 ans, Julian, 10 ans et Jeanne, 7 ans. J’habite à Nordausques depuis maintenant dix ans.
Pourquoi as-tu choisi le chemin des catéchumènes et qui t’a aidé ?
J’ai été baptisée à la naissance, mais, élevée dans une famille non pratiquante, je n’ai pas eu le bonheur de faire ma communion. Adolescente, je me souviens que le dimanche matin, j’allais à la messe avec une amie, j’ai toujours été attirée par l’église, j’y retrouve sérénité et paix. Dieu a toujours fait partie de ma vie et c’est pour cela que je me dévoue pour l’église. J’aide les catéchistes et je fais partie de l’équipe liturgique de mon village.
Mais il manque une chose importante à ma foi : l’eucharistie.
Après avoir pris les renseignements nécessaires auprès de Monsieur l’abbé Bernet, j’ai été mise en relation avec Sœur Marie Thérèse qui s’occupe du catéchuménat et qui est mon accompagnatrice, aidée d’Elisabeth, Andrée, Claudine et Marie Claire, avec qui je partage la vie de Jésus depuis un peu plus d’un an.
Le 17 octobre, lors de la messe, j’ai passé ma première étape rappel de mon baptême et cela a été un moment de pur bonheur, j’attends avec impatience l’appel décisif où là je sera en communion avec Dieu.
Que dirais-tu, tout simplement, aux personnes qui désirent suivre le même chemin ?
De ne pas hésiter. Ce n’est pas facile aujourd’hui en tant qu’adulte de dire qu’on est en chemin pour les sacrements importants de la vie de chrétien ! Bien souvent, la moquerie ou l’incompréhension est présente… mais la joie et le bonheur que vous apporte votre foi est plus important. Puisez au plus profond de votre cœur et vous comprendrez qu’avec l’aide de Dieu et les personnes qui vous entourent, on fait de grandes choses !

Propos recueillis par Andrée

TRIBUNE LIBRE

Noël bientôt
Si tu penses d’abord qu’à lorgner les vitrines pour savoir ce que tu vas acheter à tes gosses,
Noël, c’est râpé !
Si tu succombes au désir de tes mômes qui veulent une voiture de police, une mitraillette en plastique et la panoplie complète du para,
Noël c’est râpé !
Si tu as acheté le petit jésus en sucre et ses parents en chocolat… sans oublier un seul des bestiaux en caramel de la crèche,
Noël, c’est râpé !
Si, avant toute chose, champagne, gâteaux, repas hors de l’ordinaire sont déjà programmés,
Noël, c’est râpé !
Si tu commences à dresser la liste des gens à inviter en prenant soin d’exclure les chiants, les emmerdeurs, ceux et celles qui vont troubler la fête tranquille,
Noël, c’est râpé !
Si tu ne prends pas le temps de méditer, durant cet Avent, le merveilleux mystère de la nuit de Noël, la pauvreté de l’Enfant Jésus, le dénuement absolu des immigrés qui sont ses parents,
Noël, c’est râpé !
Mais si tu lorgnes déjà le jeune couple de chômeur de ton immeuble qui, sans toi, fêterait « cette nuit-là » dans un peu plus de détresse et de solitude,
Alors, Noël, c’est gagné !
Si tu n’attends pas pour dire à l’ancienne qui vit seule, un mois à l’avance, qu’elle sera ton invitée, pour qu’elle savoure d’avance durant un mois ces quelques heures où elle sera reine,
Alors, Noël, c’est gagné !
Si tu prends la peine de réfléchir à ce mystère d’amour et de pauvreté qui, au cours des âges, a été défloré, foulé aux pieds et travesti en fête égoïste, faite de beuveries et de gueuletons,
Alors, Noël, c’est gagné !
Si tu continues dans l’année qui vient à vivre ce mystère en pensant que le partage, c’est pas seulement l’affaire d’une nuit,
Alors, Noël illuminera toute ton année !

Guy Gilbert Photo 3 non communiquée

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Rue de l’Arsenal – 62610 – Ardres
(Le secrétariat est ouvert tous les matins de 10 h à 12 h du mardi au samedi)

 

HORS SERIE DECEMBRE 2009

Décembre lugubre fait d’hiver avec ses jours si courts que ses heures sont comptées, avec ses lumières si sombres, avec ses nuits interminables que le soleil s’est enfuit. Décembre avec sa froidure sans pitié qui perdure, hérissant la peau du dessus, glaçant le sang du dessous, son humidité qui manque d’humilité nous laissant la goutte au nez.
Décembre, c’est le mois de la fin, damné en année… qui pourtant finit en apothéose, fringué sur son trente et un avant de céder sa place au jeune premier de l’an nouveau ! Au douzième coup soufflant sa dernière bougie pour s’enterrer au cimetière des illusions perdues. Mais décembre c’est aussi aller de l’Avent ! C’est Noël avec ses lumières scintillantes, son sapin enguirlandé, ses boules à paillettes et des rires en cascades. C’est surtout le plus beau des cadeaux, le sourire émerveillé et gourmand d’un enfant ouvrant ses paquets !
Aussi décembre, rien que pour cette magie de minuit, on te pardonne tout le reste, même si parfois pour un rhume on finit par te prendre en grippe ! Car tous ceux qui sont restés en enfance pour un soir par an, petits et parents te guettent et t’attendent avec impatience.
Décembre, c’est le mois où l’on salue le cœur serré ceux qui en courant d’année sont partis en attendant le cœur léger d’accueillir ceux qui vont arriver !
En fait, c’est simplet ! Si décembre n’existait pas, le calendrier l’aurait inventé ! Décembre, merci d’exister !

Philippe Labre

 

HISTOIRE
Petit Jésus « en sucre, le temps d’un Noël »
Cher petit Jésus, sais-tu qu’autrefois, tu fus en sucre, le temps d’un Noël ? Mais cela ne se passa pas comme prévu. Je vais te raconter cette histoire…

La veille de Noël, Monsieur le curé montait sa crèche avec Barnabé le sacristain, un vieil homme plein de dévouement, qui trottait depuis deux heures et demie du fond de l’église à la sacristie, afin d’apporter tout ce qui rentre dans une crèche. Quand tout à coup, Barnabé dit : « pour min compte, rin n’cloche, j’peux ast’heure allé quère le p’tit Jésus, qui est al’sacristie au fond d’une boite »
Barnabé le prend délicatement, car le Jésus est en porcelaine. Mais, en passant devant l’autel, il veut faire une génuflexion, et patatras, il manque une marche !
Le petit Jésus est en pièces… Le curé accourt : « Mon pauvre Barnabé, tu n’en feras jamais d’autre ! Il faut pourtant un Jésus dans la crèche pour ce soir… »
Il espérait en trouver facilement. Malheureusement, d’une boutique à une autre, ce qu’il voyait ne lui plaisait pas. Tout à coup, à l’étalage d’une pâtisserie, il aperçut un véritable petit Jésus. Hélas ! ce Jésus était en sucre. « Tant pis, se dit-il, je n’ai plus le choix. »
A la vue de Jésus en pâte de guimauve, Barnabé resta coi. « Y’a pas d’aut’ moyen d’sen sortir… Et après tout, c’est dans un coin d’ous qu’y fait gris qu’i s’ra s’Jésus, in faisant un p’tit éclairage, ces gins n’verront qu’du fu… »
Le lendemain, après la messe, tous vont à la crèche et font un baiser sur les pieds de l’Enfant Jésus. Les premiers n’ont rien senti. Mais, voilà que c’est au tour de Baptiste, le roi des fripons. « Mais, c’est qu’il sent bon ce Jésus, on en mangerait ! » Il se lève, et, voyant que c’est facile, passe la langue dessus. « Mais il est en sucre, se dit Baptiste en se pourléchant les babines, encore un coup, il faut que je l’embrasse ».Et, en lui rendant hommage, il lui croque le gros doigt de pied. A force d’avoir des caresses, à midi, il manquait déjà les deux pieds du jésus et à l’heure où Barnabé s’en aperçut, il ne lui restait plus qu’une oreille !
Monsieur le curé était tout triste. Barnabé lui dit : « Faut vous a’remettre. Tout c’qui arrive, c’est d’vot faute, après tout. Vous êtes toudis en train d’leur dire avec c’t’air d’faire bonne chère : min doux Jésus, min bon jésus. Y fut qu’on l’aime… A force d’entend’ répéter, y z’ont voulu tertous y goûter ! »
Et c’est pourquoi, depuis ce temps-là, cher petit Jésus, tu es en bois.

Et pour toi, c’est quoi Noël ?
Quelques réflexions à propos de Noël glanées ici et là… Noël est toujours une fête familiale attendue par tous.

Cléonice, 5 ans ½ : C’est le jour de la naissance du petit Jésus. J’adore recevoir des cadeaux du père Noël… J’aime bien décorer le sapin !
Félicien, 7 ans : Noël, c’est des cadeaux et la neige. On s’offre des cadeaux parce qu’on est content. On prépare le sapin, la bûche, la crèche de Noël : on met le petit Jésus, sa maman Marie, son papa Joseph, un âne et un bœuf qui réchauffent le petit Jésus.
Léa, 8 ans : c’est le moment de voir les cousins et cousines et de passer un bon moment ensemble.
Valentin, 10 ans : c’est une fête où on chante des chants de Noël. J’aide à préparer des décorations : l’année dernière, j’ai fabriqué des sapins en carton de plusieurs couleurs… J’aime avoir des cadeaux !
Une maman : J’attends cette fête avec beaucoup d’impatience pour être en famille, voir mes frères et sœurs dispatchés aux quatre coins de la France. C’est l’occasion de se retrouver comme avant, quand nous étions encore avec nos parents. C’est aussi le moment où l’on montre à tous ceux qui sont présents qu’ils comptent beaucoup pour nous ; c’est le jour où l’on oublie tous les problèmes pour vivre un moment magique.
Maxime, 15 ans : C’est d’abord une fête religieuse, et je regrette que les commerçants l’utilisent pour se faire de l’argent ! Pour moi, j’attends de passer un bon moment en famille.
Une mamie : Je repense toujours aux Noël de mon enfance. Papa sortait de la boîte en carton les personnages de la crèche et il imaginait avec nous le décor de papier rocher… C’était la veillée avec des chants de Noël avant la messe de minuit où l’on se rendait à pied dans la nuit. Au retour, Maman nous apportait du chocolat chaud avec des coquilles au sucre… Le lendemain à midi, nous recevions des cadeaux… C’était d’abord la fête de la naissance de Jésus.

Françoise Cordonnier

 

 

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2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre

2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,

2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,

2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,

2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre

2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre

2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués

2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre

2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre

2016: février, mars, mai, novembre,

2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.