Lu dans le journal paroissial de la paroisse Notre-Dame en Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Février 2016

Edito

 

Délivrance
Le carême nous entraine vers Pâques. Quand nous y serons, ne faisons surtout pas du sur-place.
Ne nous installons pas dans une vie au rabais au nom d'une exigence de pénitence. Faire pénitence consiste à sortir de ce qui fait notre peine. Le carême nous entraine vers Pâques comme le temps d'une grossesse conduit à la naissance d'un enfant, signe d'avenir, de fécondité et de projets. Et du côté de la mère, nous donnons le nom de « délivrance » à l'accouchement.
Pâques signifie «passage», diront les théologiens, mais nous dirons aussi que Pâques est une délivrance ! Le Carême est le chemin de notre délivrance. Celle-ci marque la fin de notre ancienne existence et elle est également le début de notre nouvelle vie avec le Christ Ressuscité.
Accueillons la lumière de Pâques
Béatrice Bouquet

 

 

 

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Donner un souffle nouveau à nos paroisses.
Compte rendu du synode provincial par Mgr Jaeger à Calais

C'est à l'appel des évêques du Nord- Pas de Calais que les chrétiens de la région ont marché et prié
ensemble pour inventer des paroisses toujours plus vivantes et vivifiantes.
Les quatre assemblées de ce « synode provincial »se sont tenues de décembre 2013 à février 2015.
Elles ont réuni 190 baptisés à Merville : des laies, des religieux et des religieuses, des diacres et des
prêtres.
Des hommes et des femmes se sont mis à l'écoute des habitants de la région, en accueillant les paroles de plus de 4000 enfants et 10000 adultes sur la vie des paroisses.

 

 

 

Ces baptisés ont aussi
entendu l'appel du Pape François pour le renouveau des paroisses.
Au terme des quatre assemblées, les membres dans leur diversité ont ainsi défini quatre orientations :
- La mission : Oser aller vers, rejoindre les plus pauvres et fragilises.
- La proximité : Se faire proche et accueillir en tenant compte des communautés existantes, à
créer ou à susciter.
- La communion : Recevoir et partager. S'adapter à tous les âges, à toutes les situations, vivre
l'unité que le Seigneur donne.
- La participation: Appeler et déléguer. Bâtir localement un projet pastoral commun, permettre la participation de tous, vivre cette fraternité dans la prière, oser appeler aux
ministères ordonnés, à la vie consacrée.
Quatre évêques sont allés à Rome pour discuter sur la démarche du Synode et promouvoir le
texte qui ressort de ces journées de travail et de réflexion.
Une dernière étape aura lieu à Arras ,1e 5 juin prochain ou la question sera posée : où allons-nous ? Qu'avons-nous fait ?
Le 15 décembre dernier, les chrétiens du doyenné de Calais se sont retrouvés à l'école St Pierre, où, avec Monseigneur Jeager et le Père Hazelard ils ont pris connaissance des travaux du Synode.
A nous maintenant, en cette année de la miséricorde, d'avoir un projet pastoral et d'aller jusq'au
bout.
Une grande mission pour chacun et chacune de nous.
Christiane Line

 

 

 

 

Les dix conseils du pape François pour être cette année… et après
1. Vivre et laisser vivre.
2. Se donner aux autres.
3. Se mouvoir avec bienveillance et humilité
4. Jouer avec les enfants.
5. Passer ses dimanches en famille.
6. Aider les jeunes à trouver un emploi.
7. Prendre soin de la création.
8. Oublier rapidement le négatif.
9. Respecter ceux qui pensent différemment.
10. Recherches activement la paix.

 

 

Humour et Amour

L'humour rime avec amour
Sinon ce n'est plus de l'humour ou plus de l'amour.
La moquerie, la satire, l'ironie
Ce n'est pas de l'humour
L'ironie c'est l'ironie
La satire c'est la satire
La moquerie c'est la moquerie
Ne confondons pas les mots !
La provocation n'est pas de l'humour
La provocation est le 1 e r pas de l'agression.
La provocation veut rendre l'autre responsable
De l'agression que j'ai moi-même fait naitre.
Je peux rire de l'autre
Que si j'accepte de rire de moi-même.
Je peux rire de l'autre
Que si j'accepte que l'autre puisse rire de moi.
Le rire de l'un s'arrête où commence les larmes de l'autre
Les larmes commencent quand l'humour n'est plus drôle mais devient moquerie
Quand la moquerie se fait méchanceté.
A la fin de l'humour, au commencement de la moquerie
Nait l'incompréhension,
De l'incompréhension naissent la violence, la haine et la mort.
Alors osons ! Parlons-nous !
Dans le respect mutuel
Un désir de connaissance commune
Une compréhension réciproque
Une liberté d'expression qui n'a de sens
Que si, et seulement si, elle sert la fraternité !

Père Dominique Auduc
Slamgosse, Janvier de cette année là

p3-1 « Lepère Dominique Auduc  à Paray-le-Monial en mars 2015»

Les maladies et tentations qui nous affaiblissent (10)
 10. La maladie qui consiste à diviniser les chefs. C’est la maladie de ceux qui courtisent leurs supérieurs, en espérant obtenir leur bienveillance. Ils sont victimes du carriérisme et de l’opportunisme, ils honorent les personnes et non Dieu (cf. Mt 23, 8-12). Ce sont des personnes qui vivent le service en pensant uniquement à ce qu'ils doivent obtenir, et non à ce qu'ils doivent donner. Des personnes mesquines, malheureuses, et inspirées seulement par leur égoïsme fatal (cf. Ga 5, 16-25). Cette maladie pourrait frapper aussi les supérieurs quand ils courtisent certains de leurs collaborateurs pour obtenir leur soumission, leur loyauté et leur dépendance psychologique, mais il en résulte au final une véritable complicité.

 

 

Pourquoi Dieu n'arrête-t-il pas les guerres?
Devant la violence, tu aimerais, Paul, que Dieu dise «  Stop ! Assez ! » Lui que les croyants appellent le Tout-Puissant. Pourquoi reste-t-il silencieux ?Dieu est tout-puissant, mais il n'a pas d'autre puissance que l'amour. Devant une arme, il est difficile de croire que l'amour sera le plus fort. Pourtant, Jésus nous a montré que l'amour était plus puissant que la haine et la mort. C'est notre travail d'arrêter les guerres, car Dieu nous a confié ce monde. Mais il ne nous laisse pas seuls. Il nous donne sa force d'amour, l'Esprit Saint, si nous la lui demandons. Ecoute bien, et tu verras que Dieu n'est pas silencieux face aux guerres. Partout il y des hommes, des femmes et des enfants qui défendent la paix et la justice. Dans ce monde ils sont comme la voix de Dieu ….
Paul, 8 ans, avec Filotéo

Une nouvelle organisation à la maison de retraite d’Ardres
M Verbecque a été nommé en avril 2015 directeur de l’EHPAD d’Ardres (Etablissement d’hébergements pour personnes âgées dépendantes), peu après l’inauguration de l’unité de soins Alzheimer. Il nous expose, ainsi que Mme Roussel, cadre de santé, et Mme Hochart, médecin gériatre, qui ont également pris leur fonction cette année, leurs missions et leurs aspirations.
M Verbecque, directeur :
D’origine lilloise et suite aux publications des postes de direction vacants de la fonction publique hospitalière, j’avais postulé et noté pour premier vœu l’établissement d’Ardres.
Cet établissement compte 72 résidants et une cinquantaine de professionnels, tous services confondus.
Lors de cette première année à Ardres, j’ai étudié avec soin le fonctionnement de l’établissement afin de définir ce qui pouvait et devait être amélioré. Ceci m’a conduit à créer un poste de cadre de santé. L’aspect humain et la constitution d’une équipe encadrant le personnel soignant ont permis d’améliorer la qualité de travail.
Et même si, là comme ailleurs, la vie en collectivité n’est pas toujours facile, nous nous efforçons d’établir une meilleure cohésion entre les résidants, les familles, les membres du personnel et les bénévoles pour le bien-être et l'image de notre établissement.
Mme Roussel, cadre de santé :
Dans le cadre de ma formation de cadre de santé, j’ai effectué un stage de 4 semaines en décembre 2014 à l’EHPAD d’ARDRES. Cette expérience a été passionnante, riche et formatrice.
J’ai rejoint l’établissement au 1er octobre 2015 où j’assure notamment la gestion de l’organisation des soins et du personnel soignant. Le but principal reste le bien-être et confort du résidant.
Mme Hochart, médecin coordonnateur :
Médecin coordonnateur de l’EHPAD, diplômée en gériatre, j’ai succédé au Dr Ooghe le 3 septembre 2014 qui souhaitait passer le relais. Mon temps de travail se partage entre les EHPAD d’Ardres (40%) et celui d’Hesdin-l’Abbé (pour 25 %) près de Boulogne-sur-Mer.
La Résidence Arnoul, établissement public, est d’une taille relativement importante, ce qui nécessite davantage de hiérarchisation et de gestion d’équipes. L’essentiel de ma mission réside dans la mise en application des recommandations de bonnes pratiques gériatriques.
Avec leur évaluation, cela permet de répondre aux problèmes rencontrés à Ardres. Ainsi en témoigne cette réflexion commune : «Nous souhaitons une prise en charge de qualité à l'égard de chaque hébergé, comme si c’était notre père ou notre mère. Comment aimerais-je qu’il soit traité ? »
Réponse : « De la meilleure façon qu’il soit, avec un respect mutuel entre résidants et personnels. »
Propos recueillis par Patricia Meurisse et Francis Ryssen
«De gauche à droite : M Verbecque, Mme Hochert et Mme Roussel»

 

 

L’association AUDSP a endossé l’habit du père Noël
18.000 € redistribués à 7 communes
Dans les années 90, on s’en souvient, l’Association des Usagers des Services Publics avait réagi contre la redevance du projet d’assainissement du syndicat des eaux de Landrethun-lès-Ardres sur les communes de Louches, Landrethun-lès-Ardres, Rodelinghem, Autingues, Brêmes-les-Ardres, Balinghem et en partie Zutkerque.
Cette redevance faisait contribuer à l’avance les habitants de ces villages. Jugée illégale par le Tribunal Administratif de Lille, le projet fut abandonné. Il restait néanmoins depuis cette date sur le compte de l’association près de 18.000 € représentant les cotisations des 700 foyers concernés.
L’association n’ayant plus de raison d’être a été dissoute en décembre 2015 et chaque commune s’est vue remettre un chèque de 2 500 €, sauf la commune de Zutkerque qui reçut un chèque de 604€, à charge pour elles de les répartir selon leurs besoins.
Saluons dans cette aventure qui vient de se terminer la clairvoyance et la ténacité de l’ex-président de l’association, Robert Dumoulin !
Patricia Meurisse, ex-secrétaire

Photo p4-2:‘Remise de chèques le 12 décembre à Landrethun aux représentants des communes concernées »

 

Echanges épistolaires en queue de poisson
M Robasse, habitant de Brêmes les Ardres, avait offert à Napoléon III une anguille qu’il avait pêchée. N'ayant reçu aucune réponse il lui écrit le 26 septembre 1853 :
« Sire, Moi, Robasse-Villet, Antoine, pêcheur de poissons de profession, demeurant à Ardres, dans le marais ai l'honneur de vous exposer respectueusement ce qui suit.
Après le vote qui vous a décerné la dignité suprême et auquel j'ai pris part d'un grand cœur, j'ai formé le projet de vous en témoigner ma satisfaction par un petit cadeau proportionné à ma position et à mes moyens. Je suis parvenu à prendre une belle anguille et je l'ai jugée digne de figurer sur votre table. Elle mesurait un mètre 10 centimètres et pesait trois kilogrammes 125 grammes. Je l'ai soigneusement enfermée dans une bourriche de sa forme, en osier, et je vous l'ai adressée à Paris, le 9 décembre 1852 par le chemin de fer du Nord, grande vitesse. Elle a dû vous être expédiée, bien vivante et franche de port, comme de nature, de la station d'Ardres, où elle a été enregistrée sous le n° J'étais bien certain, Sire, que vous n'auriez pas dédaigné d'accepter cette faible marque d'affection de l'un de vos plus zélés serviteurs.
Cependant, d'après la rumeur publique et les informations que j'ai prises, je crains que mon petit cadeau ne soit pas parvenu à votre Majesté et j'ai quelque raison de suspecter la fidélité des expéditeurs. Je désirerais savoir effectivement si mon envoi a atteint sa destination ou s'il a été détourné par la malveillance, car, dans ce dernier cas, je suis bien déterminée à poursuivre rigoureusement le commissionnaire infidèle.
Je ne viens donc pas, Sire, solliciter de vous aucune rémunération, mais simplement vous supplier de vouloir bien, à votre retour dans la capitale vous faire renseigner sur le sort du cadeau que je vous ai destiné et me le faire connaître pour ma gouverne, car, s'il y a eu détournement, il faut que le fauteur soit puni d'une manière exemplaire.
Persuadé que vous daignerez accueillir favorablement ma demande, j'ai l'honneur
d'être avec le plus profond respect et le plus entier dévouement, Sire, De votre Majesté Le très humble, très obéissant et très fidèle serviteur, Robasse.»

L’empereur offrit 100 Francs en remerciement du cadeau de l’anguille et lui fit répondre ceci : « Monsieur, Je n'ai pas répondu plus tôt à votre lettre ayant pour objet de savoir si une anguille dont vous auriez fait hommage à S.M. I'Empereur en Septembre 1852, était arrivée à sa destination. Il me fallait me renseigner auprès du Maître d'Hôtel de Sa Majesté qui n'était point à
Paris. Ces renseignements viennent de m'être fournis et il en résulte que le poisson dont il s'agit a été effectivement reçu au Palais des Tuileries et qu'il a été servi sur la table de sa Majesté. On ignorait alors le nom de la personne qui l'avait adressé.
Sa Majesté me donne l'ordre de vous exprimer ses remerciements, et de vous adresser à titre d'encouragement à votre profession, la somme de Cent francs qui vous sera comptée par M le Receveur Général du Pas de Calais sur la remise du présent mandat à la date du 5 courant (?)
Je saisis cette occasion pour vous faire connaître que par une mesure générale reconnue nécessaire, aucun objet offert à Leurs Majestés ne pourra plus être reçu sans une autorisation préalable.
Je vous prie de m'accuser réception des 100 F aussitôt après encaissement.
Recevez, Monsieur, mes salutations, Le Secrétaire Général du Palais. »

 

 

Perle d’enfant

 

Sur le chemin de la Résurrection

Eglise Notre-Dame de toute joie Ste-Catherine-lez-Arras
L'abbé Pierre Huyghe a donné une nouvelle orientation à l'aménagement de l'intérieur de l'église. Il a fait poser les panneaux de bois de la tribune et la colonne de bois qui masque l'escalier en colimaçon qui y conduit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a voulu une église plus lumineuse, en s'inspirant des couleurs sorties des immenses vitraux exposés plein sud. Il sollicite, en 1994, Nicole HEMARD, artiste-sculpteur, pour un original « chemin de la Résurrection »inspiré des textes bibliques.

 

 

Par petites touches conçues comme un jeu de piste, le visiteur est invité à rechercher le détail qui se cache dans la fresque murale reprenant les événements de la Semaine Sainte et que l'on retrouve ailleurs dans le chemin de croix. Jésus porte une tunique jaune dorée, Jean une tunique ocre-jaune. Jacques est en vert, Pierre en rouge, après son péché il est ceinturé d'une corde. Judas, ainsi que Hérode et les soldats sont en violet (le nom exact de cette couleur est « tête morte violet »). Marie est en blanc avec un liseré bleu.
L'artiste, qui a signé son œuvre, fait don à la communauté chrétienne d'un moulage «L'annonce faîte à Marie » que l'on peut voir, à droite, sur le mur, derrière l'autel. Tandis que sur la gauche apparaît le tombeau vide, signe de la Résurrection. Les travaux ont été financés par un don de madame Morbier.
Michel Debuyser

p14-1 «Station 1 : Les Rameaux : Jésus acclamé comme un Roi après la victoire.
Voici ton Roi monté sur un âne (Mt.21,5)»
p14-2«Station 2 : La Cène : Jésus partage la Pâques avec ses disciples.
Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leur maître. (Mc 7,28)»
p14-3«Station 5 : Le reniement de Pierre : alors le coq chanta 3 fois.
Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois (Luc 13,32)»

 

 

 

Fernande nous a quittés
Nous ne verrons plus dans le allées du marché du jeudi à Ardres le sourire et la démarche particulière de Fernande Lecaille, la plus ancienne résidente de la maison de retraite EPHAD Arnoul. Après quelques semaines de maladie elle est partie discrètement, sans bruit, le 3 décembre dernier, emportant avec elle les souvenirs d’une existence difficile.
Sur son enfance, nous ne savons que peu de choses. Née à Barlin le 15 avril 1929, elle vécut dans une famille d’accueil et parlait d’une sœur, qui était sans doute une autre enfant confiée à cette même famille. Elle résidera à Achiet le Grand et elle évoquait ses souvenirs dans une ferme et les travaux des champs auxquels elle participait sans doute.
Elle séjourne à Saint Venant puis arrive à Ardres dans ce qui était alors “l’hospice”, rue Eugène Stubbs, le 30 septembre 1975. Elle quitte le dortoir des femmes de cet établissement pour une chambre claire et ensoleillée dans le nouvel et actuel EPHAD lors de l’ouverture et du transfert en 1993 de tous les résidents.
Fernande aimait tricoter et savait notamment réaliser des poupées bécassines dont certaines étaient vendues au profit de l’Association du jardin des ainés de la maison. Toujours souriante elle aimait rendre service tant à l’intérieur qu’à  l’extérieur de la maison, faisant notamment des courses pour les uns et les autres chez les commerçants et souvent les produits pharmaceutiques des résidents . Elle se souciait pour ces sorties d’être agréable et même coquette ne négligeant pas le fard et le rouge à ongles!
Elle gardait un merveilleux souvenir de sa participation au pèlerinage de Lourdes et en parlait souvent avec son entourage et les bénévoles. Présente à chaque messe mensuelle, elle avait pu, huit jours avant de fermer les yeux, participer à celle de novembre, demander et recevoir la communion avec le sourire, ce sourire qui ne la quittait jamais.
Lors de la cérémonie  où nous étions quelques-uns, elle retrouva la chapelle qu’elle avait fréquentée lors de son séjour dans l’ancien hospice, aujourd’hui chapelle de l’Annonciation, cérémonie simple, chaleureuse et discrète comme  fut son existence.
Fernande n’est plus, mais nous garderons tous, directeurs, médecins, infirmières, animatrices, secrétaires, personnel de soins, d’entretien, de cuisine et bénévoles, encore longtemps le souvenir de son sourire, de ses yeux rieurs, de sa coquetterie même, mais surtout de sa gentille serviabilité. A Dieu Fernande.
Francis Ryssen

p14-4Madame Fernande Lecaille

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Veillée de Noël à l’Ecogymnase

«L’assemblée présente à la veillée»

Noël, une fête de famille où nos cœurs ressentent la présence de cet amour venu, en toute simplicité, parmi nous.

Certes, nous délaissons souvent le chemin de nos églises, nous laissant distraire par notre société qui rend notre vie physique plus facile. Mais, le jour de Noël, beaucoup d’entre nous aiment encore célébrer, ne serait-ce que quelques instants, la nativité.
Nous ne sommes pas assez nombreux, manquons de célébrants pour faire vivre nos dix clochers en ce beau jour, mais il reste plus de personnes que nos églises peuvent en contenir dans ce même instant, le soir de Noël. Alors notre Eglise se risque au dehors, à l’Ecogymnase.

«Les enfants du catéchisme rassemblés pour le conte de Noël»

Pendant la préparation des jours précédents, la salle est disposée dans la joie des bénévoles. Une pluie salvatrice amène même plusieurs jeunes qui jouaient dehors à s’abriter dans le gymnase. Ils découvrent la joie du service en nous aidant à placer les 750 chaises en arc de cercle pour une plus grande sensation de communion avec le célébrant et les participants.
Les enfants du catéchisme, en introduction de la veillée, miment une rétrospective des jours qui ont amené à la naissance de Jésus vers la sobriété de la crèche. Leur joie à évoluer nous cajole le cœur. Un grand merci à ceux qui les y ont préparés, à la municipalité pour son concours dans le prêt de la salle et du mobilier, à l’association Belle Roze et à son président Bernard Rebier pour le prêt des costumes, à ceux qui ont réalisé le décor et permis la sonorisation.
Plus de 500 personnes sont venues ainsi se recueillir dans la fraternité sous les chants enthousiastes de la chorale. La fête fut belle et se prolongea dans la bonne humeur lors du rangement de la salle le lendemain. Oui, merci. La joie simple est une belle action de grâce.
Loué sois-tu.
Papito

 

Nielles expose son passé pour assurer son futur

Les 2 et 3 janvier, l’association des amis de l’orgue et du patrimoine de l’église Saint Pierre a organisé à Nielle-les-Ardres une exposition de photos, documents et cartes anciennes.
C’est ainsi que les visiteurs ont pu découvrir, avec l’émotion que l’on devine, les visages d’anciens camarades d’école, instituteurs, curés ou de personnalités du village de Nielles. Des vues des écoles publique er religieuses, des châteaux de La Montoire, de la Cressonière, ou de la famille de Rosny étaient également exposées. Mais aussi des cartes du village tel qu’il était dans les années 50, des affiches promulguées par l’administration allemande lors de la seconde guerre mondiale, des photos de notables rassemblés lors d’un banquet… et bien d’autres souvenirs comme celui du film réalisé par l’association en 1994 qui retrace l’histoire mouvementée de l’orgue pendant la Révolution Française.
Ces après-midi ont été vécues de manière conviviale où les visiteurs pouvaient continuer à échanger leurs propres évocations du temps passé autour d’un verre de cidre, jus de pomme local et d’une galette des rois.
Les bénéfices de cette action seront destinés à financer l’éclairage de l’orgue et la réfection de la toiture du clocher de l’église. Nous soulignons particulièrement le dévouement d’André Condette, maire du village, et de son jeune adjoint, Pierre-Eloi Calais qui ont réalisé avec soin cette exposition.
Patricia Meurisse
p15-3

«Lors de la visite de l’exposition»

 

 

 

 

 

Carnet paroissial

BAPTEMES 
Le 12 décembre à Ardres
Lily-Rose BUISSART
Lilou DESCHAMPS
Mahaut DUCROCQ
Camille LEDUC
Shanonne MATTE

Le 19 décembre à ARDRES
Lou QUERON
Maud QUERON

FUNERAILLES
ARDRES le 3 décembre Mme Elisabeth DECLEMY-DECROOCQ 58 ans
ARDRES le 5 décembre Mme Fernande LECAILLE 86 ans
BREMES le 19 Mme Jacqueline WATTEZ-LOTHE 84 ans
AUTINGUES le 21 Mme Paulette CHARLEMAGNE-BREPORT 90 ans

 

 

Annonce
‘Potin d’ici et d’ailleurs’
Théâtre patoisant à Louches organisé par l’association La vie et les fleurs
Les samedi 27 février à 20h et dimanche 28 à 16h
Entrée : 5 €
Réservations : Annick Rétaux au 06 34 39 07 28 et Christine Foulon au 06 95 18 79 71.

 

 

 

 

 

 

 

Télécréathon le 12 janvier à Ardres

2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre

2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre

2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,

2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,

2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,

2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre

2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre

2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués

2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre

2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre

2016: février, mars, mai, novembre,

2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.