extraits du journal local REGARD EN MARCHE
Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
AVRIL 2009
EDITO
Quand tout renaît à l’espérance !
Cette chanson ancienne, pourquoi ne pas l’utiliser pour évoquer ce début de printemps ? En ouvrant les yeux, nous sommes éblouis par la beauté de la nature qui s’éveille : les fleurs tapissent les plates-bandes, redonnant des couleurs au jardin. Dans les nids, les œufs sont couvés par des oiseaux attentifs à leur progéniture, le ciel s’éclaircit enfin après la tristesse de l’hiver.
La naissance d’un enfant, la réussite des études pour les étudiants, l’harmonie dans les couples, la fin des conflits dans le monde, l’éradication des maladies, trouver des solutions aux problèmes de l’eau ou de la faim… que de souhaits formulés, désirés, espérés.
L’espérance renaît aussi dans nos vies chrétiennes avec la fête de Pâques. La résurrection de Jésus nous interroge. Il est venu porter une Bonne Nouvelle que nous sommes invités à annoncer. Cette Bonne Nouvelle est de nous aimer les uns les autres, d’être attentifs à ceux qui nous entourent pour créer un monde d’amour. Rien que ce commandement permet de résoudre bien des situations difficiles autour de nous. Il suffit de si peu : un sourire, une main tendue et celui qui vous fait face change lui aussi son regard.
Aimer, il suffit d’aimer pour changer le monde.
Françoise Cordonnier
IN MEMORIAM
72 ans de vie sacerdotale !
Quand nous avons appris le 4 mars le décès de l’abbé Maquet, beaucoup de paroissiens ont été attristés. Malgré l’âge avancé, malgré la maladie, l’éloignement de la vie des villages, l’abbé Maquet a conservé parmi nous une place particulière. Le 5 juillet prochain, il aurait fêté 73 années de sacerdoce, peu de prêtres ont atteint une telle longévité !
En 1936, à 24 ans, il fut ordonné prêtre et nommé professeur de latin et de grec au petit séminaire de Boulogne. Après la guerre, il fut tour à tour curé de Cucq-Trépied et Stella plage, puis de Ferques-Elinghem, avant de mener la paroisse Notre Dame de Consolation à Calais dans la ZUP, enfin, en 1977, celle de Landrethun.
Non seulement il a officié dans ce village, mais aussi dans ceux d’Autingues et de Brêmes. Il célébrait la messe à la chapelle de Yeuse le samedi soir et le dimanche disait celle de 9 h à Autingues, de 10 h à Brêmes et de 11 h à Landrethun. C’est dire son dévouement auprès de ses paroissiens.
Il a été un grand bâtisseur puisqu’il a contribué à construire salle paroissiale, église, chapelle durant son ministère. Il a aussi mis en route les équipes qui ont œuvré pour les célébrations en l’absence de prêtre. Son aide leur a été très précieuse.
Depuis quelques années, après tant d’années au service de Dieu, et contraint par la maladie, il s’était retiré à la Maison de retraite à Ardres, mais il gardait des liens d’amitié avec ses paroissiens.
Il avait encore concélébré la Messe avec l’abbé Bernet le 27 janvier 2008 à l’occasion du dimanche de la santé.
Nous gardons le souvenir d’un prêtre qui a consacré toute sa vie au service de l’Eglise, avec une conviction et une foi profondes, respectant ses paroissiens, ne pensant qu’à son apostolat. Nous ne doutons pas que le Seigneur accueillera son serviteur sur le seuil de sa maison.
Françoise Cordonnier
Photo l'Abbé au cours de la messe du 27 janvier 2008
JOIES ET PEINES
BAPTEMES
Le 8 février : Cassidy et Windy Bomble, Dylan Limousin, Cyprien Melin, Eléa Vallard
DECES
BOIS EN ARDRES : 25 février : Mr Daniel Varoux, 62 ans.
BALINGHEM : 9 février : Mme Lecerf.
LOUCHES : 11 février : Mme Aldegonde Condette, 96 ans.
RODELINGHEM : 20 février : Mr Claude Evrard.
AU FIL DU TEMPS
Une heure pour le Seigneur
Chaque dimanche matin, à l’heure où les cloches annonçaient la messe dominicale, cette mamie faisait irruption dans la chambre de ses petites-filles, faisant fi de leur coucher aux aurores, et claironnait : « Debout, c’est l’heure de la messe !!! » Si elle n’avait qu’un grognement pour réponse, elle n’hésitait pas à enlever draps et couvertures afin qu’elles ne retombent pas dans les bras de Morphée.
Ce n’est pas facile de comprendre quand on est enfant que la messe est source et sommet de toute la vie chrétienne, même si elle ne remplit pas toute l’activité de l’Eglise.
Lors d’une rencontre à Condette, des jeunes se sont exprimés sur leur place dans l’Eglise, constatant que les adultes tiennent à leur façon de prier, de célébrer et de chanter. « Il faut aussi, disent-ils, respecter l’Evangile en s’engageant dans le monde, en finir avec la guerrre, les discriminations, l’injustice, mais, pour cela, il faut leur laisser une place. »
Aujourd’hui, les catéchistes insistent sur la présence des enfants au moins une fois par mois. Des efforts sont faits pour célébrer de manière plus festive, comme Parole en fête, les veillées de Noël où toutes les générations sont présentes et les enfants animateurs.
S’adressant à de jeunes confirmands, un évêque disait que la vie d’un chrétien sans messe ressemblait à un sportif faisant de la compétition sans aller à l’entraînement.
Alors, à vos marques…. Et en route pour l’église !!!
Christiane Liné
Carte blanche à LOUCHES
Mystère à Louches.
Révélations inquiétantes : 63 disparus en 50 ans
En 1959, ils étaient encore 65. Ils ne sont plus que deux. Il est grand temps de réagir, à ce rythme, il n’y en aura plus. Il faut les préserver.
Actuellement, ils vivent à la campagne dans notre village. Chaque matin, ils se rendent à la ferme. Oui, la ferme ! vous avez bien lu : 32 en 1967, 9 aujourd’hui !
« Mais où y a-t-il donc une ferme ? » me demandait l’autre jour un citadin devant l’entrée d’une cour autour de laquelle étaient disposés des bâtiments abritant des engins extravagants. Quand il réalisa qu’il était devant une ferme, il fut surpris. Il avait beau regarder, il ne trouvait pas le coq grattant le fumier pour offrir un ver à ses poules, il n’entendait pas les vaches beugler. Les chevaux, il les trouva sous le capot d’un tracteur… Mais revenons à nos moutons. Nos deux survivants, à la ferme, ne font pas que survivre, ils vivent une grande aventure. Ils sont ouvriers agricoles. Polyvalents, ils peuvent aussi bien assurer le suivi des cultures que l’entretien du matériel. Jadis, ils s’occupaient de l’alimentation, de la reproduction, du suivi sanitaire des animaux. Maintenant ces tâches sont souvent assurées par la famille du cultivateur.
Notre cher ouvrier agricole a, bien souvent, appris son métier sur le tas, maintenant il faut aller à l’école et devenir un technicien agricole, on n’arrête pas le progrès… Pourquoi ne sont-ils plus que deux ? Nous avons mené l’enquête.
Pierrot : « Je suis tombé dedans en étant petit »
Les beuglements des vaches, les grognements des porcs, les hennissements des chevaux tirent de son sommeil le jeune Pierre. Sans perdre un instant, il se retrouve dans la ferme de son voisin. Il est le bienvenu, il donne un coup de main apprécié, il aide à la distribution de la nourriture et au renouvellement de la litière. Il aime se retrouver au milieu des animaux, les soigner et les observer. Il faut voir comme il est fier lorsque le cultivateur le laisse conduire le tracteur 80 chevaux avec cabine, « plus facile à manœuvrer qu’un seul à quatre pattes ».
« Très jeune, j’ai décidé de devenir ouvrier agricole. En 1974, un ouvrier d’une grande ferme louchoise partit à l’armée, je fus embauché. J’y suis toujours et j’espère y rester jusqu’à la retraite, je m’y sens bien. Ce que j’aime c’est la polyvalence, la diversité des tâches au long des saisons. Ce que je regrette, c’est le bruit des machines, elles ne parlent pas, mais se plaignent continuellement. »
Ils étaient cinq ouvriers, maintenant il est seul. « N’allez surtout pas en déduire que je fais le travail de cinq : les temps et les outils ont changé. Les cultivateurs se groupent et participent activement aux travaux et ils adoptent de nouvelles techniques. Un seul ouvrier suffit, je suis celui-là. »
Pour les pommes de terre, le nouveau trieur dont on règle la vitesse, on peut calibrer et ensacher 22 tonnes en sacs de 25 kilos, soit 880 sacs. Qui dit mieux ! Quant à la planteuse, il n’est plus besoin de laisser tomber un à un les plants dans chaque godet, maintenant on verse le sac de pommes de terre et la machine fait le reste. C’est un formidable jouet !
Pierrot remarque toutefois la désertification de la campagne et la transformation des prairies en terres cultivées, sacrifiant les haies et talus. Il n’a jamais travaillé d’engins tirés par des chevaux, il conduit un tracteur, lequel, muni de trois machines, aère, ameublit la terre puis l’ensemence en un seul passage ! « Mais jusqu’où ira-ton ? j’ai encore cinq ans à travailler, je n’ai pas encore tout vu ! »
Nul besoin de lui demander s’il aime son métier. Lorsqu’il en parle, le visage de Pierrot s’illumine, ses yeux brillent, si c’était à refaire, son choix serait le même !
Emile, un ouvrier heureux
Emile est ouvrier agricole depuis plus de trente ans. Notre homme aime le travail bien fait. Les machines sont performantes mais il faut savoir les utiliser. Il est courageux et passionné : quand il parle du nouveau semoir, on se voit avec lui ensemencer les champs. A certains moments, il doit se faire mathématicien pour ouvrir ou fermer les godets à bon escient. Et là, Emile se lance dans une démonstration qui nous épate !
Emile se sent bien dans cette ferme, pourtant, avoue-t-il, « quand il fait un temps pourri, je pense que serai mieux à l’usine, à l’abri et peut-être avec une plus grosse paie. Mais, bien vite, je reviens sur terre et je me dis qu’ici c’est mon paradis, faut dire la vérité… »
Pour l’arrachage des betteraves, un entrepreneur est chargé du travail. Le fonctionnement de la machine impressionne notre ami : « L’année passée, j’ai été invité à faire quelques tours dans la cabine de la machine : j’étais fier et heureux comme un prince ! »
Il profite de l’hiver pour entretenir les outils. Les horaires ? « quand faut y aller, faut y aller ! » pour lui le port de la montre est superfétatoire, certains travaux sont à effectuer lorsque les conditions climatiques sont remplies.
Si c’était à refaire, il choisirait le même métier. Emile est un homme à tout faire, authentique. Il explique : « la terre, il faut la soigner. Si vous lui donnez un peu, alle vous ardonne granmain ! » Avec lui, on peut espérer avoir encore un ouvrier agricole à Louches en 2017.
Maintenant, il ne doit plus y avoir de mystère pour vous, vous savez.
Mes méthodes choisies, les machines apprivoisées, les groupements de cultivateurs, l’appel à des entrepreneurs ont tout d’abord condamné les chevaux, puis, insidieusement, réduit le nombre d’ouvriers agricoles œuvrant dans un paysage modelé pour que la machine règne.
Et, comme Pierrot, nous pouvons nous demander « Jusqu’où ira-t-on ? »
Cécile, Jean-Claude, Annick
Photos de Pierrot et Emile
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Célébration de l'Appel décisif des catéchumènes
« L'appel décisif » est la dernière étape du cheminement des catéchumènes, avant leur baptême, à Pâques.
Il est le rite au cours duquel les adultes futurs baptisés, dont la Foi a été reconnue mûre et réfléchie, sont admis à participer aux sacrements de l'initiation chrétienne au cours des prochaines fêtes pascales. Le rôle de l'évêque consiste à agir au nom du Christ et à authentifier le « caractère sacré et ecclésial de l'appel ». Il signifie que le choix vient de Dieu : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis, dit le Christ » (Jean, Chap 15, v 16).
La Foi ne se vit pas seul
Une salle de 400 personnes vibrant à l'unisson de ses 44 futurs baptisés et aussi de 44 autres adultes déjà baptisés qui vivront soit la confirmation et l'Eucharistie, soit la confirmation seule, le même jour pascal. Ce fut, en début mars, un moment fort pour les chrétiens venus de tout le diocèse, à Saint-Omer.
L'avancée des catéchumènes dans l'allée centrale, avec leur parrain, marraine et accompagnateurs de leur cheminement, le temps d'échange individuel avec leur pasteur, Mgr Jaeger, la remise du cierge aux parrains et marraines, l'inscription sur le registre des futurs baptisés, la montée sur scène, auprès de leur évêque, des prêtres qui baptiseront ces catéchumènes, la remise, aussi, de l'écharpe blanche aux candidats à la confirmation... autant de signes, de symboles de cette démarche d'entrée dans l'Eglise. Symboles aussi du soutien que la grande famille chrétienne s'engage à leur donner.
Trois témoignages
Temps fort parmi les temps forts, trois catéchumènes témoignèrent de leur parcours. Aline, une jeune prof de Calais, explique que c'est la préparation de son mariage qui lui a fait prendre conscience de son besoin de s'engager. « Je me suis aperçu que la Foi ne se vit pas seul. Le Message de Dieu prend force quand on le partage avec d'autres ».
Valérie, du Pays de la Lys, explique que, de ses découvertes au cours du cheminement ont découlé son besoin de « mettre la paix, l'amitié dans mon quartier... d'être dans une association de lutte contre le cancer, de partager les célébrations des caté d'enfants ».
Patrick, d'Arras raconte que c'est en entendant un prêtre annonçant une réunion d'info pour les parents voulant baptiser leurs enfants qu'il a franchi le pas : « Je n'étais plus enfant, pas encore parent mais je m'y suis rendu. Issu d'une famille catholique mais non baptisé, je ressentais une frustration. Je me sentais, je me croyais sur le banc de touche. »
L'évangile de l'enfant prodigue, rappela Mgr Jaeger dans son homélie, collait parfaitement à la célébration. L'évêque fit le parallèle entre l'amour du père, dans cette parabole, et celui de Dieu pour nous : « C'est tellement vrai que pour nous montrer cet amour sans limites, Dieu va nous donner ce qu'il a de plus cher, son propre fils dont on va célébrer la mort la veille de Pâques, la veille de vos baptêmes... »
Jean Paul Chavaudra
Photos JP Chavaudra n° 004 et 010
Fête des catéchistes
Ce matin 21 février, Nordausques accueille les catéchistes de la paroisse pour les « fêter » le temps d’une messe.
C’est en nombre qu’elles se sont déplacées, oh ! lapsus ! qu’il et qu’elles se sont déplacés, puisque nous comptons un homme dans le groupe.
L’abbé Bernet les a mis à l’honneur en les félicitant de leur dévouement bénévole, avant d’inviter la communauté à partager le verre de l’amitié. Durant ce temps convivial, chaque catéchiste a reçu une plante en remerciement.
Nadège Finot
ECHOS DE L’ARDRESIS
Olympiades
Les olympiades des métiers constituent le seul rassemblement de la jeunesse et des métiers. Les candidats analysent la finale nationale qui a eu lieu à Lille du 5 au 7 février 2009.
« Le niveau des Olympiades des métiers était très relevé. »
Du très haut niveau, une technicité hors normes, des épreuves tous azimuts à franchir en un minimum de temps : très difficile.
Deux jeunes de Sanghen se sont illustrés à ces 40ème Olympiades régionales.
Jean Yves Holard (CAP et PB de maçonnerie) en raison de savoir-faire. Ses professeurs l’ont encouragé à se préparer au concours et celui-ci lui a permis de remporter la première place. Ce qui lui a donné le droit de participer aux Olympiades nationales. A 20 ans, il y a décroché une médaille de bronze. « Je suis content, même si c’était difficile, ça s’est passé comme je voulais… » Il a réalisé deux murs en trois jours.
Stéphanie Lapôtre (esthéticienne) a été sélectionnée à Lille le 3 mars 2008 pour les métiers de l’esthétique. Cette fois-ci, elle a été évaluée sur différentes épreuves dont un maquillage artistique sur le thème de l’écologie. « je suis épuisée par trois jours de pression, mais c’était grandiose. Le podium était proche, je l’ai manqué de trois points. J’ai donné le meilleur de moi-même. Je ne suis franchement pas déçue, car au bout du compte, il y a la reconnaissance du jury. »
Félicitations et bravo à ces deux jeunes !
Béatrice Bouquet
PORTRAIT
A deux pour une maison…
Elie et Agnès se sont mariés en 1959 et sont arrivés à Louches en 1963. A la ferme du Stiembèque, il manquait un ouvrier et il y avait un logement. L’occasion fit le larron, ils s’y installèrent.
Elie savourait son bonheur en partant à la ferme, il pensait certes au travail qui l’attendait, mais surtout aux beuglements reconnaissants des bêtes quand il poussait la porte de l’étable à vaches. Elles beuglaient de plaisir, elles savaient qu’il allait leur distribuer la nourriture et les nettoyer. Avec une fourche, il enlevait la paille souillée et la transportait avec une brouette sur le tas de fumier. Si on lui avait dit qu’un jour cette litière souillée serait enlevée par une fourche actionnée par un tracteur, il ne l’aurait pas cru. Et pourtant, il allait en connaître des innovations jusqu’à sa retraite en 1993.
Souvent, pour les travaux saisonniers, son épouse l’accompagnait. « Elle aimait çà ». Une bande de saisonniers venant de Bois en Ardres en bétaillère les rejoignait. « C’était dur, mais tout le monde était joyeux. Les histoires fusaient, racontars et cancans se multipliaient. Les conversations n’étaient pas couvertes par le bruit des moteurs. On entendait grisoller les alouettes, mais on ne perdait pas notre temps à les regarder… »
Notre jeune couple n’avait qu’une idée en tête, faire construire sa maison. Alors, Agnès, énergique et déterminée, travaillait non seulement aux champs mais également dans un restaurant, puis à Audruicq. Elie la conduisait à quelques kilomètres et là, Agnès continuait son chemin à pied.
En 1963, à son arrivée à la ferme, il y avait deux tracteurs, trois ouvriers et encore deux chevaux. Ceux-ci effectuaient des travaux qui nécessitaient l’utilisation des machines anciennes. L’acquisition des nouveaux matériels chassa les chevaux puis les hommes et Elie se retrouva seul ouvrier agricole. A son dernier jour de travail, il revoir la moissonneuse lieuse supplantée par la moissonneuse batteuse. Il est fier de ce qu’il a fait, ses mérites sont reconnus par deux médailles du travail. Il aurait bien voulu transmettre son savoir mais il n’a pas été remplacé.
Maintenant, Elie cultive son jardin, il continue de suivre les évolutions et il aime parler du passé. Pour en parler avec lui, faites-vous inviter, Agnès fait de bonnes gaufrettes…
Cécile, Jean Claude, Annick
Photo de Elie
RIONS UN PEU
C’est comme ça !
Marion, 6 ans, rentre de l’école avec Benoît, son frère de 17 ans.
Elle lui demande : « Tu sais comment on est né ? »
Benoît se demande bien ce qu’elle va pouvoir lui dire !
Elle reprend « Moi, je sais ! » et elle continue : « On était tous les quatre dans le ventre de maman et puis, on a tiré à la courte paille et c’est toi qui est sorti en premier ! »
Logique, non ?
et on n’oublie pas d’applaudir la super maman qui a su porter quatre enfants à la fois,
mais surtout qui a pu rester enceinte près de dix ans !
Voir d'anciens extraits:
2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre
2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre
2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,
2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,
2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,
2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre
2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre
2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués
2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre
2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre
2016: février, mars, mai, novembre,
2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
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