Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

JANVIER 2011

EDITO

Bonne année 2011
La nouvelle année, c’est comme une naissance dans une famille : c’est une porte ouverte sur l’avenir dont on ne sait pas s’il sera merveilleux ou désastreux !
Et tout le monde se dit : « Bonne année » et l’on ajoute parfois : « bonne santé ».
Avec nos belles paroles nous voulons conjurer le sort ; mais nous savons bien, au fond, qu’elles ne changeront rien. Les 365 jours qui vont se dérouler dans nos existences, seront une suite de bonheurs et de malheurs.
Nous nous gardons bien de préciser ce qui pourra effectivement survenir, avec une probabilité proche de 100 pour 100. Et c’est bien comme cela : si nous ne savons ni le jour ni l’heure des évènements qui vont émailler notre existence, c’est que Dieu ne veut pas que nous vivions dans l’angoisse perpétuelle. Il veut que nous découvrions que le secret du bonheur c’est de confier chaque journée à sa bienveillance miséricordieuse.
Oui, l’expression fait un peu vieillot…
Bienveillance ? Bien sûr car Dieu nous veut du bien et les malheurs qui nous frappent ne sortent pas d’un Dieu qui n’aurait pour sa créature que des pensées de vengeance.
Miséricordieuse ? Heureusement que Dieu nous pardonne nos fautes ! Nous serions vraiment très mal partis si Dieu ne jetait pas nos fautes très loin de lui.
Chers amis, chers paroissiens, chers baptisés…
Je vous présente mes vœux de bonne année 2011 et je vous souhaite de découvrir le bonheur d’une conversion sincère et persévérante. La santé c’est agréable, la réussite scolaire, ce n’est pas mal non plus, la réussite de son couple, la réussite professionnelle, tout le monde, j’imagine, y travaille chaque jour.
Mais il n’y a qu’une tristesse, disait Léon Bloy, c’est que nous ne soyons pas des saints.

Abbé Jean Bernet

Bonne et heureuse année…
Je te souhaite pour l’année qui s’ouvre, non pas de réussir dans toutes tes entreprises, mais de recevoir et d’accueillir dans ton cœur et ta vie, jour après jour et pas à pas, l’amour de Dieu qui donne sens à l’existence.
Je te souhaite non de subir un échec, mais d’accueillir comme un don immérité, la force qui permet de rester debout, malgré les lourds fardeaux.
Je te souhaite non des jours paisibles, mais la capacité de te laisser déranger par les autres, d’accueillir celui qui est différent, comme un envoyé de Dieu.
Je te souhaite, non d’avoir réponse à toutes tes questions, mais de savoir recevoir les interrogations des autres, de porter en toi leurs peines, leurs soucis, leurs conflits irrésolus, pour être auprès d’eux une sœur, un frère solidaire, porteur de partage et de paix.

L’équipe locale du journal

EPIPHANIE
Ce mot signifie « manifestation »
A peine Noël et le Nouvel An passés, que voici déjà l’Epiphanie et son déferlement gourmand de galettes des Rois à la devanture des pâtisseries. Elle nous revient chaque début de janvier garnie de crème ou de fruits. Elle fait saliver petits et grands, trépigner d’impatience les fabophiles pressés d’ajouter quelques fèves à leur collection.
L’Epiphanie : la célébration de l’adoration de l’Enfant Jésus par les mages, conclut la période des fêtes sur un temps de gourmandise et de partage. Cette fête fut instaurée au Moyen Age par l’Eglise pour christianiser des cultes préchrétiens hérités d’une vieille tradition populaire.
Que ce moment de partage et de joie que vous avez pu témoigner entre amis ou en famille soit toujours aussi fort devant l’Emmanuel « Dieu avec nous » qui vient tous les ans se manifester en nous.

Béatrice Bouquet

Invitation à suivre les Mages

Comme eux, mettons-nous en marche,
Nous ne savons pas exactement ce que sera l’aventure.
Comme eux, faisons confiance.
Comme eux, levons les yeux, la lumière nous vient d’ailleurs, elle vient de Dieu.
Comme eux, laissons-nous éclairer.
Comme eux, cherchons, n’ayons pas trop de certitudes, ayons seulement des convictions.
Comme eux, découvrons des signes d’une présence.
Comme eux, offrons des cadeaux, celui de la prière, celui du respect de tout être humain.
Comme eux, cherchons à faire plaisir à Dieu et aux hommes.
Comme eux, acceptons d’emprunter un nouveau chemin, même s’il s’annonce rude.
Comme eux, laissons-nous déranger par Dieu et par nos frères et sœurs humains.

Gérard Naslin

Au fil du temps

Faisons un rêve

2010 s’en est allé. Un nouveau cahier vient de s’ouvrir sur une première page encore blanche. Nous faisons le bilan de l’année écoulée et mettons nos espoirs en celle qui s’ouvre à nous : la santé pour nos proches et nous-mêmes, du travail pour tous, la réussite des examens pour les jeunes.
Recommencer une année est un moment de grâce où se mêlent espérances et rêves, un nouveau départ : c’est un enfant qui s’annonce, une maison qui sort de terre, un voyage rêvé depuis longtemps et qui va se réaliser, une décision importante qui va engager sa vie.
C’est peut-être aussi l’occasion d’aller à la rencontre de ceux qui restent sur les parvis. De nombreux chrétiens sont engagés au sein de la communauté… nombreux sont aussi ceux qui sont en quête de sens et n’osent ouvrir les portes. Alors, comment les accueillir ?
Sur la première page de notre cahier, écrivons en caractères gras : communiquer, connaître et se connaître. Dans cette perspective, pourrons-nous vivre une bonne et heureuse année 2011.

Christiane Liné

 

Rendons à César…
Dans le numéro de décembre, vous voudrez bien rectifier les légendes des photos…
La chapelle de l’hospice se trouve en page 1, par contre en page 15, il s’agit de l’ancienne chapelle sainte Rotrude.
La photo de l’article « Un artiste peu ordinaire » représente non pas la chapelle sainte Rotrude, mais le portail d’entrée de la propriété de Monsieur Ooghe.

JOIES ET PEINES

BAPTEMES
Le 14 novembre : Kamélia Demarthe-Dehaffreingue, Clara Damman, Océane Caron, Kenzo Lefebvre, Charlie Hazebrouck, Candice Lignier, Margaux Tahon
Le 20 novembre : Marie Parisseaux
Le 28 novembre : Lucie Duhautoy, Camille Caboche, Mathéo Lhussier

DECES
ARDRES : 24/11 : Mme Jacqueline Humez, 79 ans
BREMES : 25/11 : Mme Cathy Debaerdemaecker, 38 ans
NIELLES : 6/11 : Mr Thierry Choquet, 45 ans

LE SAINT DU MOIS

St Guillaume
Saint Guillaume, issu des anciens comtes de Nevers, vint au monde vers le milieu du XIIe siècle. Il fut élevé avec soin dans la crainte de Dieu. Le Seigneur lui avait donné toutes les dispositions de la nature et de la grâce nécessaires à l'accomplissement des grands desseins qu'Il avait sur lui; aussi fit-il des progrès rapides et acquit-il en peu de temps des connaissances au-dessus de son âge et un trésor croissant de sainteté.
Le monde lui souriait, avec sa gloire et ses plaisirs; il renonça à tout, il s'éloigna même des honneurs ecclésiastiques qui semblaient le poursuivre, et s'enfonça dans la solitude d'un monastère. Non content d'avoir quitté le monde, il en perdit jusqu'au souvenir, et vécut dans la présence continuelle de Dieu; sa modestie, sa dévotion, sa régularité, ranimaient la ferveur de ses frères; il suffisait de le regarder au chœur ou à l'autel pour être embrasé du saint désir de marcher sur ses traces. Il avait surtout un grand amour pour le Saint-Sacrement, près duquel il trouvait ses délices, et ses larmes ne tarissaient pas durant le saint sacrifice de la Messe.
Il fallut lui faire violence pour le nommer abbé de son monastère; pourtant il dut bientôt se résigner à monter plus haut et répondre à l'appel du Ciel clairement manifesté. Sacré archevêque de Bourges, Guillaume montra, dès les premiers jours, toutes les vertus des plus illustres Pontifes. Il demeura moine dans son palais, moine par l'habit et plus encore par les austérités. Il sut concilier les exercices de sa piété avec les immenses occupations de sa charge; il parcourait son diocèse, prêchait, instruisait les petits et les humbles, administrait les sacrements, visitait les hôpitaux, délivrait les captifs, et multipliait les prodiges. Quand on lui demandait un miracle, il disait: "Je ne suis qu'un pauvre pécheur;" mais il cédait aux larmes des malades et les guérissait par sa bénédiction.
On a conservé de lui quelques belles paroles: "Tel pasteur, telles brebis," disait-il souvent. "J'ai à expier, disait-il encore, et mes propres péchés et ceux de mon peuple." Sa mort fut digne de sa vie; il expira revêtu du cilice qu'il avait toujours porté, et couché sur la cendre. Au moment de sa mort, il vit distinctement les anges battant des ailes au-dessus de sa tête, et il rendit l'âme en leur tendant les bras. Pendant ses obsèques, la foule aperçut au-dessus de l'église un globe de feu planant dans les airs.

 

ECHOS DE L’ARDRESIS

Sainte Cécile

 

Comme chaque année, l’harmonie municipale dirigée par Monsieur Pottier a installé ses instruments dans le chœur de l’église d’Ardres. Les familles des musiciens, leurs amis sont venus les écouter au cours de la messe du Christ Roi.
Cette fois, la chorale paroissiale a voulu se joindre aux musiciens et a interprété le choral de Jean Sébastien Bach : Jésus, que ma joie demeure pendant la communion.
Les morceaux interprétés par l’harmonie ont été appréciés de tous.
Puis, traditionnellement, le chef a emmené sa troupe devant le monument aux morts. Monsieur Loquet a déposé une gerbe en souvenir des disparus de la fanfare.
Une remise de médailles aux jeunes et anciens a récompensé celles et ceux qui travaillent et participent depuis 5, 10 ou plus de 15 ans au sein de l’harmonie municipale.
Après les félicitations et les photos, tout le monde s’est rejoint pour le verre de l’amitié.

Françoise Cordonnier Photos : remise de décorations

 

Terres Nouvelles

 

Début décembre, l’association Terres Nouvelles s’est installée à la salle municipale, étalant toutes sortes d’objets pour une expo-vente qui permettra le financement d’actions humanitaires.
Cette association a été créée en France le 24 février 1983. Loin d’éparpiller ses actions, les missions de Terres Nouvelles se sont focalisées sur le Guatemala, où nombre de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Trois axes d’intervention sont définis : la santé, le logement et l’éducation.
Le principe central est de donner les moyens médicaux, éducatifs, matériels et financiers à des hommes, des femmes et des enfants pour qu’ils puissent vivre dans de meilleures conditions.
Grâce aux dons, au produit des ventes, aux parrainages, Terres Nouvelles peut mener des actions qui sont proposées par les partenaires qui vivent au Guatemala. Cette année, le tremblement de terre à Haïti a fait l’objet d’une aide financière à une association présente dans ce pays.
Dimanche 5 décembre, de nombreuses personnes ont visité l’exposition, s’extasiant sur la beauté des objets réalisés à travers le monde et, en prévision des fêtes, ont acheté crèches, sculptures, vêtements, bijoux, objets de décoration… Il y en avait pour tous les goûts. Une manière de faire plaisir en faisant une bonne action.

Françoise Cordonnier

 

 

 

 

TEXTE A MEDITER

Dimanche avec ou sans Dieu
Devons-nous aller à la messe tous les dimanches ou pas ? Plus largement, pouvons-nous nous passer de Dieu pendant les week-ends et les vacances ? Benoît XVI lui-même le rappelle : “Sans le don du Seigneur, sans le Jour du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre”. Et si nous restons libres, la question se pose : “Quel choix faisons-nous ?” Cette méditation invite au dialogue.
“Sans le Seigneur et le jour qui Lui appartient, on ne réalise pas une vie réussie”, affirme Benoît XVI à propos du dimanche. Allusion au dimanche pour parler plus largement des loisirs. Les vacances sont un temps de relâchement et de détente. Ce qui est bon en soi. Mais si ce temps est dépourvu du sens de Dieu, il apparaît vide. “Le dimanche, dans nos sociétés occidentales, s’est mué en «week-end». En temps libre. Dans la frénésie du monde moderne, ce temps libre est beau et nécessaire. Mais si le temps libre n’a pas un centre intérieur, d’où provient une orientation pour l’ensemble, il finit par être un temps vide qui ne nous renforce pas et ne nous détend pas. Le temps libre a besoin d’un centre : la rencontre avec Celui qui est notre origine et notre but (…). Le dimanche nous traitons en profondeur de la rencontre, dans la Parole et dans le Sacrement, avec le Christ ressuscité. Le rayon de ce jour embrasse la réalité tout entière (…)”
Les premiers chrétiens ont célébré le premier jour de la semaine comme Jour du Seigneur, parce que c’était le jour de la résurrection. Mais très vite l’Eglise a aussi pris conscience que le premier jour de la semaine est le jour du matin de la Création, le jour où Dieu a dit : “Que la lumière soit !” (Gn 1,3). C’est pourquoi le dimanche est également la fête hebdomadaire de la Création. La fête de la gratitude et de la joie pour la création de Dieu. Pour l’Eglise primitive, le premier jour a ensuite été assimilé à l’héritage du septième jour, le sabbat. Nous participons ainsi au repos de Dieu, et par voie de conséquence au repos de tous les hommes. Ainsi percevons-nous ce jour-là quelque-chose de la liberté et de l’égalité de toutes les créatures de Dieu. Repos ou vacances, tous nos loisirs s’ordonnent à partir de Dieu. Incontournable. Car Dieu n’est jamais en vacances ! A nous de donner un sens à ce dimanche, à fortiori si nous sommes chrétiens.

Article paru dans l’édition des pays de Licques octobre 2010 page 15

 

LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Graines de Parole

12 enfants, des mamans ou mamies sont accueillis par deux animatrices ; pas besoin de se présenter, tout le monde se connaît, les enfants en priorité, ils sont habitués à venir participer à ces rencontres. Une boisson chaude, un biscuit et nous voilà prêts pour écouter un conte, mais pourquoi un conte ?
Parce qu’à Noël, c’est la tradition… Mais pourquoi les béatitudes à Noël ?
Tout le monde attend à être touché par l’histoire de la naissance de Jésus couché sur la paille dans une mangeoire…

Le conteur commence : « je vais vous raconter une histoire :
Il était une fois sept ti n’enfants qui avaient vécu une incroyable aventure, il y a très longtemps. Avant, chacun d’eux vivait dans un pays très spécial, mais un beau jour, ils avaient quitté leur pays.
Ils sont partis du nord, du sud, de l’orient et de l’occident.
Yahvé… mais non… Messie, mais non ! on dit il y avait Vrepeau, Xoud, Tétris, Tisjuce, Donpar, Rup et Xiap. Et le roi C’Kom. Les amis, nous avons découvert les chemins qui mènent au royaume du roi C’Kom, et pour y arriver, nous avons suivi une étoile.

Une étoile c’kom une lumière, elle éclate à la fois dans nos cœurs et à la fois autour de nous, dans les autres personnes, dans le monde qui nous entoure, dans l’air que nous respirons. »

Chaque enfant était très attentif, mais se posait des questions quant à savoir ce que voulaient dire ces prénoms. Philippe est venu et a retourné chaque petit personnage et nous pouvions lire : Pauvre, Doux, Triste, Justice, Pardon, Pur et Paix. Ce sont les mots que l’on retrouve dans les Béatitudes.
Les enfants sont repartis très HEUREUX, riches de leur découverte et rendez-vous au 29 janvier 2011, à l’école Notre Dame de Grâce.

Béatrice Bouquet.

Photo : « Je vais vous raconter une histoire… »

 

 

Dates des Premières communions

 

Toutes les dates sont sur le site à la page catéchèse

1er mai 2011 11 h 15 BALINGHEM
8 mai 2011 10 h 00 BREMES
15 mai 2011 11 h 15 NIELLES
22 mai 2011 11 h 15 RODELINGHEM
2 juin 2011 10 h 00 ARDRES
11 H 30 NORDAUSQUES
5 juin 11 h 15 BOIS EN ARDRES

TRIBUNE LIBRE

Toujours jeune !
Vous êtes-vous déjà sentie coupable de regarder les gens de votre âge et de penser : « Je ne peux pas paraître aussi vieille ! »
Alors, vous allez adorer celle-ci :
J’étais assise dans la salle d’attente pour mon premier rendez-vous avec un nouveau dentiste, quand j’ai remarqué que son diplôme était accroché sur le mur. Il y était inscrit son nom et je me suis soudain remémorée un grand brun portant ce nom. Il était dans ma classe de lycée quelque quarante ans auparavant et je me demandais si cela pouvait être le même garçon pour qui j’avais craqué à l’époque.
Quand je suis entrée dans la salle de soins, j’ai immédiatement écarté cette pensée de mon esprit. Cet homme grisonnant, dégarni et le visage marqué de profondes rides, était bien trop vieux pour avoir été mon amour secret… quoique ?
Après qu’il eut examiné ma dent, je lui ai demandé s’il était allé au lycée Henri IV
- Oui, m’a-t-il répondu.
- Quand avez-vous eu votre Bac ? ai-je demandé
- En 1959. Pourquoi cette question ? répondit-il
- Eh bien vous étiez dans ma classe ! me suis-je exclamée
Et alors cet affreux vieux petit imbécile m’a répondu
- Vous étiez prof de quoi ?

 

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2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,

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2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre

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