Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

JANVIER 2010

EDITO

 

Les lampions sont éteints

La crèche est rangée dans sa boîte en carton, les décorations sont remisées dans l’attente du prochain Noël, les sapins sont bien tristes sans leurs guirlandes et c’est sans regret qu’il sera jeté ! Sans regret ? voire… Comme il est bon de se retrouver en famille, le temps passé ensemble paraît toujours trop court : les enfants ont apporté leurs sourires, leur gaieté, une ambiance un peu survoltée a envahi les maisons pendant les fêtes. Les aînés oublient leur solitude, ils vivent intensément ces jours, se remémorant le passé. Les fêtes sont l’occasion de revoir celles et ceux qui sont loin et les conversations vont bon train jusque tard dans la nuit…

Chacun retrouve maintenant le chemin de l’école, de l’atelier, du bureau. Le train-train reprend, et les habitudes aussi.

En janvier les échanges de vœux font espérer des lendemains qui chantent : la paix, le bonheur dans le monde et dans les familles. Un programme auquel chacun peut s’associer de façon concrète en acceptant les différences de ceux que nous côtoyons au jour le jour ; la paix commence près de chez soi : un bonjour, un sourire, de l’entraide, oui, c’est assez simple. Cela permet de nouer des amitiés et d’éloigner les tensions. Un début de paix.

Françoise Cordonnier

DOYENNE DU CALAISIS

 

A vous qui vivez sur le doyenné du Calaisis

Je profite de ce courrier annuel des vœux, pour vous rejoindre là où vous vivez, là où vous travaillez, là où vous essayez d’apporter votre participation à la vie paroissiale, sociale, politique, associative, afin de rendre ce Calaisis plus humain et plus fraternel. Nous ne pouvons pas nous cacher que les temps sont difficiles. L’année qui vient de s’écouler a eu son lot de difficultés, de problèmes et de souffrances qui ont marqué un bon nombre d’entre nous dans bien des secteurs de la vie.

Comment allons-nous aborder cette nouvelle étape ? La crise actuelle engendre souvent bien des peurs aussi bien dans la société que dans l’Eglise... et très souvent nos questions restent sans réponse précise, nous entendons dire : Pourquoi Dieu tolère-t-il l’injustice, le mal, la violence ?

Pourquoi n’impose-t-il pas sa présence ?

Pourquoi laisse-t-il son Eglise se débattre avec ses difficultés ?

Des questions que nous pourrons approfondir en laissant davantage de place à la méditation des Ecritures, à un travail d’intelligence de la foi et à la prière qui, quelque soit son aridité apparente, affine notre perception des mystères de Dieu. Les « Maisons d’Evangile » que notre Père Evêque nous propose de prolonger, cette année encore, pourront être des lieux de ressourcement et de réconfort face aux turbulences de notre monde.

« Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, nous dit Jésus, je suis au milieu d’eux... »

Pour nous aussi, à chaque moment de notre existence, à chaque instant de notre vie, il nous faut être ces témoins du temps écoulé. Non pas pour en avoir quelque nostalgie, mais pour y scruter une parcelle d’amour, indispensable tremplin, pour aborder le futur avec espérance. « Si l’espérance t’a fait marcher plus loin que ta peur, dit ce chant, alors tu pourras tenir jusqu’au soleil de Dieu »

Mes amis, ne nous laissons surtout pas contaminer par la déprime et la morosité ambiante, faisons de nos communautés, même toutes petites, des lieux de fraternité et de partage. Il faut redire très fort : « Qu’un chrétien seul est un chrétien en danger ! »

Nous avons besoin de nous regrouper, d’associer nos forces et nos moyens, pour qu’au milieu des bourrasques de ce monde, des divisions qui détruisent, nous restions signe d’un Dieu qui nous aime et nous sauve.

Au seuil de cette nouvelle année, n’ayons surtout pas peur de regarder vers le large, c’est là que nous rejoindrons aussi ceux qui ne sont pas dans nos églises et qui cherchent, eux aussi, un peu plus d’espérance dans leur vie.

Que notre Eglise soit fraternelle et accueillante, aussi entendra-t-elle, toujours mieux, les questions, les douleurs, les secrètes espérances des hommes et des femmes de ce temps...

« N’ayons pas peur de vivre au monde, Dieu nous a devancé »

Je vous redis à tous ma fraternelle amitié et avec mes frères prêtres et diacre, en cette année sacerdotale, nous vous adressons nos souhaits les meilleurs pour l’année 2010

Philippe MINART, Doyen du Calaisis

Photo abbé Minart

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JOIES ET PEINES

BAPTEMES

Le 8 novembre : Léa Bourdin, Esteban Brière, Emilie Cornu, Bryan Specq, Lilou Wangenheim Le 29 novembre : Sacha Brissaud, Margaux Catez, Jérémy Joyez, Livie Hazeldine, Noa Hazeldine, Justine Quéva, Valentin Quéva.

DECES

ARDRES : 24/11 : Mme Jeannine Maillard, 79 ans

AUTINGUES : 20/11 : Mr Gaston Leroy, 79 ans

NORDAUSQUES : 2/11 : Mr Joseph Hurtrel, 96 ans.

RODELINGHEM : 28/11 : Mr Luc Vasseur, 76 ans

 

Au fil du temps

Pour bien commencer 2010

De 54 à 62, de nombreux jeunes gens sont appelés sous les drapeaux et vont passer de longs mois en Algérie. André est de ceux-là.

En 59, il intègre un des rares régiments de nomades, ayant pour mission la protection des autochtones dans le djebel saharien. Il garde une certaine nostalgie de cette époque et recherche en vain des camarades ayant parcouru à pied le désert de douars en mechtas.

Alors, quand paraît un livre retraçant leur épopée, il prend contact avec l’auteur et décident de se rencontrer. André est heureux de pouvoir enfin partager des souvenirs communs de cette époque si particulière.

L’entrevue a lieu un matin de septembre en Touraine, dans une pièce envahie de livres et de cartons. Assis derrière son bureau, un petit homme ventripotent se raconte inlassablement avec un plaisir évident, sans se soucier de l’autre. Le dialogue tant espéré n’a été qu’un monologue. Le partage n’a pas eu lieu, les photos préparées avec soin sont restées dans la pochette… C’est profondément déçu qu’André quitte son hôte…

Etre réceptif aux attentes des autres, trouver une oreille attentive qui permet d’aller vers l’autre, c’est le souhait que l’on peut formuler pour chacun en ce début d’année… avec le bonheur et la santé bien sûr !!!

Christiane Liné

Photo algerie1 non communiquée

 

LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Un long parcours commence

Il est 11 h 15 ce dimanche 15 novembre, les cloches de l’église appellent les chrétiens à célébrer l’eucharistie et à accueillir les vingt et un enfants de CE2 qui s’avancent les bras chargés de leur roulotte et accompagnés de leurs catéchistes. Dès le début de la messe, l’abbé Bernet leur remet leur carte d’identité chrétienne en leur recommandant de ne pas la perdre. Un long parcours s’annonce pour tous ces petits. On peut souhaiter qu’ils rencontrent sur leur chemin des adultes soucieux de les entraîner sur le chemin de la foi.

Au moment de la lecture de l’évangile, vingt sept enfants du CM2 s’avancent dans le chœur pour recevoir leur Nouveau Testament.

Tous ces enfants, entourés de leurs familles participent à la prière et aux chants de la communauté.

Ils sont tous très fiers et heureux de faire partie de la famille des chrétiens et de notre paroisse Notre Dame en Ardrésis.

Françoise Lenglet

Photos DSCF 7292 et 7296 non communiquées

 

31 Janvier, fête de saint Jean Bosco

Qui est Saint Jean Bosco ?

« Don Bosco (1815-1888) fut un homme pratique et entreprenant, un travailleur infatigable et créatif qui engagea toutes ses énergies dans un vaste projet pour l’éducation, humaine et chrétienne, notamment des jeunes.

Certain d’être appelé par Dieu à cette mission, à la suite d’un songe reçu à l’âge de neuf ans, il fonda oratoires, écoles, ateliers ; trouva du travail pour les jeunes et rédigea des contrats pour défendre leurs droits. Il produisit et répandit la presse catholique, s’engagea pour l’évangélisation des milieux populaires et pour les missions.

Pour réaliser son projet apostolique, non seulement il fonda une congrégation religieuse, les Salésiens de Don Bosco et un institut de Religieuses mais il prit avec lui, dès le début de son œuvre, beaucoup de laïcs, hommes et femmes, qu’il voulut participants de sa mission et de son esprit et fortement unis dans une association : les Salésiens Coopérateurs.

Il leur traça une règle de vie spirituelle simple mais substantielle. Un esprit caractéristique, l’esprit salésien, exprime et souligne de façon particulière certaines valeurs de l’Evangile : la charité pastorale, le dynamisme auprès des jeunes, le sens de l’Eglise, l’esprit de famille, l’optimisme, la joie.

Un esprit qui devient une méthode éducative : le système préventif, fondé sur la pédagogie de l’amour, de la raison et des ressources surnaturelles de la foi ».

Un groupe de Salésiens Coopérateurs se réunit régulièrement au Lycée Jean Bosco, Place Foch à Guînes. Pour tout renseignement contacter Yvette et Paul-Emile Boulogne (Tél. 03.21.82.12.23).

 

LA PAGE DES ENFANTS

Prier : cinq doigts pour un désert…

Voici cinq étapes pour vivre un passage au désert, un temps de réflexion et de prière pour retrouver du souffle et la paix du cœur. Saint Ignace de Loyola les enseignés dans ses « Exercices spirituels ». Nous les écrivons avec cinq doigts.

1. Le pouce dit merci

« Pouce, j’arrête » dit l’enfant pour interrompre son jeu. Le passage au désert est un temps d’arrêt dans le jeu de ma vie, un arrêt nécessaire. C’est aussi le pouce que je lève pour dire « c’était super ! » Alors je lève le pouce et me rappelle tous les bons moments que j’ai vécus et qui m’ont fait grandir, tout ce que j’ai appris et reçu. Avec un petit clin d’œil au Dieu créateur, je dis : « C’était super, merci mon Dieu ! »

2. L’index demande pardon

L’index est le doigt qui indique et qui montre. Je mets alors le doigt sur mes erreurs, mes défauts et mon péché. Je regarde ce que je dois corriger dans ma vie Dans ma prière, je demande pardon.

3. Le majeur vise plus haut

Le majeur est le plus grand des doigts. « Va plus loin » me dit-il. Après avoir regardé mes qualités et mes défauts, je me dis que je peux progresser. Les autres ont besoin de moi. Où Dieu m’appelle-t-il ? Dans ma prière, je demande au Christ où il m’invite à le suivre et à servir.

4. L’annulaire fait alliance

L’annulaire est le doigt qui porte l’alliance. Je sais que je ne peux pas agir seul. Je pense à tous ceux à qui je suis relié : des compagnons de route, un ami ou une amie, ma famille, des adultes qui m’ont marqué, un couple, un prêtre, une religieuse. En m’associant à eux, en faisant alliance avec eux, j’irai plus loin, vers de nouveaux horizons, un nouveau projet, un projet de vie.

Dans ma prière, j’accueille le Christ qui veut faire alliance avec moi ; je le choisis comme compagnon de route.

5. L’auriculaire tient parole

L’auriculaire est le doigt qui parle. « C’est mon petit doigt qui me l’a dit ! » Où serai-je utile ? A qui puis-je servir ? Comment serai-je heureux ? J’écoute ce que dit le petit doigt de mon cœur. Au terme de mon passage au désert, je prends des décisions et je les écris sur mon cahier de bord. C’est mon engagement. Dans ma prière, je confie à Dieu mes décisions et je le remercie de la confiance qu’il met en moi.

 

TRIBUNE LIBRE

A chaque famille, sa devise, disait ma grand-mère

« Les dictons »

« Après la pluie vient le beau temps »… « Bien mal acquis ne profite jamais »… « Quand le chat n’est pas là les souris dansent »… « A chaque jour suffit sa peine »… « A cœur vaillant rien d’impossible »

Maximes, proverbes ou sentences, ils ponctuent notre quotidien et en disent plus long que l’on n’en croit sur nos racines. Jusqu’où remonter pour connaître l’origine de ces expressions ? Au temps des premiers textes bibliques, si l’on s’en réfère à l’Ancien Testament, puisqu’un livre y est consacré aux proverbes. Mais au XVIII° siècle, la raison l’emporte sur les superstitions populaires. Les maximes révélaient en effet un rapport souvent magique à la nature, à la météorologie, reposant d’ailleurs sur des observations fausses : on essaie encore aujourd’hui de se convaincre que s’il pleut à la saint Médard, il pleuvra quarante jours plus tard…

Ces dictons, plus ou moins légers, plus ou moins sentencieux, ponctuent donc encore les conversations. Qui n’a entendu un grand-père ou un oncle, ses parents ou ses grands-parents, résumer une histoire par l’un d’eux ? Ils disent aussi, de manière plus ou moins directe, l’histoire même de la famille, puisqu’il n’est pas rare qu’on les fasse précéder de la formule « Comme disait ma mère ou ma grand-mère » Et quand le souvenir de ceux qui les énonçaient est ainsi évoqué, le préambule immuable vaut bien les premiers mots des contes de fées : « Il était une fois… »

Mais s’agit-il toujours de raconter une histoire, celle du roman familial, du conte originel ? Ces expressions et la mention d’une grand-mère à laquelle on les attribue, sont essentiellement des clins d’œil. Ces petites touches de mémoire convoquent, même brièvement, des bribes du passé et tissent ce que l’on pourrait appeler l’esprit de famille.

Béatrice Bouquet

LA CITATION DU MOIS NOUS DEVONS APPRENDRE À VIVRE ENSEMBLE COMME DES FRÈRES , SINON NOUS ALLONS MOURIR ENSEMBLE COMME DES IDIOTS. Martin Luther King

 

ECHOS DE L’ARDRESIS

Des solutions d’avenir

Landrethun, un dimanche d’automne. Dans la salle des fêtes, une exposition est organisée sur les énergies nouvelles. Quelques entreprises proposent des solutions d’avenir pour améliorer l’habitat, mais aussi réaliser des économies.

Ainsi, elles présentent des chaudières à bois, plus économes, plus propres ; des systèmes alimentés par le soleil au moyen de panneaux photovoltaïques, des pompes à chaleur, mais aussi la géothermie… Chaque jour nous en entendons parler, nous lisons des articles dans les journaux : ici, les conseils sont donnés simplement, les professionnels sont là pour aider à mieux comprendre les nouvelles opportunités qui s’offrent au public tout en faisant un geste pour la planète.

En ce dimanche, le village se veut promoteur de solutions pour chacun et de permettre de comparer les diverses solutions pour retenir celle qui convient le mieux.

Photo DSCF 7284 non communiquée

Sainte Cécile

C’est le dernier dimanche de novembre que l’Harmonie municipale d’Ardres vient à l’église pour fêter la sainte Cécile. Une foule nombreuse s’est déplacée pour écouter les morceaux choisis au cours de cette messe du Christ Roi.

Photo DSCF 7324 non communiquée

Pour information…

Depuis le 1er novembre 2009, les offrandes de messe sont de 16 €

La célébration de funérailles s’élève à 160 €

Pour les mariages, la célébration s’élève à 160 €. Il conviendra de contacter l’organiste ou la chorale si l’on souhaite les demander. Les frais supplémentaires sont à prévoir dans ce cas, et l’organiste vous donnera les tarifs lors d’un entretien.

Toute l’équipe locale de rédaction vous présente ses meilleurs vœux pour 2010…

Recette pour une bonne nouvelle année

Prendre douze mois complets, les nettoyer de tout ressentiment, haine et jalousie pour les rendre aussi propres que possible.

Couper chaque mois en 28, 29, 30 ou 31 morceaux.

Tout doucement, incorporer à chaque journée une pincée de patience, une de courage, une de confiance et une de travail.

Mélanger avec des portions d’espoir et de fidélité, de générosité et de douceur.

Assaisonner avec un soupçon de rêve, une bolée de rire et une pleine tasse de bonne humeur. Pour terminer, garnir avec un sourire et servir avec tendresse ?

Vous avez 365 jours pour savourer avec délicatesse.

Jean Monmaur

2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre

2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre

2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,

2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,

2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,

2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre

2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre

2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués

2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre

2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre

2016: février, mars, mai, novembre,

2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.