extraits du journal local REGARD EN MARCHE
Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Juin 2012
EDITO
La vie commence à 60 ans !
Vive le temps libre ! Point n'est besoin d'avoir fait fortune pour apprécier la valeur des joies procurées par la retraite. Après des années passées au travail où chacun a rêvé des possibilités de faire enfin ce que l'on veut, quand on veut, voici venues les grandes vacances…
La vie commence à 60 ans : clubs de l'amitié, voyages, s'occuper de ses petits-enfants, apprendre, bricoler, aménager sa maison, que d'activités s'offrent aux retraités ! Une période que l'on redoute aussi un peu, la nature ne nous accordant pas une deuxième jeunesse. C'est ainsi, mais en écoutant les aînés, on s'aperçoit qu'ils ne manquent pas de projets, d'initiatives, même si les rhumatismes les taquinent, même si les soucis liés à leur santé les travaillent, ils accomplissent de multiples tâches qui visent à aider leur prochain. Combien de mamies viennent grossir les rangs des catéchistes ou qui aident leurs enfants, combien de papy sont heureux de transmettre leur savoir aux plus jeunes !
Oui, de nos jours les retraités ne sont plus de vieux personnages au coin du feu, ils sont enthousiastes, n'hésitant pas à aller de l'avant et favoriser les échanges entre les générations, eux qui disposent d'un trésor : le temps libre.
Françoise Cordonnier
Ce que j'ai toujours rêvé de dire à ma mère
Dimanche 3 juin, nous fêterons les mamans. Quelle belle occasion d'ouvrir nos cœurs et de leur dire ce que l'on n'a jamais pu ou osé formuler, pour des raisons diverses : insouciance, pudeur ou circonstances de la vie…
"On danse à tout jamais une éternelle gigue, ça reste auprès de sa couvée au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté"
De qui parle-t-on ? Des mères, bien sûr ! La vôtre, la mienne, vous, moi ! Ecoutons encore
"Ca travaille à temps plein, ça dort un œil ouvert. C'est d'garde comme un chien, ça court au moindre petit bruit, ca s'lève au petit jour. Ca fait des petites nuits"
Vous y êtes… ce dimanche sera leur fête, ce dimanche, comme chaque année, les bras chargés de fleurs, de chocolats… nous irons les embrasser et les serrer dans nos bras en disant : "Bonne fête, maman !"
Si on en profitait cette fois-ci, pour leur dire un petit quelque chose, un truc qu'on ne leur a jamais dit, ou si peu et qui nous brûle les lèvres, un mot tendre : "Maman, je t'aime !"
Béatrice Bouquet
La vie n'est pas une partition solitaire
Irène est une chrétienne du genre casanier, elle aime bien rester dans son confort douillet, surtout le dimanche matin. Pourtant cet isolement la laisse insatisfaite. Elle aspire à rencontrer d'autres croyants tout en se posant une foule de questions. Les autres ? Comment font-ils pour croire et prier ? Qu'est-ce qui les fait vivre? Curieuse de nature, elle cherche à savoir.
Un dimanche, elle se met à l'eau, franchit le porche de son église. Dès l'entrée, elle se sent accueillie par les hôtesses qui distribuent les livres de chants. L'assemblée entonne un chant qu'elle ne connaît pas, mais dont elle peut prendre le refrain. Bientôt, elle se sent à l'unisson avec ceux qu'elle aurait pu prendre pour des étrangers mais qu'elle découvre comme des frères. L'impression étrange d'être chez elle. Un sentiment la saisit : celui d'appartenir à cette communauté où pourtant personne ne s'est choisi. Qui peut bien tisser un lien intime entre tous ces gens ? Leur donner de partager ces émotions fortes ? Les plonger dans une communion qui dilue l'anonymat ?
Et dire que si elle était restée à la maison, elle n'aurait pas entendu cette parole de Dieu qu'elle savoure comme une lettre d'amour. Un trésor qui lui est offert sans qu'elle n'ait rien fait pour le mériter ! Enchantement et reconnaissance.
d'après Pierre Pic
AU FIL DU TEMPS
Entre rêve et réalité
Ce ne sont pas les planches de Deauville ni la Promenade des Anglais… seulement une petite crique de la côte bretonne. Au large, un paquebot de croisière a jeté l'ancre et les touristes ont pris d'assaut la plage et ses environs.
Assis sur un banc, faisant face à la mer, des vieillards observent le manège incessant d'une abeille qui fait la navette entre le bateau et la plage. C'est là qu'ils viennent chaque jour occuper les longues heures de l'après-midi.
A quoi rêvent-ils ? Aux voyages d'autrefois avec une personne aimée, un voyage de noces, peut-être ?
A tous ceux qu'ils auraient aimé faire, ou somnolent-ils tout simplement, réchauffés par les rayons du soleil ?
La sirène appelle les touristes, les moteurs se mettent en route dans un vacarme assourdissant et le bateau s'en va pour n'être bientôt qu'un petit point au loin. Puis tout redevient calme.
Demain, un autre paquebot viendra larguer les amarres et tout recommencera. Les anciens pourront venir à nouveau sur le banc rêver des bonheurs perdus.
La vie est ainsi faite, ponctuée entre ceux qui partent, ceux qui arrivent et ceux qui reviennent jour après jour sur le même banc pour se raconter une nouvelle histoire…
Christiane Liné
JOIES ET PEINES
Baptêmes
Le 7 avril : Clémence et Pauline Courquin, Corentin Nicolay, Chloé Touret
Le 22 avril: Romain Delabasserue, Capucine Dufour, Albert et Alice Lelievre du Broeuille, Chana Masson, Luna Somma, Paul Wacquet, Constance Yvart
Funérailles religieuses
BALINGHEM : le 25 avril : Mme Monique Lefebvre, 59 ans - le 28 avril : Mme Jacqueline Sauvage
BOIS EN ARDRES : le 12 avril : Mme Louise Marmin, 89 ans
BREMES : le 24 avril : Mme Madeleine Seux, 92 ans
Vie de notre journal
Rassemblement des journaux paroissiaux à Lourdes
Pour la première fois, trois cent cinquante acteurs des journaux paroissiaux ont convergé, des quatre coins de France, vers Lourdes, du 28 au 31 mars. Deux jours de réflexion avec des conférences qui nourrirent l’engagement des rédacteurs et des diffuseurs. Mais aussi deux jours de ressourcement dans la prière et bien sûr l’amitié, la connaissance et les échanges mutuels.
Vingt-et-une personnes du diocèse ont pris part à ce rassemblement sur les pas de Bernadette et sous le regard de Marie. Après une présentation des journaux paroissiaux nombreux et divers, en France, les conférences se succédèrent : de l’“Annonce dans la Bible” (par le père Jacques Nieuviarts), à la présentation des “Signes de Lourdes” (par le père Horacio Britto, recteur des sanctuaires), en passant par l’intervention de Monseigneur Carré sur “l’Annonce”. La conférence de Mgr Claudio Celli, proche de Benoît XVI “Communication et nouvelle évangélisation” fut particulièrement remarquée :
“Le monde a besoin de gens qui annoncent que c’est le Christ qui donne le chemin du bonheur véritable, car il est lui-même le chemin.” Par les moyens modernes de communication, “l’Eglise doit aider l’homme à rêver, à avoir une espérance”. “La communication est un élément clé de la nouvelle évangélisation.” “Le monde a besoin de gens qui parlent à Dieu pour pouvoir parler de Dieu.” “S’éduquer à la communication veut dire apprendre à écouter, à contempler, bien plus qu’à parler.” “Il est nécessaire de devenir des auditeurs attentifs au langage des hommes de notre temps.”
Hubert Bourel et Marie-Louise Valentin, chanteurs chrétiens, animèrent les célébrations eucharistiques et la veillée du jeudi soir. La conférence d’envoi fut donnée, de façon remarquable, par Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France : dix-huit “perles” comme les dix-huit apparitions de la Vierge à Lourdes, “dix-huit appels pour la presse que vous servez et que vous honorez”. Trois “enveloppes” à emporter : “1-Presse locale chrétienne, sois la presse de la rencontre qui donne vie. 2- PLC, est-ce que tu es la presse de l’Exultet de Pâques ? Est-ce que tu partages ta joie avec tous ? 3-PLC, allume des brasiers pour dire à quel point nous ne pouvons être une Eglise de (simples) chauffe-pieds”.
Un repas festif clôtura la session, en présence du tout nouvel évêque de Lourdes, Mgr Nicolas Brouwet.
Marie D. et Valérie C.
(Photo de l'article à inclure NC)
C'ETAIT HIER…
Quand la gifle faisait foi…
Les coups de pied, les gifles, les soufflets, les beignes, les tartes, baffes, mornifles et autres giroflées, tous ces gnions et horions, que dans le langage judiciaire on appelle des "voies de fait" représentent des arguments et des moyens de persuasion…
C'est ainsi, qu'autrefois la mémoire suppléait souvent l'écrit - pour la bonne raison, sans doute, que la presque totalité de la population était analphabète - et l'on se référait souvent à la tradition orale.
La gifle, par exemple, était utilisée lors des transactions immobilières et surtout de bornage. Les lois édictées au Vème siècle par les Francs Ripuaires stipulaient que, dans la région rhénane, lorsqu'on procédait à un partage de terrains, on remplaçait le contrat par la présence de 12 témoins accompagnés d'enfants, devant qui la transaction avait lieu, chaque enfant avait droit à une paire de gifles, et même, lorsqu'on craignait que cela ne suffise pas, on poussait le raffinement jusqu'à lui tirer violemment les oreilles : ceci pour qu'il garde longtemps la mémoire de l'acte judiciaire et puisse en témoigner, le cas échéant. Cette coutume est restée très vivace, en Alsace entre autre, jusqu'à la Révolution.
Ainsi à Colmar, tous les 25 ans, on procédait de façon curieuse à la vérification des bornes délimitant le territoire urbain.
Tôt le matin, paradant sur leurs chevaux harnachés, partaient bourgmestre, échevins, notables en longue file solennelle. Derrière eux traînait une bande de gosses aux visages moins réjouis. Arrivés aux limites de la ville, les cavaliers mettaient pied à terre.
Aux gosses maintenant d'entrer en scène ! Leur mission consistait à faire le tour des 227 bornes qui ceignaient la ville et, comme récompense, se voir octroyer d'une gifle retentissante. La dernière de ces grandioses cérémonies remonte à la veille de la Révolution, et la chronique raconte qu'on avait eu besoin de quatre jours entiers pour procéder à la vérification des 227 bornes, ce qui veut dire 227 gifles !
A la dernière gifle, un grand banquet réunissait tous les participants de cette joyeuse équipée.
Hélas, les anciens usages se perdent, et le folklore d'autrefois disparaît peu à peu. A la Révolution, cette belle tradition fut abolie, ce qui entraîna les lamentations du Syndic de la ville, car il estimait que le procédé, jusqu'alors en usage, avait l'avantage de sa grande simplicité, de son coût peu élevé, et surtout du caractère inviolable conféré aux opérations de bornage…
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Pastorale des jeunes portant un handicap
Le samedi 24 mars après-midi, en la salle paroissiale d'Ardres, nous avons anticipé le jour des Rameaux en nous rencontrant autour de la Parole de Dieu, relatant l'entrée de Jésus à Jérusalem.
"Si Jésus a eu besoin d'un âne, c'est qu'il a besoin de nous comme nous sommes"
Parents, adultes et accompagnateurs ont échangé entre eux, tandis que les jeunes coloriaient des scènes d'Evangile et de handicap qui ont servi pour la célébration finale. De jolis petits bouquets de buis préparés par Bernard, bénis par le diacre Michel, ont été distribués aux familles.
Un goûter dans la bonne humeur a clôturé notre rencontre.
Merci Seigneur, pour toute la candeur et la pureté de nos échanges avec ces jeunes.
"Tu devais te plaire au milieu de nous"
Les bénévoles au service des jeunes handicapés.
Photo 1 : "Ensemble pour fêter les Rameaux" (NC)
L'engagement de Pauline, Clémence, Chloé et Corentin
Lors de la veillée de Pâques : Pauline, Clémence, Chloé et Corentin, en âge scolaire, ont reçu le baptême et la Première Eucharistie. Ils cheminaient depuis deux ans, accompagnés de leurs parents, des catéchistes et de Geneviève et Monique, les animatrices en catéchuménat.
Temps fort Première Communion
Le mercredi 4 avril quarante enfants de louches, Nielles, Landrethun, Nordausques et Bois en Ardres accompagnés de leurs catéchistes ont passé la journée ensemble pour le temps fort de Première Communion. Au cours de la journée, les enfants ont réfléchi sur le sens de l'eucharistie, le témoignage des apôtres et des premiers chrétiens au temps de Jésus. Ils ont préparé du pain : les photos sont celles du pain qu'ils ont fabriqué et que nous avons tous partagé. Monsieur l'abbé a remercié les catéchistes et les quelques mamans qui sont venues nous préparer le repas le midi et nous aider au nettoyage de la salle...
Monique Fasquel catéchiste
Les professions de FOI
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TRIBUNE LIBRE
Les vieux se cachent pour mourir
Ce n'est pas gai de vieillir, encore moins d'avoir dépassé l'Age Vermeil.
C'est ce que nous apprennent certaines revues que je vous déconseille de lire si vous n'avez pas le moral.
Ce qu'on y découvre est plutôt inquiétant. Bien sûr, il ne faut pas généraliser ! Malheureusement, il y a des maisons où les vieillards souffrent et qu'il faudrait montrer du doigt. J'appelle cela des prisons payantes (environ 2000 à 2300 € par mois et plus…)
Plusieurs centaines de contrats ont été examinés et voici ce qu'on y trouve… Quelques extraits de règlements :
- Les résidents n'ont pas toujours le droit de rentrer ou de sortir à leur guise.
- S'il s'absente au repas, celui-ci leur est aussi compté.
- Ils n'ont pas le droit de fumer
- Horaires stricts pour le lever et le coucher
- Petit-déjeuner à 7 h du matin alors que la journée est longue pour eux…
Les maisons de retraite n'appliquent pas toutes le même régime, mais heureux ceux ou celles qui ont de la visite presque chaque jour de leurs familles pour rompre la monotonie.
La population en hospice est de plus en plus nombreuse du fait de l'allongement de la durée de la vie.
Il est urgent de s'interroger sur le rapport de la société avec nos aînés. Pourtant, dans beaucoup de domaines la société a positivement évolué mais parfois elle régresse pour certains.
Où est le temps où les grands-parents faisaient partie du cercle familial ?
Le fait de préférer au mot "vieux" l'expression "3ème Age" ou "Age vermeil" en dit long sur le refus de reconnaître leur présence. Et pourtant, ils sont là… ils attendent… avec patience le jour où ils seront dans une boîte plus petite que leur chambre.
Efficacité, Rentabilité, Productivité : mots clés de notre société !
Que peuvent-ils faire dans un programme comme celui-là ? Les vieux ! Peut-être sont-ils encore là pour nous rappeler le sens de la présence gratuite dans un monde privé de sa principale énergie : l'AMOUR.
Marie Claire Scotté
Droit de réponse Regard par Nicole Croxo
Regard en marche de l’Ardrésis s’adresse logiquement aux lecteurs d’Ardres et aux villages aux alentours, c’est pourquoi l’article dans la Tribune Libre paru au mois juin (article ci-dessus) me semble maladroit, (voir indélicat). Il va à l’encontre de ce qui existe déjà sur Ardres au sein de la maison de retraite pour le bien-être de nos aînés.
Bien sûr, rien n’est parfait, mais de grâce, gardons un esprit ouvert et constructif pour y apporter améliorations et innovations. Oui, nous sommes tous concernés. Pour cela, être de l’intérieur, y travailler, y être bénévoles, ou membres de la famille, chacun peut à sa place et en complémentarité améliorer les conditions de vie des résidents. Aucune famille ne met de gaité de cœur une mère, un père en maison de retraite, c’est toujours une souffrance. Aucun établissement ne remplacera « leur maison » et leur « chez soi ». Je parle en connaissance de cause pour avoir placé et accompagné maman en maison de retraite durant 3 ans. Il faut savoir que toute structure d’accueil pour personnes âgées ou handicapées doit obligatoirement réunir au sein de son établissement un conseil de vie sociale composé de résidents, de bénévoles, de membres de la famille. C’est un lieu où il est possible d’obtenir des explications sur le fonctionnement, d’aborder des sujets importants comme par exemple les soins palliatifs, d’émettre des suggestions (ce sont parfois des petits détails qui apportent une qualité de vie et réconfortent nos anciens), d’apporter un regard extérieur sur ce qui se fait ailleurs, d’insister sur des points très précis à évoquer lors du conseil d’administration.
C’est un temps donné où nous pouvons apporter « notre petit peu ». Il faut quand même souligner qu’il s’y fait de bonnes choses dans les maisons de retraite pour y donner vie et vitalité auprès de nos aînés. Il y a très souvent une ambiance festive pour les anniversaires, le repas des familles, les sorties, les jeux, les chansons, la lecture. Le culte est respecté pour ceux qui le désirent, Monsieur l’abbé vient dire la messe tous les mois, les résidents peuvent recevoir le sacrement des malades. C’est tout cela la qualité de vie et chacun peut y contribuer.
Un directeur d’établissement de notre région, s’est penché sur les difficultés auxquelles il est confronté quotidiennement et émet des propositions pour éviter la dégradation des structures d’accueil. Je conseille vivement de lire cet ouvrage simple et complet qui nous apporte un regard éclairé et nous interpelle sur notre implication pour trouver les moyens d’améliorer le système actuel.
Livre de Nicolas Martinet « le Grand Âge est à l’abandon ! Propositions pour éviter le pire, édité chez Salvator.
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