extraits du journal local REGARD EN MARCHE
Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
AVRIL 2011
EDITO
Debout les gars, réveillez-vous !
Debout les gars, réveillez-vous ! C'est sûrement ce qu'ont entendu les apôtres en ce jour de Pâques, quand, Marie-Madeleine est revenue du tombeau de Jésus, en voyant la pierre roulée sur le côté.
Debout les gars, réveillez-vous ! Allez annoncer la bonne nouvelle ! Le Christ est ressuscité, il a vaincu la mort. Il ne faut pas attendre la Pentecôte comme les apôtres pour partir à la conquête du monde. Ce n'est pas notre première pentecôte qui va venir quarante jours plus tard, il faut le dire et le redire, le Christ est ressuscité, annonçons la bonne nouvelle.
Debout les gars, réveillez-vous ! C'est aussi le message que notre évêque nous a transmis quand il a promulgué la nouvelle orientation de la catéchèse. C'est à nous que les chrétiens demandent des explications.
Debout les gars, réveillez-vous ! Allez annoncer que le Christ est revenu parmi nous. Annoncez que le Seigneur est revenu du monde des morts. Réjouissez-vous ! C'est une grande joie pour les chrétiens, n'oubliez pas de le faire savoir à tous les gens de la terre.
Philippe Labre
PAQUES
À l'origine, la Pâque juive
À l'origine, il existait deux fêtes pour célébrer le printemps :
- le Hag ha-pessah : fête de l'agneau pascal. C'est une fête pastorale dont l'origine remonte au temps où le peuple hébreu était un peuple de nomades. Le rite du sang a une valeur importante : on prenait le sang de l'agneau pour oindre le pourtour des portes d'entrée de la tente ou de la cabane. C'était un rite de protection pour détourner les mauvais esprits et protéger ainsi la famille.
Le mot pâque désignait ainsi la fête et aussi l'animal que l'on sacrifiait et que l'on mangeait. Ce sacrifice était encore pratiqué au temps de Jésus mais ne l'est plus depuis la destruction du temple de Jérusalem en 70.
- le hag ha-matsoth : fête du pain sans levain. C'est une fête agricole célébrée par un peuple sédentaire au début de la moisson. Le pain sans levain porte aussi le nom de pain azyme.
Dans un second temps, ces fêtes ont été associées à l'exode du peuple hébreu. Selon la Bible, à l'époque des pharaons, les Hébreux vivaient en esclavage en Égypte. L'exode représente la sortie d'Égypte, la libération du peuple hébreu.
Dans la Torah, Dieu annonce le dixième fléau qui allait frapper les Egyptiens : le sang autour des portes était le signe qui allait lui permettre de reconnaître et d'épargner les Hébreux.
La Pâque est donc devenue la célébration de la libération du peuple hébreu. C'est la traversée de la mer Rouge qui sépare le pays de la servitude de la terre promise. C'est le passage de l'esclavage à la liberté.
Pâques chrétiennes
Les chrétiens célèbrent, à Pâques, la mort et la résurrection de Jésus. Cela s'est passé autour de l'an 30. A cette époque, nombreux étaient les juifs qui allaient célébrer Pâques en pèlerinage à Jérusalem. Ils sacrifiaient l'agneau au temple puis le mangeaient en famille. Jésus fait, lui aussi, ce pèlerinage. Il a été accueilli en triomphe à Jérusalem. Cependant, son état d'esprit critique envers la religion établie lui attire les foudres du clergé. Il est alors jugé par un tribunal et condamné à être livré aux Romains et crucifié.
A la Pâque juive s'est substituée la célébration de la Cène, le dernier repas que Jésus partage avec ses disciples, la veille de son arrestation.
Le Triduum pascal (mot latin signifiant « un espace de trois jours »), qui va de la messe du soir le Jeudi saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.
De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion (Mt 12, 40 et 26, 61. ou Jn 2, 19) dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.
Le Jeudi Saint célèbre l’institution de l’eucharistie au cours de son dernier repas. C’est aussi ce soir-là que Jésus lave les pieds de ses disciples (Jn 13, 1-15).
Le Vendredi Saint retrace la Passion du Christ. Le chemin de croix dans l’après-midi évoque son procès et sa marche vers le Golgotha. L’office du soir et la vénération de la croix sont les instants où l’on mesure l’amour du Christ pour nous.
La veillée pascale est la manifestation de la résurrection de Jésus. Cette veillée est la mémoire des moments les plus forts de l’Ancien Testament depuis la création jusqu’à la traversée de la Mer Rouge… et la résurrection du Christ fêtée le jour de Pâques.
Semaine Sainte pour revivifier notre foi. Moments intenses à revivre en Eglise, dans nos communautés.
Photo Cène (photo F. Cordonnier)
PRIERE
Donne-nous la clé
Nous vivons, Seigneur, dans un monde fermé à double tour,
Verrouillé par des milliers, des millions de clés.
Chacun a les siennes :
Celles de la maison et celles de la voiture,
Celles de son bureau et celles de son coffre.
Et comme si ce n’était rien que tout cet attirail,
Nous cherchons sans cesse une autre clé :
Clé de la réussite ou clé du bonheur
Clé du pouvoir ou clé des songes…
Toi, Seigneur qui as ouvert les yeux des aveugles et les oreilles des sourds,
Donne-nous aujourd’hui la seule clé qui nous manque :
Celle qui ne verrouille pas, mais libère ;
Celle qui ne renferme pas nos trésors périssables,
Mais livre passage à ton amour ;
Celle que tu as confiée aux mains fragiles de ton Eglise :
La clé de ton Royaume.
François Séjourné
JOIES ET PEINES
BAPTEMES
Le 13 février : Gabin Ovion, Anaïs Regnault, Adèle Scotté, Lise Maillard.
Le 27 février :Abby-Gaëlle Thernier Lison Duvieuxbourg, Timéo Fauvarque, Sixtine Landron.
MARIAGE
BOIS EN ARDRES : 19 février : Michaël Berdin et Laure Piquet
DECES
ARDRES : 17 février : Mme Andrée Damay, 85 ans
BOIS EN ARDRES : 21 février : Mme Rolande Langlois
LANDRETHUN : 16 février : Mme Marguerite Fournier, 75 ans
24 février : Mme Hélène Liné, 102 ans
NIELLES : 26 février : Mr Roland Gheraert, 82 ans
AU FIL DU TEMPS
Alleluia !
Il y a cinquante ans, ma mère nous apprenait, à mon frère et à moi, le « Notre Père ».
Combien de fois, depuis, me suis-je tourné vers Toi avec les mots que ton Fils, poussé par ton Esprit, nous a appris, en nous en faisant un commandement…
Elle me réjouit, cette prière, avec ses six demandes : ta gloire, ton règne, ta volonté, le pardon, la délivrance, la demande du pain de chaque jour.
Mais comment fais-Tu pour prendre au sérieux ces prières lorsqu’elles T’arrivent par millions ? Les nôtres, celles des repus, qui n’ont presque jamais eu faim, qui n’emploient ce mot que pour dire : « Je n’ai plus faim » ; les leurs, celles des affamés pour qui la faim est quotidienne ; les autres enfin, celles des affameurs ?
Seigneur, ne sort-on pas purifié d’une vie de jeûne et de privations ? Mais comment sortirons-nous d’une vie de rassasié ?
Le pain de chaque jour que nous revendiquons auprès de Toi avec assurance, comme un droit, un avantage acquis, correspond pour beaucoup de nos frères à une faim de chaque jour, sans cesse renouvelée comme une épouvantable fatalité.
Cette phrase que Tu as prononcée, Seigneur, avant la multiplication des pains : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » ne se rapproche-t-elle pas de cette autre où Tu recommandes, avant de nous approcher de l’autel : si nous nous souvenons que notre frère a quelque chose contre nous, d’aller d’abord nous réconcilier avec lui, d’apaiser sa faim ?
Est-ce donc la validité de nos célébrations qui est remise en cause par la faim de nos frères ? Regardes-Tu donc comme sans intérêt nos eucharisties où il n’y a pas de place pour le partage à cause de la mort de nos frères ?
Un jour, pendant la messe dominicale, un enfant de chœur est tombé : il était mort de faim. A la même heure, je pensais à ces milliers de chrétiens qui, bien rassasiés chantaient : « Alleluia ! » à leur messe dominicale.
Excuse-moi Seigneur, si je n’entonne plus jamais « Alleluia » dans ton Eglise. Excuse-oi aussi si je ne mets plus jamais que l’étole rouge, celle des martyrs, pour célébrer le sacrifice de ton martyre.
Avec quelle joie je m’associe aux « Alleluia » entonnés par les autres ! Mais j’attends, pour le faire moi-même, ta venue dans la gloire : le grand « Cana » final, où Tu auras changé, non plus l’eau en vin, mais la faim et la mort en amour partagé.
Père André-Marie
SOLIDARITE
La solidarité, une aventure spirituelle
Offrir un sourire, échanger quelques paroles, participer à une collecte de dons – Secours catholique, St Vincent de Paul, les Restos du Cœur – ou s’engager dans une association… Quelle que soit sa forme, la solidarité ouvre toujours un chemin de spiritualité.
Tous, nous sommes vraiment responsables de tous, mais force est de constater que l’appel chrétien à la solidarité, reste souvent lettre morte. Manque de temps, manque d’argent… Il y a aussi ce questionnement légitime : quelle cause dois-je privilégier face à tant de sollicitations ? Et puis, ce constat qui sonne comme un aveu d’impuissance : je ne sais pas faire.
Afin de ne pas céder au découragement, il convient de discerner dans quels domaines de sa vie chacun se montre déjà solidaire. Pour certains, donner, c’est d’abord être disponible à ses amis, leur offrir une qualité d’écoute et de présence.
La question de la relation au plus pauvre et, plus largement, à celui qui porte en lui une fragilité, revêt pour tout chrétien, une importance particulière. Comment réagissons-nous face au SDF qui plante sa tente sous nos fenêtres ? Le pauvre dérange. Certains donnent une pièce sans s’arrêter, d’autres prennent le temps d’échanger un bonjour, un regard. Les personnes qui sont en situation de mendicité, de marginalité le disent : elles cherchent d’abord le contact avec les autres, elles veulent être regardées avec respect et, si possible, avec amour. Le don monétaire et la prestation matérielle, si importants soient-ils, ne remplacent jamais la relation.
Béatrice Bouquet
Prendre le temps d’échanger…
50 ans déjà
Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement a été créé à l’appel du Pape Jean XXIII pour lutter contre la famine. Elle mobilise les chrétiens notamment en période de Carême.
Ce sont vingt huit mouvements d’église qui en font le fonctionnement. En 2010, le CCFD est devenu CCFD Terre Solidaire.
Diverses démarches : pour les jeunes de l’Ardrésis, l’objectif « Bouge ta planète » fait découvrir les réalités des pays avec leurs droits.
Cette année, nos « bougeurs de planète » sont nos ados qui préparent des questionnaires sous forme de jeux pour les enfants de notre paroisse Notre Dame en Ardrésis. Cela se passera au Collège Notre Dame le samedi 2 avril de 14 h à 17 h.
Pour les adultes, cela se fera au cours d’une soirée partage le jeudi 31 mars et vente de fleurs à partir du 23 mars.
Cette année, c’est un projet sur la lutte des ouvrières de l’Asie de l’Est pour plus de dignité. Textile, électronique… l’essor économique de ces pays s’est fait en grande partie aux dépens des femmes qui perçoivent des salaires parfois le tiers de celui des hommes.
Ces femmes travaillent dans des conditions difficiles : 16 heures de travail par jour. Dans la région du Mékong, la situation des femmes n’a pas beaucoup évolué car cette région n’a été industrialisée que récemment. Et la mondialisation n’a fait qu’aggraver la situation des femmes.
A noter aussi
Le CCFD Terre Solidaire fêtera ses 50 ans à Liévin le samedi 2 avril au chalet Brand Parc Rollencourt dès 11 heures jusqu’au soir. Cette manifestation est organisée par les diocèses d’Arras, ce Cambrai et de Lille.
Venez-y nombreux.
Marie Claire Scotté
Photo CCFD Lievin
Conférence saint Vincent de Paul
Pour la vente annuelle, l’atelier peinture est en pleine activité… Toutes rassemblées pour créer, rénover, peindre les objets mis en vente les 12 et 13 mars…
Photo atelier peinture
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Réunion des communautés
Comme tous les ans, à l’appel de l’abbé Bernet, tous les responsables des communautés de Notre Dame en Ardrésis se sont réunis à la salle Notre Dame pour finaliser la Semaine Sainte.
C’est avec enthousiasme que les communautés ont répondu présent et, c’est à l’unisson qu’elles ont approuvé les stations de notre semaine sainte. Vous trouverez les détails dans votre journal à la page des offices.
Un grand merci à toutes les personnes présentes pour leur engagement et leur dévouement à la paroisse.
Philippe Labre
(Photo F. Cordonnier) : Autour de l’abbé, les responsables
PASTORALE DES JEUNES
Nouveau à Ardres
Christelle Vieillard, responsable de la Pastorale des Jeunes tient désormais une permanence au secrétariat de l’église d’Ardres chaque mardi après-midi de 13 h 30 à 16 h 30, sauf en période de vacances scolaires.
Revenez à moi de tout votre cœur…
9 mars. L’église d’Ardres accueille les enfants pour l’entrée en Carême. Accompagnés des catéchistes et de leurs parents ou grands-parents, les enfants viennent recevoir les Cendres pour prendre la route du Carême.
Environ 300 personnes participent à cette cérémonie priante où les chants, l’écoute de la Parole vont permettre d’entendre l’appel que Dieu adresse à tous les chrétiens en ce début de Carême. Quarante jours pour changer son cœur et devenir capable de comprendre l’étendue de l’amour du Christ envers nous.
Un à un, tous, jeunes et adultes reçoivent les Cendres. Puis, un enfant lit cette prière :
Seigneur, apprends-moi la Loi, la Loi du cœur, celle qui respecte l’autre.
Une loi d’amour qui veille et non une loi qui surveille.
Donne-moi de voir la souffrance de mon frère sans refuser de la regarder.
Donne-moi d’entendre l’appel de mon frère sans refuser d’y répondre.
Donne-moi de prendre la main de mon frère sans refuser de la serrer.
Seigneur, apprends-moi ta Loi. Ta Loi du cœur. Ta Loi d’Amour.
Françoise Cordonnier
(Photos F. Cordonnier)
POUR ALLER PLUS LOIN
Pourquoi le Carême : le jeûne, les sacrifices…
Les temps liturgiques nous aident à mieux comprendre, en les rendant actuels, les évènements de la vie de Jésus.
Les jeûnes et sacrifices nous apprennent la maîtrise de soi, ainsi que la liberté face à bien des choses dont nous sommes très souvent dépendants.
Ils nous apprennent que même dans ce dépouillement, de choses qui en elles-mêmes sont naturelles, Dieu suffit à nous combler.
Les économies faites dans cette simplicité de vie servent à aider ceux qui sont dans le besoin.
Mais se priver n’est-ce pas un peu facile quand on est dans un pays riche ?
C’est vrai, donner un peu quand on a beaucoup n’est pas grand-chose ; mais en même temps c’est un premier pas, un premier effort, et en donnant aux autres, pas forcément de l’argent mais aussi de son temps et de son attention, on découvre qu’on peut semer de la joie ; et plus on donne, plus on peut rendre heureux ceux qui nous entourent et être pleinement heureux nous-mêmes. Mais ne rien donner sous prétexte que c’est peu, n’est-ce pas pire encore ? Les chrétiens apprennent à se donner comme le Christ s’est donné pour chacun de nous.
Les chrétiens aiment-ils souffrir ?
L’essence du Carême ne consiste pas d’abord à nous priver de certaines choses matérielles. Si l’Eglise demande de faire pénitence, ce n’est pas pour nous punir, mais c’est pour nous aider à changer. C’est une manière de nous inviter à nous débarrasser de l‘orgueil, de l’égoïsme, de la division et de tout ce qui nous empêche de vivre en communion avec Dieu. Le Carême est en effet le moment idéal pour faire un effort sur soi en vue d’éliminer tout ce qui est source de blessure pour autrui. Le Carême nous invite à voir qu’en toute situation, il y a toujours la possibilité de faire germer l’amour. Le Carême nous invite à vaincre la violence par l’amour.
Dire qu’on fait pénitence n’est-il pas se donner bonne conscience facilement ?
Le chrétien ne pense pas être meilleur que les autres, au contraire il sait qu’il fait des fautes, qu’il fait preuve d’égoïsme, qu’il n’est pas assez généreux et il ne juge personne. Le Carême lui permet de se corriger, d’être meilleur avec l’aide du Christ, non pas en faisant de grandes démonstrations extérieures, mais dans le silence et la discrétion, en changeant son cœur. Clamer haut et fort que l’on fait des sacrifices serait hypocrite. Le bien ne fait pas de bruit et le chrétien sait que faire le bien, demande un perpétuel recommencement. En se pensant parfait, on est égoïste. Le chrétien sait qu’il est imparfait mais aussi que Jésus Christ l’aime dans sa misère et ses défauts ; c’est ce qui donne à tout chrétien le désir d’être meilleur pour Dieu et pour les autres.
Père Daniel Ange
Je jeûne de quoi cette année ?
Les anciens vous diront que pendant le Carême le jeûne et l’abstinence étaient très suivis. Jeûner donc. Mais, regardez les magazines qui nous mettent aux légumes vapeur, c’est « perdez vos kilos en un temps record »… Ca a encore du sens de se priver de nourriture si l’on est adepte du comptage des calories ? Bon, alors, des efforts, on va en trouver d’autres :
• Jeûner de dépenses superflues : s’interdire d’acheter une nouvelle paire de chaussures ou de nouvelles fringues pendant 40 jours, ca me rappelle qu’il y a des choses plus essentielles dans la vie.
• Jeûner de connectivité, d’internet : c’est très bien de se lier avec le monde entier, mais on oublie ceux qui sont près de nous…
• Jeûner de télé ou de jeux vidéo : passer une soirée avec sa famille, ses enfants pour se parler et créer des liens autrement que superficiels.
• Jeûner de voiture : aller faire ses courses à pied c’est aussi le moyen de rencontrer, de partager, d’échanger avec d’autres.
• Jeûner d’alcool : l’apéro ou la bonne petite bière après une journée de travail, ca me rappelle que beaucoup n’ont même pas d’eau près de
chez eux, cela relativise la soif
• Jeûner de pouvoir : c’est le petit chef qui habite en nous qui va devoir se rendre humble et écouter au lieu d’imposer ses idées, sa « loi » !
• Jeûner le superflu de ses émotions : s’énerver, se mettre en colère, d’abord c’est mauvais pour la santé et c’est très négatif. « Tourner sa langue sept fois dans la bouche » va nous ôter les paroles qui blessent et… que l’on regrette après…
La liste n’est pas exhaustive. Chacun peut trouver ce à quoi il est très attaché et se dire : je vais jeûner de ça pendant le Carême. En se privant de ce superflu, on se souvient que l’essentiel de notre vie de chrétien est « d’aimer comme je vous ai aimés » nous a dit Jésus.
Alors, bon courage, bon jeûne et bon Carême.
Françoise Cordonnier
TRIBUNE LIBRE
L’âne au fond du puits
Un jour, l’âne d’un fermier est tombé dans un puits. L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l’animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l’aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l’âne dans le puits.
Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à braire terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s’est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a regardé dans le fonds du puits et il a été étonné de ce qu’il a vu : avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait sur la terre. Bientôt, chacun a pu voir l’âne hors du puits et se mettre à trotter !
La vie va essayer de t’engloutir de toutes sortes d’ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais. Il ne faut jamais abandonner !
Secoue-toi et fonce ! Rappelle-toi les cinq règles simples à ne jamais oublier surtout dans les moments les plus sombres.
Pour être heureux :
Libère ton cœur de la haine.
Libère ton esprit des inquiétudes.
Vis simplement.
Donne plus.
Attends moins.
Voir d'anciens extraits:
2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre
2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre
2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,
2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,
2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,
2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre
2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre
2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués
2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre
2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre
2016: février, mars, mai, novembre,
2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.
pour toute erreur ou lien manquant: contacter la webmaster merci