Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

FEVRIER 2012

EDITO

A votre santé !
Oui, à votre santé ! Voilà un souhait que nous disons facilement. Cela semble une formule, mais en réalité, chacun voit bien l'importance de la santé dans la vie quotidienne. C'est une préoccupation qui nous concerne tous. On parle régulièrement du trou de la Sécu, des augmentations des soins et des Mutuelles. On se plaint, mais qui voudrait vivre comme le faisaient nos grands-parents pour qui voir un médecin signait presque un arrêt de mort ? Les soins étaient alors à la charge des patients… Non, on ne saurait retourner en arrière et d'ailleurs, nous le voyons avec le Téléthon qui mobilise des centaines de bénévoles pour récolter des fonds qui permettront de faire progresser la recherche sur les maladies orphelines.

Aujourd'hui, les actes sont plus nombreux, les laboratoires dépensent des sommes considérables pour découvrir de nouveaux médicaments, fabriquer des outils complexes pour soigner, explorer les corps. Il ne faut donc pas s'étonner que cela implique des augmentations
On dénombre de plus en plus de centenaires. Beaucoup d'entre eux vivent dans des maisons de retraite où le personnel prend à cœur de les entourer le mieux possible. Il faut saluer les personnels qui s'investissent chaque jour un peu plus pour soigner, aider, accompagner les malades et leurs familles. Car, sans eux, rien ne serait possible.

Françoise Cordonnier

NIELLES à l'époque médiévale (suite)

Au Xème siècle cependant, il y a évolution vers l'idée de commune, ou du moins, de paroisse, d'entité évoluant vers la conception actuelle du village, puisque Nielles, alors, "Terre à clocher" du Comté de Guînes, sa rivière "Fonte Nelei" délimitant à l'ouest le pays de Brédenarde. Ses domaines constitutifs semblent avoir été dès l'origine : la Prairie ou Seigneurie principale, la Cressonnière, la Podénie et, vraisemblablement aussi Northout.
Chaque pair ou baron avait dans son domaine, les mêmes attributions que le Comte dans son Comté. Bien que possédant moins d'aisance que n'en ont aujourd'hui les riches cultivateurs qui leur ont succédé dans le comté de Guînes et l'Ardrésis… "Ils n'avaient souvent même qu'un hoqueton qu'ils retroussaient pour aller à la charrue"… Ils possédaient cependant droit de haute et basse justice et ceux de garenne et de colombier.

Les hautes justices concernaient les causes les plus considérables, les grandes affaires criminelles, celles où l'accusé pouvait perdre vie ou membre. Le gibet des seigneurs hauts justiciers de Nielles était situé à mi-chemin entre le château et l'église à l'endroit où est actuellement le calvaire érigé en 1908.

La moyenne justice veillait aux moindres causes.
Les pouvoirs du seigneur s'apparentaient en somme, sur le plan local, à la cour d'assises, à la police correctionnelle et au tribunal de simple police (justice de paix) actuels tout à la fois.

Les pairs de Nielles participaient aux assemblées extraordinaires ou plaids généraux. Ces Franches Vérités du Comté de Guînes, se tenaient en divers lieux, trois fois l'an, aux trois nataux, à la Noël, à Pâques et à la Pentecôte.
Vers 1050, lors de la création de la Châtellerie d'Ardres par Arnould 1er, Northout devint seigneurie relevant d'Ardres. La seigneurie de la Cressonnière, qui passa plus tard à la Châtellerie de Tournehem, ainsi que la Prairie de Nielles, continuaient à relever directement de Guînes.

Béatrice Bouquet

Texte de méditation

L'Espérance n'a pas de chance, plus elle est là, moins on la voit.
L'Espérance ne nous vient que lorsqu'on n'est plus rien.
C'est la nuit presque toujours qu'elle commence à faire jour. Elle est têtue.
Quand on a perdu tout espoir, elle vous dit "TU" et vous appelle tout au fond du couloir.
Elle arrive comme ça... Quand on ne l'espérait plus, quand on ne l'espérait pas.
Qu'elle entre ou qu'elle sorte, ce n'est jamais par la porte.
On l'attend, habillée en vertus, elle est guenille et pieds nus.
Elle est toujours là, cachée aux creux des mains.

Jean DEBRUYNNE

AU FIL DU TEMPS

A la ville ou à la campagne
Le mois de janvier a été riche de rencontres. Proches et amis se sont souhaités le meilleur pour 2012. Dans nos villages, nous avons été invités aux vœux que Maire et conseillers municipaux présentent à leurs administrés. On y a retracé les évènements de l'année écoulée et les projets futurs. les nouveaux habitants ont reçu un cadeau de bienvenue et fait connaissance avec ceux avec qui désormais ils partageront satisfactions et soucis.
Pourtant les relations sociales sont parfois difficiles et il arrive que l'on ne sait pas qui est notre voisin. Dans notre ère moderne qui accapare tout un chacun, avec la famille, let ravail, il reste peu de temps pour le relationnel.
Quand Marie est arrivée au village avec ses enfants, elle est allée de maison en maison en disant : "nous sommes vos nouveaux voisins et nous voulions vous connaître !"
Un premier pas pour un bien vivre ensemble.

Christiane Liné

JOIES ET PEINES

BAPTEMES

Le 10 décembre : Hugo Cocquerel, Kelly Druel
Le 11 décembre : Virgile Vasseur-Lengagne
Le 18 décembre : Fabien Soupé

DECES

ARDRES : le 3 décembre : Mme Denise Adriansen, 96 ans
BOIS EN ARDRES : le 10 décembre : Mr Fernand Lavoine, 56 ans - le 27 décembre : Mr Jacques Legrand, 72 ans. LOUCHES : le 6 décembre : Mr Bruno Caron, 51 ans - le 28 décembre : Mr René Marmin, 83 ans

LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Veillée de Noël

 

 

L'Ecogymnase de Bois en Ardres est rempli d'enfants, d'adultes venus de toute la paroisse. Le choix de la salle de sports s'est imposé car aucune des églises de l'Ardrésis ne peut contenir autant de monde, plus de 500 personnes ont pris place sur les chaises et beaucoup sont encore debout…

D'un coup, les lumières s'abaissent pour faire place aux acteurs du conte qui nous entraîne à la suite du Berger voleur et des clés du bonheur.

 

 

 

 

Les clés du bonheur ? la clé qui va ouvrir notre cœur pour admirer la lumière de Dieu, celle du regard pour aller au-delà de ce que l'on voit et celle de la compréhension qui nous permet de comprendre les évènements qui nous entourent… Le conte met en scène un vieux berger qui apprend aux enfants à voir que l'Enfant qui naît cette nuit-là est le Sauveur, Dieu venu chez nous pour nous annoncer la Bonne Nouvelle que nous sommes appelés à transmettre à notre tour.
Et les enfants costumés accueillent la famille de Bethléem pour une crèche vivante avant que l'abbé Bernet lise l'Evangile et poursuive la Messe que toute l'assemblée suit avec recueillement…

Françoise Cordonnier Photos (Tysa)

 

 

.POEME.

Jésus, viens ouvrir nos maisons et nos cœurs.


Jésus, là ou tu es né,
Ta crèche n'était pas fermée.
Tu as voulu
Que tout le monde puisse te voir
Parce que tu es venu pour tout le monde


Avant que tu naisses, Jésus,
Joseph et Marie n'avaient trouvé
Que des maisons aux portes fermées :
Fermées au secret de Dieu.
Ils ont trouvé une étable,
Une pauvre étable.


Aujourd'hui, Jésus,
Tu ne nais plus dans une étable ;
Mais tu veux naître, dire le secret de Dieu
Dans toutes les maisons, dans tous les cœurs.


Tu veux déposer le baiser de Dieu
Sur tous les visages
Tu veux des millions de crèches
pour habiter le monde
Tu veux des millions de cœurs
Pour donner la paix sur la terre
Tu veux des millions de visages
Pour donner la paix de Dieu
Tu veux des millions de Noëls
Pour donner ton Noël.
Jésus, viens ouvrir nos maisons et nos cœurs
Pour dire avec toi :
Gloire à Dieu notre Père.

Photo (F.Cordonnier) la crèche à Ardres

 

 

 

 

 

TRIBUNE LIBRE

Et l'Espérance...
Aujourd'hui, quand on regarde autour de soi, peut-on encore espérer ?
- sur le plan mondial : progressions des attentats, de l'armement, de la famine qui tue par millions les humains, alors que l'humanité gâche la nourriture !
- sur le plan national :
* le fléau du chômage, la pauvreté, les sans abri augmente sans cesse,
* un gouvernement qui essaie de faire mais qui ne peut pas grand chose car il croule sous l'endettement,
* une opposition qui a soif de pouvoir mais qui n'est guère convaincante par leur peu de programme,
* une extrême droite qui profite de la déroute pour rassembler les déçus de tous bords en leur promettant "un état musclé" et de remettre de l'Ordre avec un grand O pour les bons Français. - sur le plan local :
* les industries qui ferment en laissant derrière elles des épaves d'usine,
* des parents dépassés par leurs enfants qui vivent sans foi, ni loi,
* des jeunes que l'oisiveté pousse à la drogue, à l'alcool, au vol, à tous les excès sexuels que l'on trouve sur internet et que l'on imite,
* une pauvreté d'argent, mais aussi une pauvreté d'amour, pauvreté intellectuelle sans repère pour vivre !


MAIS OU EST L'ESPERANCE ?
Pourtant elle existe :
- dans les regards de cette amie qui partage avec nous son repas,
- dans l'enseignant qui s'efforce de faire progresser les enfants,
- dans ce jeune qui passe son après-midi avec sa grand-mère,
- dans les disponibilités que tu as quand tu prends un groupe de caté en charge,
- dans la générosité pour les Associations, dans les Elus locaux qui donnent de leur temps pour préparer des fêtes pour le bonheur de chacun...
Jésus nous a montré la voie en nourrissant la foule d'un peu de pain et de poissons, en allant vers les petits, les malades, et en nous laissant cette parole : "Si seulement vous aviez la foi gros comme une graine de Sénevé, vous soulèveriez des montagnes"
Alors l'Espérance ? A nous de faire !


Marie Claire Scotté

..PAGE DES ENFANTS...

Galette des rois

C'est quoi le Carême ?
Le Carême, c'est quarante jours, du mercredi des Cendres à Pâques. Mais pourquoi faire ? Pour se préparer à cette grande fête de Pâques. pour les chrétiens, cela en vaut la peine !
Jésus avait passé quarante jours au désert pour préparer sa mission. Avant lui, le peuple d'Israël avait erré quarante ans dans le désert avant d'entrer dans la Terre Promise. Au désert, seul l'essentiel compte. On se tourne plus facilement vers Dieu. Mais le mal peut aussi nous harceler, rien n'est là pour le cacher : Jésus lui-même a été tenté.
Notre Carême est comme un désert où nous mesurons tout ce qui est mal en nous, et nous le combattons pour arriver à mieux suivre Jésus.
Par quels moyens ?
En priant, seul ou ensemble ; en partageant plus avec les autres, même s'il faut nous priver de choses auxquelles nous tenons. Ce n'est plus toujours "moi d'abord". C'est comme si nous dégagions de la place en nous-mêmes pour laisser l'Esprit Saint inspirer notre vie. Finalement, c'est un temps privilégié pour rencontrer Dieu et les autres.
Extrait de "Et qui donc est Dieu"



Les bons mots des petits
C'est l'heure de la récréation pour les enfants de maternelle. Antoine va trouver sa maîtresse et lui dit : "Regarde madame, mes belles chaussures… elles sont toutes neuves et j'ai bien chaud ! Tu sais pourquoi ? Parce qu'il y a un mammouth dedans !!!


Des météorologues en herbe
Pendant le mois de janvier, la température a été douce. Le matin à neuf heures, elle a varié de 0 à 11 degrés au-dessus de zéro. Une fois seulement, le 20 janvier, le thermomètre était descendu à 1 degré au-dessous de zéro. (L'an dernier, le 29 janvier, le thermomètre marquait 15 degrés au-dessous de zéro)
La deuxième quinzaine de février a été plus froide. Les 20 et 21 février, nous avons constaté, en arrivant en classe, que le thermomètre marquait mois 9 degrés. Cela fait beaucoup de tort aux arbres fruitiers qui étaient déjà en bourgeons.
Tiré du journal de classe "Bonjour mon village"
par les élèves de l'école de Landrethun les Ardres en 1948

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Pardonner, est-ce possible ?

Querelles de famille, scènes de ménage, coups de colère ou petits agacements conjugaux, notre quotidien se remplit vite de pardons à donner ou à recevoir. Blessés, notre premier réflexe est le plus souvent de demander "réparations" ou de nous fermer sur nous-mêmes pour nous protéger.
L'offense, grande ou petite, laisse en effet des blessures qui ne s'effacent pas si facilement, comme en témoignent des expressions courantes : "je le garde sur l'estomac", "cela mer este en travers de la gorge"… On a envie de se venger et ce ressentiment est comme un poison. La colère, l'humiliation, le désir de revanche nous mine. Parfois, l'offense est si vive qu'il nous est impossible de pardonner. Car toutes les blessures humaines, physiques ou morales, ont besoin de temps pour se refermer.
- Voulez-vous être heureux un instant ? Vengez-vous ! Voulez-vous être heureux toujours ? Pardonnez ! conseillait un dominicain.
Le pardon possède, en effet, cet immense pouvoir de nous permettre de retrouver la paix intérieure. Mais ce n'est pas une obligation morale que l'on pourrait s'imposer de l'extérieur. Pardonner n'est jamais automatique Il ne s'agit pas de tout oublier, comme si l'offense n'avait jamais eu lieu, mais de changer le regard que l'on pose sur l'autre, de ne pas l'enfermer dans le mal qu'il nous a fait. Nous lui ouvrons ainsi la possibilité de changer.
Pardonner, ce n'est donc pas oublier ou faire preuve de pitié, c'est nous regarder nous-mêmes ou les autres d'une façon qui ne soit pas enfermante.
Trouver la force en Dieu, Il nous apprend la force de l'amour pour que nous puissions, à notre tour, poser un regard libérateur sur nous-mêmes et sur ceux qui nous ont blessés, quels qu'ils soient.
Propos recueillis par Béatrice Bouquet

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D'après une statistique récente :

Monsieur Dupont, sur une année, donne :
3600 heures au travail,
3000 heures au sommeil,
900 heures aux repas,
600 heures à la toilette,
260 heures aux loisirs,
20 à 25 heures à la religion…
Conclusion : Dieu, toujours, le dernier servi…

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Chandeleur

Toute la famille est réunie autour d'un plat de crêpes bien dorées. En effet, c'est le 2 février. Anne demande à sa maman :
"Pourquoi fais-tu des crêpes aujourd'hui ?" - Parce que c'est la Chandeleur.
La Chandeleur, c'est la fête des chandelles ! Les chandelles, autrefois, avant l'arrivée de l'électricité, étaient des flambeaux de suif ou de résine qui servaient à éclairer et qu'on pouvait tenir à la main toute la nuit.
En réalité, le calendrier nous indique : fête de la Présentation de Jésus au Temple. Jésus est notre lumière. A cette époque de l'année, c'est la fin de l'hiver, pourtant le froid redouble parfois à cette date ! Un dicton dit : "A la fête de la Chandeleur, les jours croissent d'une heure mais le froid souffle avec douleur."
C'est la dernière nouvelle lune de l'hiver, celle qui annonce le printemps. Cette fête de la Chandeleur est chargée de promesses. Fête de la lumière, fête du bonheur, être en famille, entre amis et manger des crêpes, c'est tout simple, c'est aider à changer quelque chose dans nos vies pour plus de fraternité, de convivialité, de respect. Jésus est venu aussi nous faire prendre conscience de ces valeurs très humaines. Fête de la lumière, car Jésus au Temple est proclamé par le vieillard Syméon "lumière des nations, lumière du monde". Avec Jésus, nous sommes nous aussi lumières les uns pour les autres. Cette lumière, à la Chandeleur, nous achemine doucement vers la grande lumière de Pâques.
En offrant des crêpes, une bougie décorée, nous essayons d'apporter joie et lumière auprès d'un voisin seul, à une mamie en maison de retraite ou bien à un malade sur un lit d'hôpital. Pour tous, notre geste sera une gerbe de lumière et d'amour.

Bénédicte

Photo : (F.Cordonnier) : Présentation de Jésus au Temple

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2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre

2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre

2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,

2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,

2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,

2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre

2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre

2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués

2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre

2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre

2016: février, mars, mai, novembre,

2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

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