Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Octobre 2010

EDITO

Nous étions gourmands de soleil, le début de l’été semblait prometteur, nous avons eu un mois de juillet ensoleillé. Le mois d’août n’a pas tenu toutes ses promesses et enfin le mois de septembre est arrivé. L’été de la Saint-Martin nous a redonné un peu de joie. Nous avions encore la faim de l’été mais la fin de l’été est arrivée.
Octobre mois maudit qui nous annonce les jours trop courts et les soirées trop longues avec le retour de l’heure d’hiver, cette année le trente et un certes, mais c’est déjà l’hiver qui entre dans notre vocabulaire avant de frapper à notre porte. Pourtant nous avions eu quelques prémices. Depuis un certain temps, déjà, nous avions remarqué que le soir tombait plus vite, que la lumière du matin devenait moins lumineuse. Les soirées étaient plus froides, les élans des adeptes du barbecue moins enthousiastes et l’on rentrait chez soi plus tôt.
Octobre qui commence souvent avec les relents de l’été indien et qui finit tout orange avec la fête d’halloween qui précède de peu le premier novembre fête de la Toussaint.
Octobre mois maudit mais béni par les cieux qui, par leur abondance, nourrissent les nappes phréatiques afin que l’on ne manque pas d’eau l’été prochain. Vivement l’été !

Philippe Labre

ENTRETIEN DU MOIS

La solitude : un temps pour distinguer l’essentiel dans sa vie
Anaïs, 38 ans, chef de service dans une administration, se confie :
« La solitude est l’une des conséquences involontaires de mon choix de vie.
J’ai voulu privilégier une recherche de stabilité professionnelle et d’indépendance. Je ne voulais pas tomber dans les schémas familiaux de la femme au foyer dépendante financièrement d’un époux. Et puis, j’avais besoin d’exister par moi-même, de me prouver que je valais quelque chose.
Je suis fière de ce que j’accomplis. Oui, la solitude peut permettre de se construire, d’accroître courage, volonté, générosité et goût des autres, ainsi que l’envie d’aider et de soutenir les personnes qui souffrent d’isolement. J’éprouve même de la gratitude pour cette solitude qui m’a permis de me ressourcer, de distinguer les choses importantes de celles qui ne le sont pas. La beauté de la nature, la sérénité qu’engendre une balade en pleine forêt, la douceur d’une belle musique, la méditation, la paix sont des choses tellement simples mais pourtant sources de bien-être.
Pour bien vivre seul, il faut accepter d’être relié à soi-même. Si je me sens fatiguée, quelle bonne lecture ou promenade puis-je m’accorder ? Accepter la réalité de sa solitude est un moyen de ne pas s’y résigner : on reprend le combat et on avance… »
Une leçon, une réflexion, que penser ? Ce n’est peut-être pas inutile.

Béatrice Bouquet

AU FIL DU TEMPS

Des images et des questions
Un chat devenu trop encombrant pour ses maîtres a été abandonné sur le trottoir d’une petite ville. Une vieille dame, attirée par les miaulements lui apporte de l’eau et des croquettes.
C’est à cet endroit qu’un homme, sans doute exilé d’un pays de l’Est vient régulièrement s’asseoir, s’en remettant au bon cœur des passants. Chaque pièce tombant dans la sébile disposée à ses pieds déclenche un sourire et un geste de la tête, comme l’ange de la crèche à Noël. Certains passent sans le voir. D’autres ressentent de la gêne devant cette misère apparente… « surtout quand on possède l’essentiel »
En ces temps où les Roms font l’actualité, on en peut s’empêcher de se poser la question :
- pourquoi est-il là ?
- et si c’était moi à sa place ?
- que se cache-t-il derrière ces abandons ?
Bien des erreurs humaines sans doute !!!on passe sans même regarder
Christiane Liné

JOIES ET PEINES

BAPTEMES
Le 8 août : Mélinda Weber, Camille Platiau, Lauréline Pollet, Axel Decroix, Mathys Tronet, Candice Goidin, Azéma Lebriez, Yléna Dumoulin, Emile de Graaf, Maxence Louis.
Le 22 aout : Valentine Adriansen
Le 29 août : Charlie Bué, Timothée Decoufour, Elyn de Jaeger, Rachel Fouble, Noa Favot, Chloé Protin.

MARIAGES
ARDRES : Le 7 août : Sébastien Leducq et Laurence Dubuis – Arnauld Delbaere et Hélène Caron – le 14 août : Etienne Fauvarque et Maud Debels
BALINGHEM : le 21 août : Nicolas Regnier et Julie Neuville
LOUCHES : le 21 août : Jean Pierre Calmant et Daisy Pingret
NIELLES : le 28 août : Jérôme Flahaut et Laure Mayeur – Olivier Commelin et Coralie Verbregue.

DECES
ARDRES : le 5 août : Mme Juliette Cazein, 92 ans
BOIS EN ARDRES : le 24 août : Mr Dominique Dumont, 63 ans – Cynthia Agneray, 14 ans
BREMES : le 12 août : Mr René Leleu, 68 ans – le 27 août : Mr Régis Loots, 57 ans
NORDAUSQUES : le 12 août : Mr Franck Duquesne, 46 ans – le 14 août Mme Solange Carloux, 92 ans – le 26 août : Mr Gabriel Bouquillon, 83 ans.

Carte blanche à AUTINGUES

Merci Madame Vigneron !
Elle habitait Lostebarne, rattaché à la commune de Louches, mais elle s’est beaucoup investie dans le village d’Autingues…
Née à Nordausques, elle était fille unique. Elle fit ses études au Pensionnat Notre Dame puis à Calais.
Elle a assuré le secrétariat de mairie pendant de nombreuses années à Autingues. Elle avait alors remplacé sa maman qui tenait auparavant cette fonction.
Elle aimait le contact avec ceux qui venaient à la mairie. Elle avait su préparer des dossiers avec des renseignements précieux consignés dans des cahiers… bien loin de notre informatique d’aujourd’hui.
Sa longue présence et son travail sérieux à la mairie lui ont valu deux distinctions : médaille d’argent et médaille de vermeil.
Sa connaissance des rouages administratifs et son dévouement la conduisent à rendre beaucoup de services. Elle rédigeait pendant ses temps libres des lettres pour ceux qui la sollicitaient.
Pendant de très nombreuses années chaque dimanche à 9 h, ou lors des funérailles, des mariages, elle a animé les célébrations dans notre église en jouant de l’orgue et en chantant. Il lui arrivait même d’aller jouer de l’orgue dans d’autres églises quand on la sollicitait. Elle priait beaucoup la Vierge Marie, participait toujours à la Neuvaine à Notre Dame de Grâce, elle était membre d’une équipe du Rosaire.
C’est toujours à pied ou à vélo qu’elle venait à l’église ou à la mairie quelles que soient les conditions atmosphériques. Quand elle avait des problèmes de santé, elle était heureuse qu’on aille la chercher en voiture afin qu’elle puisse animer la messe.
Elle appréciait aussi les rencontres amicales lors des réunions du club des Ainés ou des repas et ne se faisait pas prier pour chanter quelques refrains.
Elle aimait beaucoup s’occuper de ses petits animaux : lapins, canards, chèvres, mouton…
Un autre moyen de s’évader, de rêver était la télé qui lui permettait de voyager sans quitter sa maison.
Le 5 décembre 2009, elle est décédée.
Depuis 48 ans, elle partageait sa vie avec Albert, son mari. Ces dernières années, celui-ci a dû beaucoup l’entourer et l’aider car la maladie la rendait très dépendante.
Madame Jacqueline Vigneron-Banquart laisse à tous le souvenir d’une personne dévouée et disponible.
Merci pour l’exemple donné.

Françoise et Jeannine

Pourquoi venir habiter Autingues ?

Aujourd’hui, Autingues compte 310 habitants dont soixante enfants de moins de 12 ans.
Il y a quarante ans, il y avait 182 habitants et à peine une vingtaine d’enfants de moins de 12 ans.
Karine, Nicolas et leurs filles habitent Autingues depuis 1997

« Pourquoi avez-vous choisi de venir à Autingues ? »
Nous cherchions une maison dans le Calaisis et lors de nos randonnées à vélo, nous avions découvert et apprécié cette région… Alors, quand une maison fut mise en vente à Autingues, nous l’avons achetée avec la grande joie de quitter la ville et de vivre dans un village.
« Avez-vous rencontré des difficultés pour vous intégrer à Autingues ? »
D’abord, nous étions fermement décidés à rencontrer au plus vite les Autinguois. Une opportunité s’offrit à nous un mois après notre installation : une invitation officielle pour les vœux du maire… C’est ainsi que nous avons eu, en peu de temps, une idée de la vie dans commune et que nous avons pu faire connaissance avec de nombreuses personnes… Nous étions ravis : l’accueil était chaleureux et sympathique.
Nous avons aussi la chance d’être dans un quartier où les voisins ont essayé très vite de nous associer à la vie du quartier… en se rendant de petits services ou en partageant le pot de l’amitié.
Nous avons aussi participé aux activités proposées dans la commune : la brocante, par exemple.
Puis nous nous sommes investis dans le Comité des fêtes : pour nous le Comité a été un moyen supplémentaire d’intégration, de rencontre et de découverte des autres.
« Quels avantages trouvez-vous à vivre ici ? »
Notre environnement est très agréable, beaux paysages, marche, course, VTT… près de chez nous. Le village est calme, agréable, avec de grandes et belles maisons bien entretenues. L’esprit du village est sympathique. Nous avons la chance d’avoir un grand jardin. Quand les filles sont nées, nous avons eu une « nounou » dans le village et maintenant les enfants ont des copines à proximité.
« Quels inconvénients trouvez-vous en habitant ici ? »
Bien sûr, il n’y a pas d’école à Autingues. Les enfants sont scolarisés à Ardres ou à Landrethun. Ici, nous sommes à proximité d’Ardres. Quand on vit à Autingues, on se sent dépendant d’Ardres pour les écoles, le caté, l’église, la danse, la musique, les sports…
A partir du CP, les enfants peuvent prendre le bus pour aller à l’école à Ardres… pour les autres déplacements, il faut s’organiser.
On hésite souvent à laisser les enfants emprunter la route Autingues Ardres, à pied ou à vélo, car les voitures roulent vite dans la plaine et on ne se sent pas en sécurité… Peut-être un jour, il y aura une piste cyclable ?
« Quels conseils donnez-vous à de nouveaux arrivants ? »
Ne restez pas isolés chez vous… allez vers les Autinguois et ils viendront aussi vers vous… Pour que notre village soit vivant et agréable, il faut que les nouveaux et les anciens fassent des efforts. Répondez favorablement aux manifestations organisées dans la commune.
« Bienvenue à Autingues ! »

Propos recueillis par Françoise et Jeannine

Autingues, un joli village (Crédit photo F. Cordonnier)

LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Retour en photos sur la procession du 22 août

 

 

La procession a commencé dans la cour de la maison de retraite où les résidents se sont groupés pour un temps de prière

En l’honneur de Notre Dame de Grâce
Ce 20 août 2010, en l’honneur de Notre Dame de Grâce, les équipes du Rosaire ont animé la messe en priant spécialement pour les servants d’autel.
Effectivement, les servants d’autel occupent une place privilégiée dans les célébrations liturgiques. Ils sont en « première loge » pour sentir que Jésus est présent à chaque acte liturgique, que Jésus est présent dans la parole des Saintes Ecritures, que Jésus est présent dans l’Eucharistie.
Les servants d’autel sont appelés en particulier à être de jeunes amis de Jésus. C’est pourquoi les équipes du rosaire vont les porter dans leur prière quotidienne et mensuelle pour les soutenir dans leur engagement.
Lors de cette messe d’action de grâce étaient présents l’abbé Duminy, aumônier des équipes du rosaire, accompagné de Madame Flament, responsable du diocèse.
Un bel arbre de lumière représentait les veilleurs des équipes du rosaire.
Ainsi par le cœur de Marie, toute l’assemblée a vécu cette eucharistie avec ferveur.

Nicole Croxo Crédit photo C. Grave

La légende de Saint Tarcisius, patron des enfants de chœur.
C’est à la fin du règne de l’empereur Dioclétien, qui régna de 284 à 305, au début du IV° siècle, et donc très peu de temps avant l’édit de Milan (313) qui allait accorder la liberté de culte, que les chrétiens subirent la plus terrible des persécutions. C’est au cours de celles-ci que mourut saint Tarcisius.

Qui était Tarcisius ?

En vérité, on ne sait pas grand-chose de lui, à part son existence et son martyr, attestés l’une et l’autre, par le pape Damase au IV° siècle. Tarcisius est mort pour protéger l’Eucharistie qu’il transportait. Cela est sûr. Mais était-ce un homme ou encore un enfant ?
Cependant la légende s’est emparée de lui, magnifiée par le cardinal Wiseman dans son célèbre roman « Fabiola » et voilà ce qu’elle nous apprend.
Tarcisius était un jeune garçon qui assistait les prêtres lors de la célébration de l’Eucharistie. Il était acolyte, nous dirions aujourd’hui servant d’autel ou tout simplement enfant de chœur. En ce temps-là, de nombreux chrétiens avaient été arrêtés et devaient être livrés en pâture aux fauves.

Cependant, à la veille du supplice, la surveillance se faisait moins sévère et les prisonniers pouvaient recevoir des visites. C’est ainsi que Tarcisius reçut la mission de leur porter les saintes espèces (précieusement enveloppées dans un linge) afin qu’ils puissent communier une dernière fois avant de regagner l’arène où les attendait une mort atroce.
Tarcisius partit. Sur sa route, il rencontra des camarades d’école qui, au début sans penser à mal, lui demandèrent de se joindre à eux pour jouer. Il refusa. Intrigués d’abord, puis, furieux de son refus, ses camarades voulurent s’emparer de ce qu’il portait, semblait-il, avec tant de soin sur son cœur.

Tarcisius refusant d’ouvrir les bras, quelqu’un – un passant ? – prononça le mot fatidique : ce doit être un chrétien ! Ses camarades alors se déchaînèrent et se mirent à lui jeter des pierres… Un centurion chrétien passant par là réussit à mettre les garnements en fuite et recueillit le dernier soupir de l’enfant.
Nouveau saint Etienne (c’est ainsi que le pape le désigne), Tarcisius est mort lapidé pour protéger les saintes espèces qu’il portait toujours sur son cœur et leur éviter toute profanation.
Telle est du moins la belle histoire que vous pourrez relire dans « Fabiola, ou l’église des Catacombes ». Et c’est la raison pour laquelle saint Tarcisius est devenu le saint patron des enfants de chœur. Il est fêté le 26 août.

Photos : enfants de chœur : les servants d’autel avec la photo de leur saint patron Crédit photo : N. Croxo

PRIERE
Prière de la catéchiste au bout du rouleau

C’est ma prière à l’Esprit Saint
Car sans Lui nous ne ferions rien…
Sans Lui nous serions peu de chose
Et la vie serait bien morose…

Aide-nous à trouver les mots,
Pour que tous les affreux Jojo
Aient envie de lever un peu
Leur regard perdu vers les cieux.

Quand nous risquons de perdre espoir
Sois là pour nous tendre un mouchoir.
Quand nous nous sentons dépassées,
Mets le turbo dans nos idées.

Parce que nous aimons ces enfants
Nous continuons vaillamment.
Mais c’est dur de rester aimables
Lorsqu’ils se montrent insupportables !

En fin de séance parfois
Nous n’avons pas perdu la foi,
Mais nous craignons d’avoir perdu
Les mots qui font aimer Jésus.

Et nous oublions trop souvent
Que sans Toi nos mots sont du vent,
Et que le peu qu’on a semé
Qui sait s’il ne va pas germer… ?

Fais-nous rire de nos faiblesses,
De nos erreurs, de nos limites,
Et quand les enfants font le pitre
Rappelle-nous notre promesse

Qui n’est pas que l’on soit parfaite !
Et que pour se vider la tête
Devant un problème épineux
On s’en remette à Toi mon Dieu.

Emmanuelle

photo : F. Cordonnier

HISTOIRE D’EN RIRE
Démonstration
Monsieur le Curé n’a qu’un défaut : chaque fois qu’il confesse, il donne toujours la même pénitence aux pénitents, exactement.
Ce jour-là, c’est justement lui qui confesse. Un petit garçon entre au confessionnal et avoue qu’il a fait le poirier pendant le cours d’histoire, juste pour provoquer la maîtresse.
- Le poirier ? demande le vieux curé, qu’est-ce que c’est ?
- Si vous voulez, je vous fais une démonstration dans l’allée de l’église, propose le garçon.
Il termine sa confession, reçoit l’absolution et sort du confessionnal, ainsi que le curé pour la démonstration. Le petit garçon fait la démonstration dans l’allée, sous les yeux attentifs du curé… et sous les yeux éberlués de deux dames d’âge mûr qui attendaient leur tour pour se confesser.
La première dit alors à la seconde : « Fuyons ! Vous avez vu la pénitence du jour ? »

Bulletin d’abonnement à Regard en Marche
Abonnement annuel normal : 14 € Abonnement annuel de soutien : 15 €
Le renouvellement de l’abonnement au magazine mensuel Regard en Marche se fait avec le numéro de janvier. Je peux m’abonner en cours d’année, il m’en coûte 1 € 35 par mois
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(Le secrétariat est ouvert tous les matins de 10 h à 12 h du mardi au samedi)

2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre

2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre

2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,

2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,

2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,

2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre

2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre

2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués

2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre

2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre

2016: février, mars, mai, novembre,

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