extraits du journal local REGARD EN MARCHE

novembre 2016

Lu dans le journal paroissial de l'Ardrésis
LA VIE DE NOS COMMUNAUTES CHRETIENNES

Mai 2016

EDITO


Pour toutes les mamans
Il faut chanter pour toutes les mamans du monde
Que ce refrain s'envole vers toutes les maisons
Et puis qu'il fasse comme une immense ronde,
Pour que la terre, pour de bon, tourne rond.
Il faut chanter pour toutes les mamans du monde
Elles qui nous ont donné bien plus que la vie,
De leurs premières à leurs dernières secondes,
Pour tant d'amour, on peut leur dire merci....
Il faut chanter pour toutes les mamans du monde
Pour leur tendresse et leur générosité
Pour tous les sacrifices qu'elles font dans l'ombre
Pour que nos cœurs dans le leur ont poussé.
C'est un refrain pour vous, qui vous suivra
Toujours partout, qui vous dira tout le temps : «je pense à toi, Maman»
C'est un cadeau du cœur, pareil à un bouquet de fleurs,
A un immense collier d'amour qui vous entoure.

Il faut chanter pour toutes les mamans du monde,
Tout faire pour ensoleiller leur mémoire.
Celles qui sont seules trouvent les soirées bien longues,
On ferait bien d'aller souvent les voir.
Franck Michaël

 

 

 

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Familles humaines, vous êtes les arbres de Dieu sur la terre.
La famille ressemble aux arbres de la terre dans leur diversité. À travers l'histoire, à travers les continents et la variété des cultures, nous pourrions dire : « familles humaines, vous êtes les arbres de Dieu sur la terre. » Aujourd'hui la famille traverse des épreuves, des tempêtes comme les arbres en ont connu dans nos régions en 1999. Mais nous sommes invités à garder cette foi profonde en l'avenir de la famille.
La famille est d'abord le fruit d'une histoire, d'un passé. On parle de l'arbre généalogique.
Pensons à tous ceux qui nous ont précédés. Sachons les remercier pour ce qu'ils nous ont donné et apporté parfois au prix de leur vie. Notre pays, ne serait pas ce qu'il est, sans l'abnégation des générations qui nous ont précédés ? Même si nous sommes invités à quitter nos parents pour former une autre famille, Dieu ne nous demande pas de les oublier. Bien au contraire.
La famille grandit peu à peu avec le temps comme l'arbre déploie sans cesse ses branches. Bien sûr, il y a les saisons : le temps du printemps et le temps de l'automne. Il y a aussi l'été et l'hiver. Peut-être que notre famille connaît le temps de l'hiver ? N'allons pas désespérer. Vous savez que c'est durant l'hiver que les arbres s'enracinent et que certains, comme les frênes, ont la même profondeur de racines que la hauteur de l'arbre. Le temps est peut être venu d'approfondir nos racines, de retrouver les valeurs qu'ont vécues nos ancêtres. Même si notre famille est dispersée ... n'est-ce pas le temps de renouer quelques liens ? Vous les jeunes, demandez à vos grands-parents, à des oncles, à des tantes, ce qu'ils ont vécu. Allez voir les personnes âgées dans les maisons de retraite. Demandez-leur de raconter leur vie. Vous verrez, ils ont tellement de choses à vous faire découvrir.
Et puis, au cœur des branches, il y a des nids, il y a des oiseaux qui se posent ou se reposent. Combien de familles accueillent encore aujourd'hui tant de personnes qui n'ont plus de racines. Merci pour ces familles ouvertes qui permettent à d'autres de faire leur nid ou simplement de prendre un temps de repos... Rappelez-vous cette parole de Jésus : « Laissez venir à moi les enfants. Ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent ». (Matthieu 19,14)
Vous, familles humaines, vous êtes les arbres de Dieu sur la terre. Les racines cherchent leur chemin dans le sol de même que les branches le cherchent dans le ciel. La tempête voudrait séparer et le ciel et la terre. Mais les arbres tiennent bon. C'est une rude bataille. Ils ont appris à ne pas douter du temps qui passe. Ils savent bien qu'après l'hiver viendra le printemps. Alors, familles humaines, gardez confiance. Pensez aux arbres. Ils ne désespèrent pas quand vient l'hiver.
Extrait d’une homélie de Mgr Jean-Claude Boulanger, diocèse de Bayeux et Lisieux.
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« Demeurez dans mon amour » en lien avec l’année de la Miséricorde
__C’est un auditoire de 170 participants à Moulle qui a été très attentif au thème développé brillamment par notre nouvel aumônier régional Frère Jean-Pierre, lors de la journée de récollection des Equipes du Rosaire du 23 février 2016.
Dieu attend que l’homme se tourne vers lui, il ne sauve pas l’humanité en paquet, il sauve « quelqu’un », chacun de nous, son amour est patient, Dieu ne contraint personne .Faire sa demeure, s’installer dans la durée et pour l’éternité, l’évangile de Zachée et sa rencontre avec Jésus nous parle.
« Un petit homme veut voir Jésus, seulement l’apercevoir. Or c’est Jésus qui le voit et lui annonce vouloir habiter chez lui, tout partager avec lui, son bien comme son mal. « Jésus nous attend là chez nous. Il veut descendre dans nos tréfonds, là où nous n’avons pas envie qu’il regarde, là où nous avons mal peut-être, là où nous préférons faire seul. C’est là qu’il veut demeurer avec nous et nous en lui. Le péché se situe justement dans la séparation d’avec Dieu, quand je m’écarte pour faire seul sans Lui, loin de Lui. Dieu loge chez un pêcheur et tous maugréent, ils enragent devant la miséricorde et le pardon. Oui Dieu s’est bien incarné, il vient chercher et sauver ce qui est perdu ou celui qui ne sait plus où aller… »
Si Dieu veut faire sa demeure chez nous-en nous- encore faut-il que nous y soyons pour qu’il nous y trouve !

 

 

 

Extrait du livre Oser la chair, p 45, Jean-Pierre Brice Olivier Dominicain
Méditations de l’Incarnation édit. Cerf 2014

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Au fil du temps
Voici venu le mois de mai
C'est le mois de Marie, c'est le mois le plus beau.
Nous chantions ce cantique autrefois en l'honneur de notre mère du ciel. En mai, les champs reverdissent, les jardins se parent de mille couleurs. C'est aussi le mois où les familles se rassemblent à l'occasion des premières communions et professions de foi.
Parents, catéchistes, enseignants ont semé le bon grain dans le cœur des enfants. Il est en eux et se fera plus ou moins visible à certains moments de leur vie. Toutefois, cela reste un engagement et à ce propos je voudrais partager avec vous ce texte de Henri Haas, résolument positif :
« Les sacrements, en route vers le bonheur
« A toi,
« Un jour de ta première enfance, tu as reçu le baptême et après.....plus rien. Pourquoi ?
« Un peu de révolte a vu le jour dans ta caboche de laïque ! «  Je n'avais rien demandé moi ! » « L'homme doit toujours décider de tout !
« N'es-tu pas capable de recevoir un cadeau, un inattendu, un imprévu, une surprise ?
« Tes parents t'ont offert ce présent avec tant d'affection. Ils ont pris la liberté de plonger ta vie dans « l'amour de Dieu. Marqué du signe baptismal, ne serait-il pas venu le temps de faire fleurir la graine, « jadis semée ?
« Un jour de ton adolescence, tu as confirmé. A qui ? A quoi ? Pourquoi ?
« Dieu seul le sait, car à ces questions si simples, tu n'as donné pour réponse que ton mutisme.
« En confirmant, tu as fait confiance à celui qui a sauvé le monde. Marqué par le signe de l'Esprit, « l'heure est venue de laisser voler la colombe.
« A peine adulte, devant Dieu et les hommes, tu disais : »oui », elle murmurait « oui » !
« Dix ans d'un amour ’grand cru', quelques mois de grisailles sentimentales, trois semaines d'orage, « deux jours de bourrasque, tu l'as laissée au bord du chemin de la vie, tu l'as abandonné dans une « impasse de l'existence.
« C'est un triste scénario si souvent joué de nos jours, une histoire banale pour beaucoup, un « drame  pour quelques-uns ! Ne culpabilise jamais, l'Amour de Dieu est plus grand que nos « abandons. Ose la réconciliation avec toi-même, avec l'autre si possible, avec le Seigneur en tout « cas, il s'est fait homme pour comprendre.
« Tu n'es ni le prêtre, ni le diacre, toutefois tu es investi pour une mission royale et là est « ton  sacerdoce : «Aimer ». Dieu t'a consacré pour cela, c'est tout le sens de ta vie ; Quoi qu'il arrive « de ton passage sur terre, sache qu'au fond de ta vieillesse, qu'au plus profond de ta maladie, tu « pourras toujours compter sur un sacrement, signé Dieu.
« Avant d'arriver au port de la destinée, arrête-toi, entre, assied-toi, prie, écoute : « Ceci est mon « corps....Ceci est la coupe de mon sang », nourris ton âme affamée, abreuve ton esprit assoiffé, « sacralise la vie, elle en vaut la peine ! »
Christiane Liné

 

 

Les maladies et tentations qui nous affaiblissent (13)
La maladie qui consiste à accumuler. Souffre de celle-ci l’apôtre qui cherche à combler un vide existentiel dans son cœur en accumulant les biens matériels, non pas par nécessité, mais seulement pour se sentir en sécurité. En réalité, nous ne pourrons emporter avec nous rien de matériel parce que « le linceul n’a pas de poches » et tous nos trésors terrestres – même si ce sont des cadeaux – ne pourront jamais combler ce vide. Au contraire, ils le rendront encore plus exigeant, et plus profond. À ces personnes, le Seigneur rappelle : « Tu dis : ‘Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien’, et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! […]. Eh bien, sois fervent et convertis-toi » (Ap 3, 17-19). L'accumulation ne fait que nous alourdir et ralentir inexorablement notre chemin ! Je pense à une anecdote. Autrefois, les jésuites espagnols décrivaient la Compagnie de Jésus comme la « cavalerie légère de l'Église ». Je me souviens du déménagement d'un jeune jésuite : il était en train de charger dans un camion tout ce qu'il avait – bagages, livres, objets, cadeaux –, quand un vieux jésuite qui l'observait lui dit : « Ce serait cela la ‘cavalerie légère de l'Église’ ? » Nos déménagements sont un signe de cette maladie.

 

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Avec les moniales de Wisques pour le Jubilé de la miséricorde
__« Il faut transmettre au monde ce feu de la miséricorde de Dieu. Le monde trouvera la paix et l’homme trouvera le bonheur » St Jean-Paul II.
Une cinquantaine de nos paroissiens se sont rassemblés au monastère Notre-Dame le Dimanche 13 mars : un temps de fraternité pour comprendre le Jubilé de la miséricorde et accomplir la démarche du passage de la porte sainte.
Avec cette devise : « Miséricordieux comme le Père », le pape nous encourage à prendre conscience de l’amour et de la proximité de Dieu durant toute cette année de jubilé.
Il est temps pour l’Eglise de retrouver le sens de sa mission et, le premier pour effectuer cette démarche, François a franchi le 8 décembre la porte sainte de la basilique Saint-Pierre à Rome. Les évêques du monde entier ont ouvert à leur tour des portes saintes dans leur diocèse, 12 dans le nôtre, et toute cette année, les catholiques seront invités à les franchir, dans une attitude de pénitence et de rapprochement avec le Christ. « C’est un chemin qui commence par une conversion spirituelle; et nous devons le faire», nous dit le pape. Le passage de la porte sainte n’est pas une action mécanique ou superstitieuse, mais elle évoque pour tout chrétien le passage du péché à la grâce. La porte est le Christ lui-même et nous aide à nous décider à la pratique des œuvres de miséricorde et de conversion. Dans ce but, une indulgence pleinière – ou rémission de la peine due aux péchés  au-delà de la confession – nous est accordée comme un cadeau de l’église grâce à la communion des saints. Elle s’obtient par la visite de lieux saints, la prière à certaines intentions, la participation à la messe et le sacrement de réconciliation.

 


C’est après l’hymne du jubilé chanté par toute la communauté des sœurs dans le grand parloir du monastère au début de l’après-midi, que sœur Bénédicte nous a donné les explications de cette année de jubilé et du passage de la porte à l’entrée de l’église. Une prière a été ensuite improvisée à la place de la messe qui devait être dite par notre prêtre Jean Bernet, malheureusement absent ce jour-là pour des raisons de santé.

 

 

 


Nous remercions vivement les sœurs pour leur accueil chaleureux avec sœur Lucie à l’hôtellerie Saint-Charles, leur accompagnement et leur joie. Merci aussi à père Pierre de l’abbaye Saint-Paul pour le prêt d’une salle où il nous a été possible de partager notre repas.


Patricia Meurisse

__Les œuvres de la miséricorde
 Le mot miséricorde vient du latin misèreor (« j’ai pitié ») et cor (« cœur »). Elle vient du cœur comme « un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon ».
Elle est le pilier qui soutient la vie de l’Église où chacun doit trouver sa place, d’elle dépend sa crédibilité. Elle se manifeste à travers des œuvres «corporelles» ou «spirituelles» décrites pour la plupart dans le Nouveau Testament.
Œuvres spirituelles :
Enseigner les ignorants,
Conseiller ceux qui sont dans le doute,
Avertir les pêcheurs,
Supporter patiemment les personnes ennuyeuses,
Consoler les affligés,
Pardonner les offenses,
Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Œuvres corporelles :
Donner à manger aux affamés,
Donner à boire à ceux qui ont soif,
Vêtir ceux qui sont nus,
Accueillir les étrangers,
Assister les malades,
Visiter les prisonniers,
Ensevelir les morts.

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Histoire de l’église d’Ardres
Du XVI°siècle à la révolution
Le roi de France Louis XI avait accordé la suzeraineté de ce qui restait à la France du comté de Guines à Antoine de Bourgogne.
Au tout début du XVIème siècle l'église fut reconstruite en style gothique flamboyant. La craie extraite des carrières souterraines fut utilisée, elle avait l'avantage de se prêter à la sculpture (clés de voûte, chapitaux, fenêtres...). En forme de croix latine, l'édifice s'articule autour de la tour carrée qui s'élève à la croisée du transept. Elle est surmontée d'une flèche recouverte d'ardoise. On y accède par une tourelle octogonale en briques rouges qui est aussi celle du guetteur de la ville.

 

 

 

 

 


La famille Créquy-Blondel en finança la construction probablement par la vente à la ville, d'une maison bordant la Place d'Armes. Sur le pilier Nord-Ouest de la tour figure leurs armoiries. C'est Antoine de Bourgogne, grand Bâtard qui en posa la première pierre, le 11 mai 1503. Sur le pilier sud-est du transept, on peut toujours voir son emblème et une inscription commémorative gravée dans la pierre. Son emblème : « la hotte d'embrasure environnée de flammes » en dessous une inscription en lettres gothiques, rappelle qu' « En l'an mil C et III (1103), XI° jour du mois de mai, anthoine de Bourgogne posa la première pierre de cette tour, P.P.L. (priez pour lui)».
Entre la chapelle des fonds baptismaux et le transept il y avait la chapelle Notre Dame de Grâces, dépendant du Prieuré, dont le lieu reste une terre sacrée. Lorsqu'en 1595, Henri IV déclare la guerre à l'Espagne, les Bénédictins, par mesure de prudence, ramènent la statue dans la chapelle du prieuré. Les marins, qui auparavant vénéraient la statue de bois de Notre Dame de Grâces dans la chapelle Saint-Louis, visible de la mer vont désormais multiplier les pèlerinages à Ardres. En 1793 la Révolution profane ce sanctuaire et le détruit. Les nombreuses tombes qui s'y trouvent sont violées. Nous retrouvons dans l'église plusieurs pierres tombales provenant de la chapelle.

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La statue de Notre Dame de Grâce
Après l'écroulement de la chapelle en 1800, les efforts se multiplient pour rendre à Notre- Dame de Grâces sa place d'honneur. En 1793, la statue avait été sauvée par Bernard de Nœux, qui l'avait mise en dépôt chez mademoiselle Grandsire. Celle-ci cacha la statue dans son lit. La demoiselle demeurait à l'angle de la rue Lambert d'Ardres et de la rue François 1°. Elle mourut à l'âge de soixante-dix ans. En 1803 la statue fut intronisée dans la chapelle de Sainte Catherine que la famille Garnier venait de reconstruire. Dès cette époque les pèlerinages reprirent, venant surtout des quartiers pécheurs de Calais le Courgain. Un joli bateau resta longtemps suspendu dans la chapelle en guise d'ex-voto.
Ce n'est qu'en 1921 que Notre Dame de Grâces vint enfin trôner sur le nouveau Maître-Autel de marbre blanc que Mgr Julien Evêque d'Arras vint lui-même consacrer.
La statue en bois de Notre Dame de Grâces est sûrement du XVI° siècle et peut-être du XII°. Elle a dû évidemment subir plusieurs restaurations qui ne l'ont pas défigurée.
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__Les tribulations du cimetière
Suite au siège et à la prise de la cité par les troupes espagnoles en 1596, Ardres devint espagnole. Elle redevint française le 2 mai 1598.par le traité de Vervins. La prise d'Ardres par les espagnols ayant montré que la porte du haut constituait le point faible des fortifications, il fut décidé en 1598 de la supprimer (masquement) et d'y renforcer les fortifications. Cette fermeture compliquait l'accès au cimetière et rendit nécessaire la création d'un cimetière dans l'enceinte de la cité. En 1603 fut décidée l'acquisition d'un terrain situé entre : « le haut de la rue royale, la rue des Bons enfants et la rue des Bouchers », de 15 toises de long sur 9 toises de large (environ 505 m²) pour y établir le cimetière. A l'époque les notables et les ecclésiastiques se faisaient enterrer sous le dallage de l'église ou sous celui de la chapelle de la Vierge.
En 1765 la porte de haut ou porte neuve que l'on venait de réouvrir fut reliée à la route de St Omer par une chaussée plus large. A cette occasion, le roi fit don des terrains appartenant aux fortifications, situés en avant de la demi-lune de Lermont, pour y établir un cimetière. Il fallut attendre quatre ans pour qu'à la suite de la publication d'une ordonnance royale interdisant « l'inhumation dans les églises des ecclésiastiques et des notables, et l'obligation de porter hors de l'enceinte habitée les cimetières trop petits », Antoine de St Just, représentant le pouvoir royal, prenne un arrêté forçant la translation du cimetière. Celle-ci ne s'est pour autant pas faite sans problèmes : l'évêque de Boulogne, le trouvant insuffisamment clos, ayant refusé de le bénir !
Le conseil de la commune dut se résoudre à faire construire un mur en moëllons de Yeuse et sable de Bethem. Le 28 octobre 1777, la municipalité prit acte de la bénédiction solennellement faite par M. Fort, prêtre et curé de la paroisse....

 

 

 

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Cardioboxing : se remettre en forme dans la bonne humeur
__Il y a 5 ans, Christian Castellain, retraité de la Police Nationale, décidait avec un ami, Laurent Riviera, de lancer un club de cardioboxing. Depuis le club s’est développé et propose d’autres activités telles que le renforcement musculaire, la gymnastique d’entretien et la boxe française. Aujourd’hui, dans l’Ardrésis, Christian et Laurent donnent gratuitement de leur temps à plus de 400 adhérents, 4 fois par semaine
ReM : Christian, comment vous est-venue l’idée de créer un club de cardioboxing ?
Christian : « J’ai toujours été accroc au sport. J’ai pratiqué le judo pendant 25 ans, fait de la boxe française pendant plusieurs années. Je cours beaucoup, je participe fréquemment à des marathons et des semi-marathons. A la retraite, ça m’est venu comme ça, je voulais faire profiter aux autres de mes acquis. On a donc lancé avec des amis une association loi 1901 de cardioboxing »
ReM : Quels sont les avantages des activités que vous proposez ?
Christian : « Le sport, c’est la santé. Ça permet d’avancer dans l’âge en bonne condition physique. Le renforcement musculaire permet de faire travailler toutes les parties du corps : les bras, les abdos, les jambes. Chacun y trouve son compte : du plus jeune adhérent (14 ans) au plus ancien (84 ans !) On travaille en musique, dans la convivialité, on rigole bien. Les participants en redemandent !»
ReM : Quand et où se déroulent les cours ? 
Christian : « J’assure 4 cours par semaine à Bois en Ardres, à Ardres (dimanche matin et mardi soir) à Louches le mercredi de 18h à 19h et un autre de 19h à 20h ».
ReM :  Quelles sont les plus grandes satisfactions que vous apportent cette aventure ? 
Christian : « La bonne humeur des cours, les mercis de personnes qui ont retrouvé la ligne. Une fois, tout le monde s’est réuni pour me chanter « joyeux anniversaire ! ». Formidable !
Propos recueillis par Paul Meurisse
Infos pratiques : Adhésion de10 € par an pour la gymnastique et le renforcement musculaire, 40 € pour le cardioboxing. Fournir un certificat médical de non contre-indication à la pratique d’un sport. Apporter son tapis de sol (et une bouteille d’eau). Inscription auprès de Christian  au 06 20 18 94 91.
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Témoignage d’une membre : Audrey Lachgare

 


« J’ai rejoint le club de cardioboxing il y a 2 ans. Avec le travail et les enfants, je voulais faire un sport non contraignant, sans compétition, avec la liberté d’assister ou non aux séances. Le cardioboxing permet de travailler toutes les parties du corps, c’est un vrai sport ! De plus, le public est diversifié, de tous les âges. On fait des connaissances, on s’échange des nouvelles. Christian et Laurent sont très positifs, grâce à eux, on passe un très bon moment. »
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Un conte peut en cacher un autre 
Donner l’occasion aux enfants de découvrir le théâtre
__Les enfants de l’école primaire de Nordausques attendaient avec impatience leur représentation théâtrale au centre culturel Balavoine de Saint-Omer, vendredi 26 février dernier.
Avec trois objectifs, culturel, artistique et pédagogique, les enfants de CM1 et CM2 ont été encadrés par une comédienne, Lucie, pour jouer le conte de Cendrillon revisité par Roald Dahl. Cet artiste britannique à l’origine de l’œuvre Charlie et la chocolaterie (1964), a revisité six contes pour enfants entièrement en vers ! Idée originale ayant fortement enthousiasmé les enfants.
Avec maîtrise et joie de vivre évidente, ces derniers ont alors joué en première partie. Puis, avec les parents, ils ont pu profiter d’une petite pièce alors jouée par quatre comédiens. Le théâtre dans toute sa splendeur, comme forme d’expression à visée artistique.
Etre impliqué, comprendre l’importance du respect mutuel et des règles collectives pour un projet commun, sont autant d’éléments que les enfants ont pu saisir et qu’il n’est pas négligeable d’apprendre au plus tôt. Au-delà encore, ils ont dû s’écouter les uns les autres et surtout s’accepter avec leurs différences, être patients… Tout cela naturellement sans s’en rendre compte d’après les témoignages, ils étaient ravis d’aller en répétition.
Suite à ces deux représentations, les spectateurs ont été invités à prendre la parole. Citons quelques exemples de questions posées par les enfants ; « Comment faites-vous pour ne pas être timide ? » ; « Comment faites-vous pour retenir autant de choses par cœur ! ». Ici encore ils ont pu apprendre que maîtriser son sujet permet d’avoir confiance en soi et ainsi de surmonter ses craintes. La rencontre avec des artistes, comme les échanges quant au choix de devenir comédien ont autant intéressé les enfants que les parents.
Florence Fronville
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Le Calaisis au salon de l'agriculture
Le samedi 5 mars, un bus, organisé par le SYMPAC (syndicat mixte du pays du Calaisis) a emmené producteurs, restaurateurs et élus vers le salon de l'agriculture porte de Versailles, hall 7.1, C'est là que notre région : Nord- Pas de Calais – Picardie était représentée.
Après un voyage accompagné par la neige, nous nous sommes rendus au stand de la chambre d'agriculture pour y exposer le dynamisme de notre secteur et lui donner une image positive dans un contexte qui n'est pas évident.
Calais est surtout connu par la jungle ... et toute la misère qui en découle. Notre région n'est pas que cela  c'est aussi un bassin de population de 100000 personnes.
Toute la journée, nous, les producteurs adhérents au réseau «le Calaisis, on y prend goût » avons   animé le stand en discutant avec les visiteurs , en distribuant nos produits et des plaquettes regroupant les bonnes adresses des cantons de Calais, Ardres, Audruicq et Guines (vous pouvez les retrouver dans les offices du tourisme de la région).
Evidemment, nous avons profité de notre présence au salon pour en faire le tour. Les halls équins, avicoles, bovins et porcins faisaient l'essentiel de l'attractivité des familles en ce samedi de fin de vacances scolaires des petits parisiens. On pouvait reconnaître les régions par les odeurs, les saveurs. De nombreux gourmands goûtaient aux crêpes et au cidre de Normandie, les DOM-TOM attiraient par les couleurs vives de leurs produits et enfin le nôtre avec ses stands de brasserie. Les bières du Nord - Pas de Calais ont fait le plein de verres....n'en déplaise à notre réputation de ch'ti...
Après avoir rencontré tout ce monde, nous étions heureux de retrouver notre village et de dire dans notre patois « com diro l'autr', din min coin, on y est ben !»
Daisy Hembert
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Le partage du buis
Les jeunes et les aînées du 4ème âge
Les personnes plus âgées sont souvent privées de buis car elles ne viennent plus aux offices. Les 6ème ont fait cette année une action pour elles. Le samedi 19 mars ils ont préparé de jolis bouquets de buis avec un petit ruban comportant le message « de la part des enfants du KT ». Des bouquets ainsi bénis lors de la messe des Rameaux.
Les aînés ont vivement remercié les jeunes d’avoir pensé à eux pour ce brin de rameaux déposé chez eux et qui leur permet de faire toujours partie du clocher.
L’an prochain, d’autres Eglises pourraient y penser. Ou, à mon sens, l’idée pourrait se généraliser.
Marie-Claire Scotté
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L’assemblée générale de l’association Regard en Marche
__Environ soixante-dix personnes participaient à l’assemblée générale du journal samedi 5 mars dernier à Condette. La présidente a ainsi réuni les rédacteurs et diffuseurs dans une ambiance dynamique et de bonne humeur.
Après l’approbation des rapports moral et financier par l’assemblée, les priorités missionnaires stipulées dans les actes du concile ont été rappelées. C’est dans ce cadre que la mutualisation des moyens ainsi que la notion de « solidarités économiques » sont évoquées. Concrètement par rapport à la diffusion du journal, des écarts non négligeables existent entre localités à faible tirage et celles qui rassemblent un nombre important d’abonnés. Une fois la dynamique missionnaire mieux expliquées, l’ajustement à un prix unique pour l’ensemble des abonnés a été voté (18€).
Aussi a été abordée dans la même optique la question du maintien du Guide paroissial ; finalement maintenu comme outil de communication missionnaire, chaque paroisse se devra de se le réapproprier.
En vue de maintenir le nombre de personnes abonnées, il y aura désormais également des présentoirs pour le journal (accueils paroissiaux, annonceurs) et le Tout en un.
Enfin, le Conseil d’administration a été réélu dans son intégralité.
Chaque participant a fait preuve de dynamisme dans sa volonté à trouver de nouvelles idées pour rendre notre journal toujours plus attractif, car utile pour la vie de nos clochers.
Les EAP mettent en place de véritables outils (présentations nouvelle formule, enquête) et chaque paroisse cherchera à rendre le journal plus visible encore (Médias numériques, public plus jeune, sites mairies, l’imagination est au pouvoir).
Vous-mêmes, lecteurs, semblez partants pour collaborer davantage par un abonnement de soutien ou la rédaction d’articles.
Florence Fronville
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etrait du Carnet paroissial


BAPTEMES du samedi 12 Mars
Zélie PROUVEE
Victor JASON
Simon JASON
Léna DAMIENS
Clémence MELIN
Veillée pascale le samedi 26 Mars
Noémie HACHE
Nathan BEAURAIN
Killian BARBIER
FUNERAILLES
LANDRETHUN le 3 Mars M.Stéphane MEURIN 50 ans
LOUCHES le 5 Mars MmeThérèse LANNOYE-LANNOYE 82 ans
RODELINGHEM le 5 Mars M.Marcel BRECQUEVILLE 88 ans
LANDRETHUN  le 8 Mars M.Olivier HEMBERT 79 ans
ARDRES le 3 Mars MmeFrançoise CONDETTE-LOGEZ 75 ans


Annonce :
Rassemblement des bénévoles du diocèse Dimanche 5 juin 2016 à Arras
100 ans, 1 siècle heureux anniversaire
« Vous voyez : j'y suis arrivé!» C'est comme cela qu'il m'a accueilli ce mercredi 9 mars en venant lui souhaiter son anniversaire. Le papy Jean Delacroix est né en 1916 à Saint-Pierre-Brouck et habite maintenant au Pont-d'Ardres,. Il a bien connu Monsieur l'Abbé Imbert et ses parents et a aidé à la construction de la chapelle. Il est le onzième d'une famille de douze enfants et passe une enfance heureuse, a son certificat d'études et aime ce que son père fait : menuisier-charpentier, mais à 19 ans il n'a qu'une idée en tête : s'engager dans l'armée. Il sera fait prisonnier pendant la guerre, mais une fois terminée, Il revient, se marie en 1947 et a 6 enfants 3 garçons et 3 filles et de nombreux petits et arrières petits-enfants, en partie restés dans la région. Il a travaillé dans une entreprise à Calais, dans les campagnes de betteraves. Il aimait se retrouver dans des repas de famille ou avec des amis. Et, un jour étant au chevet de son épouse malade, il écrit un livre : « l'histoire de ma vie » qui retrace sa vie de son enfance à la fin de la guerre. Que lui souhaiter ….une bonne santé et à l'année prochaine.
Béatrice Bouquet

 

 

 M Delacroix en famille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Humour

 

 

 

Voir d'anciens extraits:

2006 : Fevrier , mars , avril, mai, juin, juillet aout, sept/oct(non communiqué), novembre, décembre

2007 : janvier, fevrier, mars , avril, mai , juin, juillet aout, septembre , octobre, novembre , decembre

2008 :janvier, fevrier, mars, avril, mai , juin, juillet aout, HS Sept, septembre , octobre , novembre , decembre , HS déc,

2009 : janvier , fevrier , mars , avril , HS avril , Mai , Juin , HS Juin , Juillet Aout, HS Sep, Septembre, Octobre, Novembre, Decembre,

2010 : janvier , fevrier , mars , avril , Mai , Juin , Juillet Aout, Hors série de Septembre, Septembre, Octobre, Novembre, Décembre,

2011 : janvier, février mars avril mai hors serie juin juin septembre octobre novembre decembre

2012: janvier, février mars avril mai juin juillet-aout septembre octobre novembre decembre

2013 : janvier, février, mars non communiqué, avril, mai, juin , juillet , aout, septembre, octobre, novembre,decembre non communiqués

2014: janvier, février, mars, avril, mai non communiqués, juin, novembre decembre

2015: janvier, février, mars Paray-le-Monial decembre

2016: février, mars, mai, novembre,

2017: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2018: janvier , février, mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

2020: janvier , février , mars, avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre.

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